Endurance Passion 13
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sam.

12

déc.

2015

Témoignages de la bande des 7 del maratona di Firenze

Six courts-métrages et un long-métrage en partie censuré (mais vous pouvez demander l'intégralité du texte à l'intéressé si vous le souhaitez).

Nous débutons par le témoignage du poète de la bande : Gégé

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mer.

11

nov.

2015

We went, we saw, we won ...

New-York avec vous c’est d’abord ça, la révision des verbes irréguliers (we run aussi est sur la liste). Mais pas seulement.

 

C’est cet hôtel sur la 8e, The Row (la ligne), en plein fucking midtown, avec un ballet incessant de voitures, de cabs, de bagnoles de police et d’ambulances toutes sirènes hurlantes. Et une nuit d’ivresse en compagnie d’un marteau piqueur (jackhammer) qui en plus d’entamer la chaussée à la tombée de la nuit pour débrancher à l’aube, a entamé notre sommeil sans le rebrancher.

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mar.

25

nov.

2014

Le marathon des poètes

Pourquoi des poètes ? C’est comme ça. Le vin, la vigne, l’automne, les ors et les pourpres, incitent à la poésie. Et ce ne sont pas nos amis coureurs qui diront le contraire. Une sacrée équipée d’ailleurs, papous marseillais en pagne bleu EP13 ou rose Barbie, vahinés d’un jour qui ne sont pas dégonflées*.

 

Elles et eux qui des heures durant ont égrené les kilomètres et les minutes d’un drôle de chapelet, foulé la pierre des caves des châteaux, arpenté des tapis de feuilles mortes, côtoyé les mousquetaires et les dalmatiens, jalousé le succès des Pierrot, frôlé la berlue en comptant plus de Dalton que les doigts des deux mains. Et régulièrement, ce dilemme cornélien : boire ou pas un chti gobelet de Beaujolais – la vérité ? Presque tous y ont goûté, à priori, c’est bon pour l’endurance, et même pour la passion. En tout cas, cela n’a empêché aucun de nos super héros de boucler sa boucle, cqfd.

 

L’automne des poètes donc. Les sanglots longs des cors de chasse à l’arrivée au château. La fantaisie d’un Dr No en jupette bleue (super bien rafistolé par l’équipe médicale du Roquefort trail). Les larmes d’un Philippe occasionnées par Céline Dion en train de feuler dans ses oreillettes All by myself (traduire éventuellement par Je suis autodidacte).

 

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jeu.

26

juin

2014

Trail sans Raimondo ni raie Manta

Ce dimanche de juin fut beau et chaud. Très chaud même. La roche dardait ses reflets calcaires, les chemins poudroyaient, la mer flottait.

 

Entre ciel et Méditerranée, une ribambelle multicolore progressait vers un horizon de marbre, entre la roche impassible et quelques végétaux attardés, accrochés comme des arapèdes aux angles aigus, blottis dans la moindre anfractuosité. Et ce drap bleu en contrebas, aguicheur, à peine agité, neutralisé par le poids de la chaleur.

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mer.

25

juin

2014

L'Everest provençal ou les Hurluberlus à l'assaut du Ventoux

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lun.

19

mai

2014

Prague : tchek-a tchek-a tchek, aïe aïe aïe !

 

 

C'est compliqué, délicat, mais mieux vaut en finir au plus tôt avec cette question ô combien sensible, et passer à des choses beaucoup plus agréables : les Majorettes les ont mis minables.

 

Elles leur ont claqué la porte des 3 heures au nez. Ils ont du s'engager dans le tourniquet des 4 heures pour fouler le tapis bleu Volkswagen (couleur honteusement pompée sur celle d'un fameux club de course marseillais). Clopin clopant, grimaçants, grinçant des dents, qui accroché au bras de Cécile, qui larmoyant à cause d'une trop vive lumière, qui enrageant contre les pavés, l'horloge détraquée, les fausses notes de la musique, les dosettes de remontant qui démontent.... Par égard, je ne citerai pas leurs noms. Ils se reconnaîtront et c'est suffisant. Une chose est sûre, Ian, Venceslas et Vaclav, les saints du cru, ne se sont pas vraiment montrés bienveillants ni virilement solidaires...

 

Mais là n'est pas le plus important.

 

Bon, certains vont m'accuser de sexisme car je vais encore mettre des femmes à l'honneur, mais c'est ainsi, qu'y faire ? Deux nouvelles recrues ont intégré le cercle très fermé des marathoniens du club : Nathalie R qui a vaillamment tracé sa route et montré aux plus dubitatifs de quoi elle était capable ; Et Cécile qui s'est accrochée aux basques des meneurs d'allure du 4h15 et ne les a plus lâchés. Enorme bravo, you did it girls !

 

Par ailleurs rendons aux champions ce qui leur revient, 3h20 Hocine, 3h30 Marco, chapeau, vous avez ouvert la voie au reste de la bande ! Le tandem Christiane-Karine n'a pas démérité non plus, sacrée équipe, soudée en diable(sses)...

 

Condensé des impressions et du vécu : c'était dur, pavé de mauvaises intentions, jalonné de ponts et de faux plats. Pas vraiment roulant, pas de la tarte en résumé. Beaucoup ont souffert, des jambes, des tendons, des muscles, des articulations, des cuisses, du ventre, du dos (oui oui une hécatombe de maux!) et du reste, deux EP13iens seulement ont amélioré leur temps... d'une minute ! Mazette et mazeltov. Nul ne sera surpris si je précise qu'il s'agit de majorettes ? Enfin, à César, les lauriers de la gloire : cher Marco, une fois de plus, ton écurie réalise un grand chelem. Respect.

 

Sinon, tant de choses à dire.

 

Du Panorama, nom de leur hôtel monumental gorgé de Japonais, de Chinois, d'Américains obèses, de marathoniens aussi ! Le Panorama, ses 21 étages, sa vue tous azimuts, son spa au top, sa situation entre ville et banlieue, collines et bitume, no man's land indéfinissable flanqué d'un gros mall commercial, et surtout le resto italien Da Pietro, pour les bonnes pâtes du soir d'avant... Mustek, Pancrak, Muzeum, la litanie des stations de métro où une blonde trop blonde a généreusement offert son portefeuille au premier pickpocket venu...

 

On disait la nourriture tchèque roborative et insipide, à l'image de ce peuple slovaque. Pour ce dernier c'est juste ; le Pragois est un zozo peu rigolo, à quelques exceptions près. En revanche, pour la cuisine, tout faux, du moins pour les tables où nous nous sommes posés. Il est vrai que nous profitions d'une guide éclairée, avec la majorette la plus rapide, venue fissa en repérage un an plus tôt. Branchés ou dans le jus, les restau étaient au tempo ! Le meilleur est pour la fin. Devinez où les eupétréziens ont repris des forces après l'effort ? Au Burger King de la place Venceslas ! Ho(cine) et O ont réussi le tour de force de traîner toute l'équipe dans cet antre embaumant l'huile de frite et le steak cramé. Et rebelote, nouveau baptême du feu pour certains ! Un tantinet à cran, Dr No a, yes, pris le risque d'une nouvelle crampe - d'estomac cette fois !

 

Ne manquaient à l'appel du whoper que le coach et sa muse, envolés dans une gerbe de paillettes bleues...

 

DLF

 

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jeu.

05

déc.

2013

Stats à l'appui

Tel le têtard moyen que rien ne différencie des autres, nous pensions appartenir à un groupe homgène d’atars suaves (pourquoi suaves ? Va savoir), inclassables, indéfinissables et, en tous cas, tellement unis que toute velléité de scission paraissait impossible.

 

Que nenni ! Figurez-vous que nous sommes différents les uns des autres.

 

Bon d’accord les plus observateurs ont pu remarquer que certains atars étaient des filles et que par-dessus le marché certains indices semblaient montrer qu’elles étaient de plus en plus nombreuses. J’en veux pour preuve, par exemple, le fait que depuis quelques temps les automobilistes ralentissent et klaxonnent en arrivant à notre hauteur alors que, jadis, les mêmes tentaient plutôt de nous écraser !

 

Et bien les gars, depuis que Marcoach a réalisé un recensement statistique l’hésitation n’est plus permise, le ver est dans le fruit, le serpent de la genèse a repris du poil de la bête : elles sont en MAJORITE et nous inflige un 17 contre 16 qui nous vaudra sans doute, l’an prochain, de devoir dire adieu aux débardeurs et aux coupe-vent du Club et d’assister impuissants à l’instauration du port obligatoire de la jupette.

 

Vous verrez !

 

Mais nos différences ne s’arrêtent pas là.

 

Et je dois dire que Marcoach nous en fait un fromage ou plutôt un plateau de fromages que je vous sers tel quel.

 

 

 

Le fromage Tranches d’âge

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mar.

16

juil.

2013

Une Deux Une Deux

Les temps changent.

 

Naguère, le jour de la fête nationale était l’occasion d’orienter mon pick-up tout neuf vers la fenêtre ouverte, de tourner le bouton du volume à puissance maximale et d’y poser le dernier 45 tours en vinyle de l’homme à la Mauvaise Réputation.

 

La voix profonde et moustachue emplissait la rue, gravissait les murs et pénétrait dans les immeubles par les fenêtres voisines  « … Le jour du 14 juillet, je reste dans mon lit douillet, la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas ».

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lun.

17

juin

2013

MARATHON DE COPENHAGUE

Retour sur le marathon de København.

 

« Nous partîmes 14, nous passant de renforts, et nous nous vîmes 14 en arrivant au port ».

 

Une fois n'est pas coutume, allons droit à l'information, sans tralalas à la BHL, sans inutiles fioritures et tarabiscotage. (NDZ* :Bien entendu cela sera moins bien mais, tant pis, faisons ça ...) A la Danoise, dans un style design, sobre, épuré, pas tout à fait vintage, un peu langue de bois par nature - hêtre, frêne et chêne en particulier.

 

Ils débarquèrent sous un franc soleil, après avoir erré hagards dans la gare de l'aéroport, manipulant avec maladresse leurs couronnes sonnantes et trébuchantes, en espérant d'autres, tressées de lauriers celles-là.

 

Ils manquèrent renverser quelques cyclistes, encore peu accoutumés aux traditions locales et à ce flux discret et incessant de deux-roues. Cohorte qu'ils n'allaient pas tarder à rejoindre. Dès le lendemain, une dizaine de montures nerveuses et dépourvues de rétropédalage piaffaient déjà devant l'hôtel. Celle de Doc Nono plus que les autres. Que ceux qui n'ont pas participé à la Danette-party se rassurent ou cessent de glousser : personne n'est tombé. C'est ça les vrais sportifs ! Gégé s'est juste fait voler son vélo mais en fait non. Juste une facétie de la Petite Sirène, devenue grande pote avec Rémy.

 

Je passe les détails et anecdotes : footing léger dans le so romantik parc voisin, coups de soleil, reluquage des Vikings et des grandes squaws blondes, pétard pour les uns dans le quartier de Christiana et flying-cake au chocolat pour les autres, le tout battu par le bon air de la Baltique.

 

La veillée d'armes fut moins trépidante que celle qui précéda Arles, chacun se concentrant sur son assiette de pâtes avec le souci de n'en manger ni trop ni trop peu, le tout nappé de la dé-li-cieu-se sauce de Marco, délicatement relevée par l'Arrabiata de Rémy. Une pomme en dessert, mais ni Eve ni sorcière dans la remise.

 

Et pour chacun un speech personnalisé du coach, sur la procédure à suivre le lendemain ; à laquelle seuls les élèves très sérieux se conformèrent. Cqfd.

 

Ahhh, la nuit qui précède le marathon !! Où l'on compte les Danois, puis les élans, puis les harengs, puis les minutes...

 

Et ce fameux dimanche 19 mai, sa pluie, ses pavés mouillés, ses grands sacs plastiques, ses gobelets remplis de ce breuvage d'un bleu à faire se pâmer Gargamel, ses rues pavoisées de Nykredit... Et enfin la ligne d'arrivée, Thierry, Anne, Høcine, Marcø, ØNono, Gégé, Néfé, Vérø et Lafé, Ø perclus de crampes, Rémy perdu sans les filles, Caro34, Karine et Christiane.

 

Moins de 5 heures pour tout le monde, 4 baptêmes du feu, 6 records perso = 1 sans faute absolu pour EP13 !

 

Dr Nono n'a même pas eu à passer sa blouse blanche et ses sabots Scholl.

 

Dans l'euphorie, ils improvisèrent un brunch complètement déséquilibré à base de jambon, pâté, fromages, pain blanc, bières, vins et chocolat : des calories, des mauvaises graisses, des sucres rapides, des lipides... Une vraie débauche.

 

Je laisse à notre ami Hans Christian Anderson le mot de la fin : « Coureurs et coureuses rentrèrent à Marseille couverts de médailles. Et ils firent encore beaucoup, beaucoup de petits marathons ! ».

 

Dame Lafée

 

*NDZ = Note de Zoueb

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dim.

05

mai

2013

Relais au pays de Daudet

Nous sommes donc retournés chez les Daudet. Parce que l'accueil y est bon, et l'air pur. Ils auraient pu mettre un peu de chauffage, mais bon, la crise est là.

 

Le gîte. L'hôtel avait changé. Celui-ci était désuet, hanté par des dames blanche et noire, par la vieillerie. Mais la dame sans âge de l'accueil nous aura bien fait rire, dépassée par les événements, encombrée de visions, celle notamment d'un monsieur Rey installé dans une chambre avec trois clés. Comprenne qui pourra ! On s'est contentés d'adopter le vestibule, majestueux, vampirisé dans l'aube naissante, fantômes matinaux en baskets armés de Chicorée, beurre aux omégas 3 et brioche, même prohibée.

 

Le couvert. Bonne pioche de Néfé. Ce dîner-là a pris des allures de quartier-général à la veille d'une bataille. Hommes d'un côté, femmes de l'autre, cartes déployées, relais décortiqués et revue de détails. Les stratèges ont parlé, médité, comploté. Un plus que les autres : Rémy, celui par qui la trahison allait survenir. Judas ! La tactique se loge parfois où on ne l'attend pas. En l'occurrence dans le dessert. En prendre ou pas a été une question longtemps débattue, mûrement réfléchie. Les hommes y ont cru, les femmes non. Goulument, ils se sont rués sur les calories, la chantilly, le chocolat, le sucre. Sans retenue comme l'atteste une série de portraits placée en lieu sûr, et dont, par simple précaution, des copies ont été faites.

Dans la nuit, les ciboulots enfiévrés ont encore manigancé, gagné des minutes, doublé les plus rapides, remporté le Graal.

 

La course.6°Celsius dans les rues arlésiennes désertes. Les Majorettes renoncent à courir en jupette. Les hommes sont secrètement soulagés, ils n'auront pas à faire rempart de leurs corps, ni à se battre. Les premiers sont partis, les autres se positionnent, se réchauffent, l'œil rivé à la montre. On vous fait grâce des détails de la course. Mais il faut souligner l'émergence de deux gentlemen (Hoggy, ta suprématie en la matière est menacée !), O et le Coach. O a galamment accompagné Nath jusqu'au bout du relais, Marco a tout aussi aimablement servi de guide aux deux suivantes. Courir au côté de Marco c'est, comment dire, plus qu'un cours particulier : un voyage connecté à un ordinateur de bord qui décompte les kilomètres, analyse le terrain, sonde l'ennemi, calcule la vitesse, parle en kilomètres/heure, voire en kilomètres/minute, décrypte le paysage, surveille la foulée, le poser du pied, le déroulé de la cheville, vous encourage à aller plus vite, plus vite, plus vite.... ou moins lentement. Cela n'a pas suffi à mettre les Majorettes à l'abri de la bande des Affreux Jojo. Car Rémy soudain a surgi, galopant à bride abattue, les yeux injectés de sang, la bave écumant au coin de la bouche... Les plantant là, sur ce chemin vicinal à quelques arpents de Fontvieille.

 

Les résultats. Les exotiques ont survolé la course tels Pégase. Hocine a gagné le droit de se faire un tatouage Mahori.

Les morts de rire ont rempli leur contrat, ni derniers, ni avant -derniers, ni même avant-avant-derniers. Bravo !

O + M – G = une course épatante, méritoire, historique.

Les Affreux Jojo sont ce qu'ils sont.

Les Majojo ont couru comme des déesses et pour la grâce de leur foulée sont montées sur le podium.

 

La morale- « Il n'est pas déconseillé d'engloutir un fondant au chocolat la veille d'une course ; il est même prudent d'en reprendre le lendemain », proverbe endoumois.

Les hommes sont beaucoup plus forts et intelligents que les femmes. Et susceptibles. Mais comme les filles sont sympas, elles partageront avec eux l'excellent nectar gagné à la force de leurs chevilles...

 

Des pistes de réflexion. -Pourquoi courons-nous ? Les hommes courent-ils uniquement pour battre les femmes ? Gégé peut-il prendre la tête d'une section EP13 junior ? Le gâteau sport mérite-t-il de vivre ? Faut-il euthanasier KMS ? Pleuvra-t-il à Copenhague ? Où exposer nos coupes et nos médailles ? Est-il possible de créer une FAQ sur le forum ?

 

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lun.

28

janv.

2013

Qu'a vist Paris e noun Cassis a ren vist

Nous aimons bien Paris mais, à coup sur, nous y serions très malheureux.

 

Songez donc ! Le seul dénivelé qu’il nous serait proposé d’arpenter serait celui de la colline Montmartre, petite butte qui ne dépasse pas 130 mètres sous la toise et du haut de laquelle, si j’ose dire, chose incroyable : on n’aperçoit même pas Cassis sans parler du Cap Canaille. Quant à se délecter de l’apparition, par beau temps, de la presqu’île de Giens et des îles du Levant, et bien figurez vous que c’est impossible. Non pas parce qu’il n’y fait jamais assez beau, ce qu’il n’y fait jamais assez, mais parce que cette colline manque de grandeur. Tout simplement.

 

C’est pourtant du pied de ce monticule souffrant d’un nanisme avancé, qu’un microcosme parisien toise du regard notre bonne vieille ville de Marseille allant même, je te le donne en mille, Emile, jusqu’à la surnommer « Capitole de l’aculture ».

 

Certes il faut bien avouer que nos rues comptent peu de monuments prestigieux et que nos salons jalousent la présence de penseurs invertébrés possédant, à l’image de BHL, la faculté d’être sans cesse assaillis de profondes et fulgurantes opinions et, surtout, celle de vouloir toujours nous les faire partager quand bien même on ne leur demande rien.

 

Mais, en guise de Capitole, nous possédons un édifice en pierre calcaire, vieux de plusieurs millions d’années, fort peu connu mais dépassant tous les autres, dont la beauté placide, majestueuse et surnaturelle, ne se livre guère au parisien tout endimanché de sa tenue neuve, Nike et immaculée, mais uniquement aux trailers les plus hardis, aux amoureux de l’effort vain, enfin bref à ceux qui ont compris que l’art se méritait et ne s’avalait pas comme un Big Burger baveux dans un Mac Donald huileux à l’angle de la rue Saint Supplice.

 

Vous l’avez deviné il s’agit du Mont Puget.

 

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jeu.

20

déc.

2012

Rue de l'Ecole : les sujets du frac !

Hier, deux exercices de maths relativement difficiles étaient au programme de révision du frac blanc. Une bonne douzaine d’atars consciencieux et appliqués a répondu présent à l’appel. Bien entendu les autres devront rendre leur copie après les vacances.

 

Rappel du cours :


Il est rappelé qu’une force Gravitationnelle Anti Gravissante, que nous appellerons GAG, s’exerce verticalement du haut vers le bas sur chaque atar, et que, pour des raisons X ou Y sur lesquelles nous ne reviendrons, cette force prend une valeur croissante proportionnelle à la masse corporelle du sujet sur laquelle elle s’exerce.

 

Il est rappelé aussi que chaque atar dispose de deux forces qu'il peut tenter d'opposer à la force GAG : une Force Physique (FP) et une Force Mentale (FM) et que l’ensemble combiné permet de poser l’équation de la vitesse de déplacement (V) d’un atar lambda :

 

V = FP + FM - GAG

 

Il est enfin rappelé que la Force Mentale FM, propre à chaque atar, est une fonction décroissante du degré (d) de la pente et du nombre de marches (n) à gravir, sans compter la distance à parcourir (d’), mais que la Force Mentale (FM) d'un atar quelconque croît curieusement en fonction du nombre d’atars (a) qui l'entourent. De sorte que, en définitive, l'équation générale s'écrit :

 

V = FP + f (d,n,d’,a) – GAG

 

Problème :

 

Soit un triangle rectangle BHL dont l’hypoténuse BH dessine une pente (Pey) d’une longueur de 225 mètres et comprenant 232,5 marches. L’angle opposé à l’angle droit est de 30 ° au bas mot.

 

12 atars doivent parcourir l’hypoténuse un nombre X de fois sans jamais s’arrêter que ce soit en bas (B) ou en haut (H).

 

Il est précisé que pour ce qui concerne l’atar le plus en forme (l’atar O) FP + FM est toujours supérieur à GAG, alors que, pour l’atar D qui subit une force GAG injuste et trop importante, la contrainte est la suivante : FP + FM < GAG dès que X devient supérieur à 2.

 

Question 1 :

 

Quelle est la valeur maximale qu’il convient de fixer à X pour faire en sorte que tous les atars parviennent vivants au point H si l’on fait l’hypothèse que l’atar D prendra la tangente de l’hypoténuse au moins une fois ?

 

Question 2 :

 

Pourquoi tant de "n" ?

 

Vous avez 1 heure 30.

 

Ceux qui donneront la bonne réponse auront droit à un santon à choisir parmi les ravis de la crêche présentés dans le catalogue ci-dessous.

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lun.

10

déc.

2012

Duo de côtelettes farcies autour d'un Roucas Blanc

« L’appétit vient en mangeant » me serinait ma grand-mère en me servant une soupe aux choux dont elle avait le secret et qu’elle a, Dieu ait son âme, emporté avec elle par un matin d’hiver, ce qui ne fut pas une grande perte (le secret pas la grand-mère).

 

Pourquoi cette phrase m’est-elle revenue en tête ce dimanche matin à l’heure où il fallut bien envisager de quitter la chaleur de la couette en duvet de plumes d’oie pour se jeter délibérément sur le bitume glacial et néanmoins pentu qui fait le tour du quartier ? Oui, pourquoi ? Mais je rejetais cette question qui allait de nouveau me conduire à m’interroger sur la raison existentielle de savoir pourquoi on court, vers qui, vers quoi, pour se sauver de qui, de quoi. Laissons cela à BHL qui a certainement un avis autorisé sur cette question tout autant que sur la façon de préparer la soupe aux choux.

 

Or donc, et alors que je pensais être le seul idiot sur la place du village aux alentours de 8h30, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’une foule silencieuse et consciencieuse s’y était déjà rassemblée autour d’un buffet chaud mais frugal.

 

Pas le moindre atar. Mais si ! Hourra ! Notre Gégé national, étincelant de bonne humeur et fringant V3M, parfaitement organisé comme à son habitude et me dispensant d’emblée quelques précieux conseils. Comme par exemple « Réserve toi pour le deuxième tour !». Ce que j’appliquerais à la lettre.

 

Coup de canon. Gégé s’envole au sens littéral du terme. S’embronchant sur un gendarme couché qui n’attendait que lui, il fit un magnifique vol plané exactement comme celui qu’il accomplit la veille, lors de l’entraînement organisé de main de maître par la Fée. Belle leçon de perfectionnisme que Gégé me donnait là !

 

La première côte ne fut pas véritablement avalée, plutôt péniblement ingurgitée. Puis la descente vers la Corniche parsemée de plaques de glace Un vrai délice. Venait ensuite une portion de plat avant d’attaquer l’entremets : un bon kilomètre de côte à vous griller les jambons.

 

Les cinq premiers kilomètres étaient achevés. J’en redemandais. Contrairement à la majorité des coureurs qui avait préféré opter pour un petit tour, un bon chocolat chaud et au lit.

 

Je me retrouvais ainsi, plutôt esseulé, dans l’Ourgal des hauts de Périer à recommencer les montagnes russes ; compatissant pour les bénévoles qui nous tendaient des morceaux d’orange du bout de leurs doigts noircis par le gel, de sorte qu’on ne savait plus si l’on suçait des agrumes ou des bouts de doigt glacés.

 

Je terminais cette deuxième boucle 10’ après mon flamboyant Gégé (les 10 kms en 49’25 et 5ème V3M) qui m’attendait avec un chaud sourire et des couvertures mais 3’ après mon meilleur temps sur ce parcours.

 

O tempora o mores.

 

J’ai eu soudain envie de soupe aux choux.

 

Ogre

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lun.

29

oct.

2012

MC 2012 ou courir avec intelligence

Depuis la parution d’un fameux article scientifique sur l’intelligence croissante des vieux sportifs écossais on pouvait s’attendre, au départ de cette 34ème édition du Marseille Cassis,  à ce que de nombreux coureurs troquent leurs shorts contre des kilts et s’équipent de cornemuses.

 

Personnellement je fus assez tenté. D’autant que, devant y épingler un dossard portant le prénom de Véronique, je pouvais passer presque inaperçu.

 

Cependant les circonstances ne s’y prêtaient guère. En effet, comme chacun sait, les kilts se portent sans rien et cette situation qui n’est pas, d’ordinaire, de nature à m’effaroucher risquait, en l’occurrence, d’être particulièrement embarrassante en l’état du vent, plus que fripon, qui nous attendait sur la ligne de départ et tout au long du parcours.

 

Sans compter que je risquais de me les geler en l’état d’une température ressentie qui avoisinait le zéro.

 

Il fallait donc en avoir pour faire le mac, ce matin là. Et je dois reconnaître que je ne les ai pas eues.

 

Davantage cependant, soit dit en passant, que ceux qui étaient censés nous attendre du côté de l’Obélisque afin de nous coacher et faire péter les chronos mais qui ont préféré, du fond de leur lit douillet, se fendre d’un SMS, discret et anonyme, déclinant, pour des motifs mystérieux, leur bienfaitrice participation.

 

Ils ont eu tort. Car d’une part leur immobilisme a conduit, on le sait maintenant, à une détérioration inéluctable de la qualité de leur matière grise et d’autre part ils ont raté l’occasion de fouler le mac’adam qui relie Marseille à Cassis dans des conditions dantesques exceptionnelles.

 

Car, comme prévu, les molécules gazeuses, faites d’azote et d’oxygène, en provenance d’Ambérieu (01) et à destination de Toulon (83) étaient bel et bien en furie. Masse frénétique, animée d’une vitesse incontrôlable, poussant, soulevant, tractant, mais entrant aussi parfois en opposition avec les dessins du parcours, notamment ceux qui suivaient les plus dures pentes du Col de la Gineste.

 

Grand coup de béret écossais à Hocine Bolt et à sa compagne Darla qui terminent respectivement en 1h 24’ et 1h 59’ explosant ainsi leurs propres chronos d’une manière aussi effarante que celle que l’on ressentirait si l’on se trouvait, soudain, face au monstre du Loch Ness, seul sur un frêle esquif par une nuit d’hiver, froide et sans lune.

 

Kilts d’or à Phil et à Christophe – pour lesquels le Comité d’Attribution des Pseudos EP 13 va bientôt éditer un communiqué spécial – pour l’intelligence de leurs courses respectives qui leur a permis d’atteindre avec brio des objectifs stupéfiants, à savoir 1 h 41’ et 1 h 49’.

 

Quant à Véro (1h 54’) dont il est certain qu’elle aurait fait mieux s’il s’était agi d’elle et non pas de moi, il me faut la remercier pour m’avoir permis de profiter de ces instants magiques bien que durs pour les jambes mais tellement bons pour l’intelligence.

 

A ce propos, je me suis d’ailleurs surpris à m’interroger, au comble de l’effort physique, dans le faux plat de Carpiagne, sur la raison d’être de l’intelligence si celle-ci nous conduit en définitive à comprendre que plus on court plus on devient intelligent de sorte que plus on comprend qu’il faut courir pour être intelligent, ce qui nous conduit à courir et à comprendre que plus on court plus etc …

 

Il n’y a que ceux qui ont fait ce Marseille Cassis de folie pour comprendre.

 

Mac’Gréogre

 

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lun.

01

oct.

2012

Les cent bornards

CENT KILOMETRES A PIED, CA USE, CA USE,

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mar.

04

sept.

2012

Driiiiiiiiiiiiiiing ! C'est la rentrée !

Chers Nathalie, Jean-Luc et Olivier,

 

Bienvenue dans ce club où les gens normaux sont tous extraordinaires. A croire que les efforts consentis par leurs jambes provoquent des crépitements particuliers dans leur cerveau.

 

Vous y croiserez déesses égyptiennes, monstres de toute nature, personnages romanesques, historiques ou mythologiques, drôles de zouaves, chamanes, ogres et fées.

 

Vous accéderez à un blog un peu sportif et très délirant. Où il vous faudra de la patience pour déjouer les pièges des pseudos, des alias et des prête-noms. Exemple

 

Vous découvrirez un langage singulier et déconcertant.

 

Vous resterez pantois à l'évocation d'atars imbibés d'isostar, friands d'ogries et de gaba, se déplaçant en estafette quand leurs gambettes ne les portent plus.

 

Vous chercherez longtemps qui sont Bob, Roger, Arlette, Solange, le pétrin, le chien de garde, Agnan et les autres... Et vous méditerez sur leur morale discutable.

 

Mais l’actualité nous rattrape et aujourd’hui c’est la rentrée.

 

Nous l’avons fêtée à notre façon, dès dimanche, en attaquant d'arrache-pied et en chœur le col de la Gineste par sa face Nord. « Pour une rentrée, c'est une sortie !» déclarera Hocine pour donner le ton.

 

Dommage, vous n'étiez pas là. Mais la magie de Pyram (sobriquet du site) associée à la Fée (sobriquet de la Fée) vous fera ressentir les frissons qui nous ont parcouru sous l’arc en ciel étincelant d’un beau dimanche imagé d’automne.

 

Nous sommes capables du pire.

 

Vous verrez...

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mer.

27

juin

2012

Notre weekend des 16 et 17 juin à Bonnieux

Le Luberon, Bonnieux, le camping du vallon, la nuit torride des Zeggane dans la yourte, la forêt de Cèdres, le trail de la cerise, la pasta party, la nuit sous les cerisiers, le p’tit dèj sur la terrasse du camping, la balade dans les ocres de Roussillon, la chaleur estivale et des cerises…. introuvables.

Voilà ce qu’on peut retenir de notre weekend dans le Vaucluse qui avait débuté samedi après-midi par la course très nature du trail de la cerise.

11 coureurs et coureuses émérites d’EP13 participaient à l’épreuve, parmi lesquels : Karine, Isa, Véro chez nos vétéranes et 8 jeunes hommes : GG, Olivier, Rémy, Francky, Thierry LB, Hocine, Moi et…….Aziz, notre sorcier, qui nous a fait l’immense surprise de partager ce doux moment de plaisir. D’ailleurs, il n’a pas été déçu !

Que retenir de cette course ?

Sa beauté, un terrain varié, des paysages à couper le souffle, une végétation magnifique, une vue panoramique sur le Ventoux, des senteurs provençales et puis….ses exigences : beaucoup de grimpettes, des changements de rythme, des descentes techniques et une chaleur parfois étouffante.

L’arrivée n’en a été que plus belle, malgré quelques coups de fatigue bien légitimes au regard de la difficulté du parcours.

Mention très spéciale à Karine qui a trouvé les ressources nécessaires pour se surpasser et arriver au bout de son périple. Je suis d’ailleurs persuadé que malgré les apparences, elle voudra remettre çà l’année prochaine au même titre que son cher et tendre !

Félicitations à notre collectionneur de trophées qui, en dépit de plusieurs chutes, a su relever le défi et terminer une nouvelle fois sur le podium.

Un dernier mot, sur Aziz, que je remercie pour sa galanterie et sa délicatesse à l’égard de Karine et Isa qu’il a accompagnées tout au long du trajet, et aussi pour s’être sacrifié en fermant la marche…

 

Rendez-vous est pris pour la prochaine édition et j’espère que ceux qui n’ont pas pu être des nôtres cette année en salivent déjà !

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lun.

11

juin

2012

Petite balade dans les calanques

C’est un post réalisé à la va vite pour immortaliser notre traversée des calanques du 2 juin. Vous n’y trouverez ni les envolées lyriques de la fée, ni les tournures tarabiscotées de l’ogre, simplement des statistiques du coach et des photos de cette balade à travers les sentes sauvages du parcours.

Commençons par les chiffres donc :

  • ·         départ de Callelongue à 16h50, arrivée au parking de Port Miou, à 20h50, après 4h précises de course et de récup, et 3h environ d’effort ;
  • ·         9 coureurs au départ, 7 à l’arrivée. Rassurez-vous, les deux manquants sont toujours vivants ;
  • ·         840 mètres de dénivelé positif ;
  • ·         Parcours de 24 kms, roulant entre Luminy et Cassis, plus technique entre Callelongue et le Col de Sormiou.
  • baignade au Bestouan à l'arrivée à 21h15.

Félicitations à tous,et j’invite ceux et celles qui n’ont pas pu arpenter ces hbeaux sentiers avec nous à le faire lors d’une session de rattrapage qui devrait se tenir début juillet ou début septembre. Et cette fois-ci nous emprunterons le GR à partir du col de Sugiton.

Plaisir, bonheur et ….fatigue garantis !

 

Place aux photos maintenant.

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mar.

29

mai

2012

Le podium de Gégé

Un dévoreur de bitume sur le podium d’un trail, lustucru (des pattes et des pâtes) ?

 

L’impensable s’est bien produit ce dimanche sur le site touristique de Plan de Campagne où un papé (n’est-ce pas, Carole ?) d’EP13 s’est vu remettre une coupe de bronze des mains de Benoît, non pas le seizième mais le vrai Z.

 

Mais avant d’arriver à ce stade qui marque d’une petite pierre (blanche ? Il y en avait tant et tant, de pierres…) la jeune histoire de l’équipe de Coach Marco, il a bien fallu à notre friand d’asphalte franchir vaillamment, non pas le Rubicon, mais nombre d’ornières et de vicieuses grimpettes cabriésiennes.

 

L’objectif: ne pas faire pâle figure au sein de la troupe des trail(wo)men dépêchée en commando. Vous savez, celle qui se délecte, les week-ends sournoisement planifiés, de le voir courir…sur des œufs.

 

Mais Pan a su être clément avec notre valeureux coureur des bois: deux ou trois dérobades de chevilles savamment maîtrisées, les multiples pièges de dame nature déjoués et hop, voilà notre vaillant amateur de goudron s’offrant, cerise sur le gâteau en avant-première de Bonnieux, un sprint pas piqué des vers pour gagner allègrement la ligne salvatrice.

 

(Un grand merci à Nathalie et Frank d’avoir patienté sous le déluge afin d’imprimer sur la pellicule ce petit moment bien sympa).

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sam.

05

mai

2012

Le relais des Alpilles

Lettres de mon moulin

 

Ainsi donc, nous avons passé le week-end chez les Daudet. Arles, ses arènes, son cloître Saint Trophime, sa chapelle des Trinitaires, ses nuées d'églises, ses musées Arlaten et Reattu, le Rhône et son pont Van Gogh, ses hôtels particuliers, ses remparts, les thermes de Constantin, le Méjean... Ça, c'est la cité antique telle que nous ne l'avons pas vue. Quelques bribes tout au plus. Mais ça a l'air très très joli, rien à redire.

Son stade Fournier, son boulevard Clémenceau bordé de restaurants, sa place du Forum plantée de terrasses : là oui, nous y étions. Très motivés dans les deux cas.

Nous avons été ailleurs également. Puisque nous nous sommes réparti et avons arpenté 42 kilomètres de routes, de sentes et de chemins dans la pampa, plongés dans les tableaux de la campagne arlésienne, à la frontière des Alpilles et de la Crau, en lisière de Camargue. Vignes, champs, mas ventrus, murets de pierre sèche, Montmajour au détour d'une grimpette, collines, aqueduc et étang, Fontvieille, les Baux, Le Paradou. Une sacrée balade. Le ciel finalement a retenu ses larmes et sa furie, nous a gratifiés d'une lumière de colère rentrée. Les nuages filaient doux par delà le vert pomme des prés, le jaune pétard du colza, le rouge tendre des coquelicots et la robe blanche des chevaux.

Et pour animer ce paysage, des hurluberlus en baskets, dont quatre triplettes en goguette, qui n'ont pas démérité loin s'en faut (si Marco dit le contraire, il peut s'attendre au savonnage de la semelle de ses baskets) et dont voici les exploits (235 équipes classées dont 93 mixtes, 85 masculines et 50 féminines ; le compte n'est pas bon, je sais, mais ce sont les infos Kms) :

  • ·         Endurance Passion 13 Marseille (Marco, Gégé, Thierry Lucky Luke) 3h12min, 24e, 21e homme
  • ·         EP13 en Folie (Rémy Speedy, Nath Néfé, Christophe) 3h34 min, 60e, 8e mixte
  • ·         la Triplette des Alpages (Fée, Véro, Françoise) 3h42 min, 89e, 7e femme
  • ·         Lautho (Odile, Laurent, Thierry Huggy) 4h03min, 167e, 57e mixte

Mention spéciale à un nouveau membre d'honneur d'EP13, section Alsace du sud : Pascal, finisher en 3h28min, 49e, 12e V2.

 

La morale en Arles : on n'a pas de podium, mais du riz camargais !

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sam.

31

mars

2012

Marato Barcelona

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lun.

13

févr.

2012

Un fait d'hiver, rien de plus

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ven.

27

janv.

2012

Pequeño léxico útil

Vous n’aurez pas manqué de noter que le Marathon de Barcelone se déroule cette année à l’étranger. En Espagne pour être précis. Pour certains il s’agira donc d’une double première : participer à un marathon et franchir la frontière qui nous sépare des autres.

 

Pour la course aucun problème : le coach a déjà commencé à vous affûter à grands coups de savoir faire professionnel, de soins méticuleux et de conseils personnalisés. Tout va donc se passer exactement comme prévu : les chronos individuels sont d’ailleurs établis, les crampes seront bien au rendez-vous du 30ième et on connaît déjà les noms de ceux et celles qui ne recevront pas le T-shirt de finishers. A se demander d’ailleurs si ça vaut le coup d’y aller. On pourrait déjà en écrire le compte rendu.

 

Mais beaucoup plus inquiétant et imprévisible est le séjour à l’étranger.  On connaît en effet le comportement des français dès la frontière franchie. L’instinct de conquérant xénophobe prend vite le dessus sans même que l’on s’en rende compte : le plus timide devient arrogant, le plus cool outrancièrement exigeant et le plus sympathique se transforme en un Dupont la Joie, hautain, voyeur et détestable. Les statistiques le prouvent. La réalité aussi.

 

Foin de tout cela pour les membres de EP13 dont la réputation à l’étranger jusqu’ici vierge et donc immaculée ne saurait tolérer le moindre écart comportemental. Deux maîtres mots donc : adaptation et courtoisie. Ce qui conduit à la contrainte de maîtriser un tant soit peu la langue ibérique. Et comme il ne reste plus que 1 mois, 28 jours, 21 heures, 34 minutes et 23 secondes à l’heure où nous écrivons ces lignes il est juste temps de s’en occuper.

 

Voici donc un petit lexique pratique et utile pour vous aider à respecter cet esprit lors des différentes étapes de votre séjour.

 

Si vous pensez : Les espagnols sont tous des voleurs

Vous direz : La seguridad progresó bien en España

 

Si vous pensez : Putain y a même pas une pizzeria dans ce patelin

Vous direz : Caramba, los bares de tapas son verdaderamente excelentes

 

Si vous pensez : Les coureurs espagnols marchent tous à la potion magique

Vous direz : Tienen también coaches buenos en España

 

Si vous pensez : Allez l’OM !

Vous direz : Viva el Barça !

 

Si vous pensez : Mais qu’est-ce que je fous ici !

Vous direz : Había votado por Atenas

 

Si vous pensez : Vous pouvez pas parler français comme tout le monde ?

Vous direz : Franceses muy no tienen facilidad para las lenguas extranjeras

 

Si vous pensez : J’ai dû abandonner : trop de pollution.

Vous direz : Me entrené demasiado

 

Si vous pensez : Ils se sont gourés dans les distances c’est pas possible.

Vous direz : Utilizan el sistema métrico en España?

 

Si vous pensez : L’appart était sympa mais bonjour la saleté

Vous direz : España parece zambullirse en un marasmo económico

 

Et si vous pensez : Il nous fait chier avec ses conseils à la con

Vous direz : Gracias el ogro afortunadamente que eres allí

 

 

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sam.

21

janv.

2012

Après les festivités, place aux choses SERIEUSES

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mar.

06

déc.

2011

La Sainté-Cabriès en résumé

 

 

Il faisait frisquet ce dimanche 5 décembre quand dès potron-minet il fallut se lever et tailler la route. Cap sur le nord-ouest. L'aventure en ligne de mire. Déterminés à rafler un trophée coûte que coûte, vaille que vaille. Les runes avaient été claires, c'était notre heure.

L'Italien sifflotait au volant. Trop content d'avoir piqué Véro au Kabyle (croyez-moi, on n'a pas fini d'en entendre parler de ce rapt !)

Dans une gerbe de poussière et de gazon d'automne, nous nous garons devant le gymnase. Retrouvons Néfé, Gégé et Christophe Ben Richard. Leçon d'accrochage de dossard avec Gégé, le tee-shirt bien à plat sur une table alors que nous, pauvres ignares, manquons nous provoquer une hémorragie à chaque fois que nous plantons nos épingles à nourrice dans le tee-shirt bêtement déjà enfilé. Gégé, il mériterait d'être filmé pour une série télé sportive (bien sûr sportive !), « comment optimiser une course ».

Mais déjà il faut nous séparer. La tribu bleue éclate. Les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. Les hommes à Septèmes. Les femmes à la Penne sur Huveaune. En bus Sabardu s'il vous plaît. Véro et Nath retrouvent des collègues de bureau, j'essaye pour ma part de me concentrer. Je cours avec Gégé quand même !

Au point de départ, les flonflons flonflonnent, c'est festif. Mais je n'ai pas le cœur à pousser la chansonnette. J'ai une mission, retrouver Gégé dans 25 minutes précisément.

Et c'est partiiiii ! Galope, trottine, à hue, à dia, grimpe, dévale, il fait beau, le thym embaume, et j'arrive à en doubler quelques uns. L'heure des retrouvailles a sonné. Et là que vois-je ? Gégé accoudé à la table du ravitaillo comme au bar, en train de papoter avec Marco, un pastis à la main, qui ne m'a même pas vue arriver dans mon nuage de poudre bleue (euh non rouge, pardon. J'avais oublié le ticheurt. Repardon coach, promis cela n'arrivera plus !).

Bon, je lui tape sur l'épaule, Gégé sursaute, genre « ah ben mais qu'est ce que tu fais déjà là ? » Puis se souvient. Et zou c'est reparti. Sans transition, une belle côte. Et là, je cale. Pour de bon. Le stress de courir à côté du marathonien multirécidiviste du club. C'est comme le trou blanc de l'examen, mais quand tu cours ça donne les jambes coupées. Et là Gégé, galant et fair play, a marché à mes côtés (en même temps il n'avait pas vraiment le choix hein ?) jusqu'au retour de mes jambes. Et court le binôme. Je ne lui ai pas trop fait la conversation à Gégé, je ne sais pas comment ça s'est passé pour le Coach/Véro et Néfé/ Chris : vous avez eu le temps de vous dire des trucs ? Ils vous ont cueilli des fleurs ? Bref. On a vu des couples avec des maris énervés, des paires de copains sur le point de s'étriper (le premier nous talonnait mais les gentils organisateurs l'ont arrêté car il avait semé son pote. Ex-cé-dé le mec !). Avec Gégé finalement on s'en est assez bien sortis, on a même sprinté à l'arrivée, main dans la main. Par principe. Puis on a souri pour la photo. Et on a guetté les collègues.

C'est quelques minutes plus tard que l'incroyable s'est produit. Là, sur les feuilles blanches où s'allongeait la liste des résultats, on a vu qu'on avait raflé la mise en âge cumulé dans la catégorie 100-120 ans. Ça nous a bien fait plaisir. De faire plaisir au coach en décrochant la première coupe d'EP13. Et de monter sur le podium. Comme je ne suis pas encore habituée, sur les photos je cache le trophée avec l'enveloppe. Dommage, mais ça viendra. L'autre hic quand tu décroches un trophée c'est que tu dois attendre la remise des prix et que ça te met en retard d'une heure sur le timing initial. Sinon c'est drôlement bien.

 

Les résultats (226 équipes)

 

Gégé / l'a fait : 59e 52'08''

Véro/ Coach : 75 e 54'28''

Néfé/Chris : 104e 57'50 '' (euh Christophe, tu as réparé ta durite au fait ?)

 

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mar.

06

déc.

2011

Chronique d’une Sainté Lyon

Le lyonnais nous fait revivre les moments forts de son fantastique exploit.

Lisez plutôt comme si vous y étiez.

 

Samedi 4 novembre, 9H.

Je vérifie une ènième fois mon paquetage de survie pour aller affronter la froideur de la nuit stéphanoise : lampe frontale, piles de rechange, Camel bag, poche à eau protégée du gel, fruits secs, gants, bonnet, couverture de survie, téléphone portable …. Tout est là.

Direction la gare pour se rendre à Saint Etienne.

Dans le train, une grosse ration de couscous-pâtes, étape indispensable pour survivre à l’épreuve fatidique qui nous attend.

 

Samedi 13H.

Le ciel est bas et les premières gouttes commencent à tomber en gare de saint Etienne. Ça promet …

La frangine et mon neveu m’attendent à la gare.

Alors Romain, tu cours avec moi ? T’es fou la tête, j’suis gros comme papa  !!! Heureusement le beau frère n’est pas là.

 

Samedi 13H30

Ça y est, après un passage au palais des sports j’ai le dossard 697 entre les mains, retour chez la frangine, pour un essai de sieste avant la folle nuit. Peine perdue, trop d’excitation, je me relève au bout d’une demi-heure.

15 litres de thé plus tard, c’est 18H, l’heure des pates a sonné, et là mon neveu est prêt à m’accompagner.

 

20H :2 Passage à la salle de bain pour une couche de vaseline entre les doigts de pied et autres endroits sensibles de mon anatomie, lentilles sur les yeux opérationnelles, le guerrier est prêt au combat dans son armure de chevalier de la SaintéLyon.

 

21H : Arrivée au palais des sports, ou des centaines de coureurs essaient vainement une dernière sieste à même le sol dans l’attente du départ. L’excitation ambiante est extrême, les discussions vont bon train sur l’état du parcours et autres informations météo.

Je téléphone à Scoth l’américain, vous savez, celui qui s’est encore à peine remis de sa dernière rencontre avec notre Yéti au mont Puget. Certains EP13 le connaissent. Le gaillard est bien là, comme nous en avions discuté lors de sa visite à Marseille. Nous décidons de prendre le départ ensemble.

 

23H L’heure fatidique approche, tous les coureurs sont conviés à partir vers le départ au stade Geoffroy Guichard, lieu symbolique de la rivalité entre Lyon et Saint Etienne.

Nous attendons tous, sous la pluie, quelques 6000 égarés qui se demandent ce qu’ils sont venus faire ici …..

 

 

23H45 Départ des relais, ça y est presque.

 

Dimanche 5 novembre, 00h00

 

C’est parti !!! Enfin nous allons pouvoir libérer l’adrénaline.

Avec Scoth l’américain nous adoptons un départ prudent à 9-10 KM /H, les jambes sont toutes raides de cette attente interminable.

Traversée de Saint Etienne sous les hourra du public qui va pouvoir aller se coucher tranquille après tous ces encouragements.

Premières grosses montées pour gagner les hauteurs de la ville, tous les coureurs prudents les gravissent en marche rapide.

Nous quittons les dernières lueurs de la ville pour nous engager sur les sentiers recouverts de boue. La ronde des frontales s’étale sur des kilomètres, la beauté du spectacle nous fait frissonner.

 

La première moitié du parcours n’est que montées boueuses, bois sombres, glissades et chutes multiples.

Mon ami Scoth m’emboite le pas, nous serrons les dents en regardant le dénivelé qui s’accumule sur les GPS. Nous mangeons notre pain noir en silence.

Nous sautons les premiers ravitaillements, trop de monde, nous verrons aux suivants.

Nous arrivons au km 35. L’ami Scoth commence à faiblir. Après quelques rasades de thé au ravitaillement sous une tente chauffée, le retour à l’extérieur est terrible. L’ami Scoth n’y résiste pas, je suis obligé de l’abandonner, seul, face à mon destin.

Du haut des crêtes, nous apercevons les lueurs des villes au loin tout en bas, signe encourageant que la longue agonie sur les chemins boueux va bientôt se terminer.

Déterminé, les cuisses forgées par les longues séances de colline avec mon complice Yéti, je décide d’accélérer, je dois absolument rattraper la moyenne horaire bien entamée par toutes ces montées boueuses.

Les kilomètres défilent, je surveille la machine tel un mécanicien de formule 1, une gorgée d’eau, une pâte de fruit, je peaufine les réglages à l’écoute du moindre signe de faiblesse qui pourrait enrayer la mécanique tournant à plein régime.

Je n’ai pas revu Scoth, pourvu qu’il n’ait pas eu un coup de pompe fatidique.

7H : nous arrivons au lever du jour sur les hauteurs de Lyon. Tout le monde court dans un long silence collectif. Ne pas faiblir, il reste encore 25 km. Un regard au GPS, 8,4 km/H de vitesse moyenne depuis le départ. Pour l’instant les 7,9 de la dernière édition sont dépassés. Surtout ne pas faiblir. Il reste 2 grosses montées à risque pour le chronomètre. Elles sont avalées en marchant à 6Km/h, ça y est, l’objectif est atteignable. Ne pas faiblir !!!

L’interminable redescente vers les berges du Rhône est avalée à plus de 10km/H, ne pas faiblir !!!!

Arrivée 15km : je n’avais jamais trouvé les rives du Rhône aussi longues, ne pas faiblir !!!!! Arrivée 5 km : encore 9,5 km/H de vitesse instantanée sur le GPS, mon record personnel est à portée de lacets. Ne pas s’écrouler !!!!

 

8 H 31 : Entrée dans le palais des sports de Gerland sous les vivas de la foule, je peux enfin m’effondrer de fatigue et de plaisir. Les larmes ne sont pas loin, ne pleure pas guerrier …

Une nouvelle Sainté Lyon au palmarès je serre mon trophée, le graal, le tee-shirt de « finisher ».

La famille est là avec une petite cuillère pour ramasser les restes, je tremble de froid, je n’ai pas le courage d’attendre Scoth pour aller savourer au plus tôt une douche bouillante.

 

Une sieste et un bon repas plus tard, l’ami Scoth m’apprendra qu’il a lui aussi réussi à rallier l’arrivée, une belle aventure en commun.

 

Un jour, peut être, une délégation EP13 ???

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lun.

05

déc.

2011

ME-MO-RA-BLE dimanche 4 décembre 2011

Salut à tous (y compris ceux qu'on ne voit plus depuis belle lurette....)

 

Ce dimanche a été formidable.

On va commencer par Le lyonnais, qui a accompli un véritable exploit dans la nuit de samedi à dimanche.

8h30 et des poussières d'efforts, d'endurance et de persévérance pour rallier Saint Etienne à Lyon.

69 kms sous la pluie, dans la boue et qui plus est en pleine nuit !

Chapeau bas M Brun, tu es devenu la mascotte du club qui porte désormais bien son nom car tu es le plus endurant parmi les endurants du club.

On a hâte de connaitre plus en détail le déroulement de la course telle que tu l'as vécue de l'intérieur. Un petit post s'impose....

 

Difficile après cet exploit de parler d'autres choses, et pourtant, La fée et GEGE ont permis au club d'obtenir son premier trophée. Eh oui, un podium pour EP13 ! qui l'eut cru ?

Et pourtant ils l'ont fait et de quelle manière ! à 106 ans (à eux 2), le couple centenaire a parcouru les 10 kms en 52' et terminé à la première place de sa catégorie.

Bravo à eux et aux 2 autres duos ( Nath/Christophe et Véro/l'italien) qui n'ont pas démérité mais n'ont pas pu monter sur le podium à cause de leur jeune âge !

Trés belle course, qui, je pense, méritera qu'on y revienne encore plus nombreux l'année prochaine...pour faire d'autres podiums, qui sait ?

 

Bravo à toutes et à tous et je suis vraiment fier de vous.

 

Coach Marco

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ven.

02

déc.

2011

A LA RENCONTRE DE ‘’L’ŒIL DE VERRE’’

En ce dimanche d’automne indien un joyeux groupe de marcheurs a pris, au départ de Luminy, la direction des calanques pour aller à la rencontre de ‘’l’œil de verre’’.

« kézako ? » questionnait l‘assemblée. La réponse viendrait plus tard.

Habitués (presque tous) à crapahuter sur ces sentiers pierreux, accueillants, baignant dans une atmosphère odoriférante, ils ont avalé les kilomètres, qui photographiant, qui racontant d’anciens périples mémorables.

Les estomacs réclamant leur dû, une halte pique-nique fut décidée au bord de l’eau.

Frankie, notre éclaireur, en profita pour aller reconnaître le reste du parcours qui nous mènerait à l’œil mais, vu les difficultés annoncées, les efforts ne seraient pas gratuits.

Au menu non-exhaustif du jour : salades diverses, pâtes au thon, camembert, le tout arrosé d’un côte-du-Rhône bien fruité… et pain d’épice-café pour terminer.

Les plus courageux, Isabelle, Frankie, Stéphane, Marco et quelques enfants ont barboté dans l’eau cristalline puis tous ont cédé au doux appel du farniente. Seule ombre au tableau, le portable de Magali a profité d’un moment d’inattention pour filer à l‘anglaise (Allo ? Non, à l‘eau).

La troupe, une fois ravigotée, a attaqué l’ultime grimpette et, dans une facilité déconcertante alliant sens de l’équilibre et vélocité, a pu admirer ’’l’œuvre’’:

un magnifique œil peint sur la roche… sauf l’auteur de ces lignes qui, n’ayant pas, en pur breton, le pied alpestre, fut pris d’un vertige soudain, et posa benoitement son auguste fessier à seulement quelques mètres de l’ultime récompense.

Sur le chemin du retour Marco et Frankie, pince-sans-rire de service, ont eu le mot de la fin en cette belle journée : « faudra refaire cette sortie, mais en courant ! »

Tant qu’à faire, pourquoi pas de nuit ?

Composition du joyeux groupe: Valérie, Isabelle, Magali, Marc, Franck, Stéphane, Célia, Mathilde, Alexis, Paco, Tessa, Audrey et votre serviteur.

Gégé

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mer.

16

nov.

2011

Courir pieds nus

 

On n’est pas certain de savoir pourquoi on court. Mais grâce à Gégé on va savoir comment. Ou plutôt avec quoi. En résumé : avec … rien (ou presque).

 

En effet il nous rappelle que ce n’est pas par manque de moyens que le grand Zatopek s’entraînait nus pieds et que ce n’est pas non plus parce que Decathon n’est pas implanté en Afrique que les coureurs kenyans ont des chaussures très légères et très minimalistes.

 

Alors pourquoi donc tonton Gégé ?

 

Un article paru dans le magazine Zatopek a attiré son attention : il s’intitule « Retour à la case départ » et voici ce qu’il dit :

 

« Retour à la case départ : Depuis notre plus tendre enfance, nos pieds roupillent dans de douillets souliers. Tout l'enjeu consiste alors à les réveiller, à les renforcer et à ré-entraîner nos muscles afin qu'ils nous protègent efficacement des maux qui nous accablent, les tendinites par exemple. Daniel Lieberman (co-auteur d'une théorie selon laquelle l’espèce humaine se serait singularisée par rapport aux autres singes par sa capacité à courir longtemps) préconise une transition lente et graduée:


Commencez par marcher fréquemment pieds nus quelques centaines de mètres par jour puis augmentez doucement la distance (10% de plus par semaine au maximum) en restant très attentif aux signaux du corps et en stoppant immédiatement lorsqu’une douleur survient. Pensez aussi à étirer régulièrement mollets et tendons d’Achille. La transition peut prendre des mois. Enfin, sachez que la course à pieds nus fait déjà l’objet d’une nouvelle mode. Danny Dreyer, ultra-marathonien américain et adepte du taï-chi a développé une méthode, le chi-running, qui consiste à courir de façon naturelle et efficace. Sans chaussures !’’

 

C’est donc d’un pas (chaussé) que Gégé va se renseigner sur ce Danny et sa méthode pour nous en dire plus.

 

En attendant, selon un article paru dans runmygeek.com il apparaît clairement que la course pieds nus modifie radicalement notre façon de courir. 

 

Preuves scientitiques à l'appui.

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mar.

01

nov.

2011

Bilan du Marseille Cassis 2011

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jeu.

27

oct.

2011

Mon Marathon de Nougayork

En ce matin du dimanche 23 octobre ça caille dans la ville rose.

 

A la fraîcheur automnale s’est joint, en qualité d‘haricot blanc sur le gâteau au chocolat, le vent d’autan, le mistral local. Nonobstant ce désagrément je me dirige d’un pas type 3ème âge vers le point de ralliement des 5.000 fondus de bitume qui se préparent à fouler les chemins de la violette qui pour un relais, qui pour la 4ème édition des 42.195 mètres.

 

H-5’ : je vérifie pour la énième fois mon harnachement de jogger in the wind. Tout est ok. 9 heures pétantes au pays du cassoulet. L'Aline Adrén est bien là au départ.

 

Au starter, c’est parti ! Côté stratégie j’ai choisi d’accompagner la bande des 03.45, je serai vite fixé sur mon optimisme. Nous rentrons rapidement dans l’allure car le meneur n’a pas l’air de vouloir rigoler.

 

Le premier ravito avalé, par tradition un savant cocktail de gel et d’eau plate qui va se renouveler jusqu‘au bout du bout, la ville fait place à la pampa.

 

Le public maigrichon nous encourage en se réchauffant les mimines, les absents sont scotchés devant leur petit écran pour voir le coq gaulois ne faire qu’une bouchée du kiwi black. Je n'oublie pas qu'on est au pays de l’ovalie.

 

Le chrono ne s‘affole pas et le chœur chantonne qu’on est dans les temps, aux kilos succèdent les kilos sans problème aucun et voici que s’annonce la fin du premier semi. Un virage à droite toute…et on prend illico Eole en pleine tronche. Finie le farniente, va falloir retrousser les manches (m... j'en ai pas), accroche-toi Gégé ! Ce zef, comme on dit dans mon pays bigouden, aura au moins l'avantage de sécher mon marcel.

 

Au poignet le petit cadran égrène les minutes et les gouttes de sueur, c’est bon signe, sont toujours salées. Les semelles chauffent mais ne fument pas encore et les gels s’évaporent l’un après l’autre et c'est le moment où je rencontre mon pote Le Mur avec sa pancarte km30. Je l’ignore et, droit comme un I dans mes baskets, je passe fièrement mon chemin. Ouf, il n'a pas eu le temps de m'asséner son coup de bambou.

 

Le 7 étant mon chiffre fétiche je décide de me séparer de mes compagnons du jour au km35 et ralentis la cadence craignant de payer salement l’addition si je maintiens cette allure. Euh, à vrai dire, ma vieille carcasse aspire à souffler un peu.

 

En passant devant un troquet bruyant j’entends que c’est le kiwi qui a croqué le coq mais comme le repas a été frugal la déception est atténuée.

 

Et bientôt, à l’horizon, se découpe sur le ciel bleu azur la silhouette de la basilique saint-Sernin (un vrai poète). Ca sent bon. les supporters ont enfin déserté canapés ou comptoirs et c’est nombreux qu’ils laissent fuser les encouragements. Au pays d’Ariane c'est la moindre des choses..

 

Oh délivrance, voici l’annonce du 42ème. Instant capital, c’est l’arrivée au Capitole. Un dernier effort, un sprint à la Usain sur les dernières mètres, histoire de foutre un coup au moral à deux ou trois concurrents et, les bras en V, j’explose la ligne !

 

Au compteur : 3h 50’ et des poussières.

 

Et c’est avec la satisfaction du devoir accompli (les mollets sont pourtant suffisamment enflés) que, médaille autour du cou glorieusement passée, ultime ravito goulûment ingéré et membres inférieurs aux mains expertes d’une jolie brunette abandonnés, je regagne mes pénates pour me refaire une santé. Au menu du dîner, c’est Cassoulet.

 

Hummm...

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mar.

25

oct.

2011

Un dimanche au sommet de la sainte Victoire.

Jour de victoire, en effet, en ce dimanche 23 octobre malgré la défaite imméritée des bleus contre les blacks.
Pendant que nous gravissions les derniers mètres de l'ascension de la Ste Victoire, au niveau du Pic des mouches et ses 1011 mètres, notre Géronimo eupétreiziste tenait lui aussi sa victoire avec ce fabuleux chrono au marathon de Toulouse (3h50).
Bravo à lui et rendez vous à Barcelona en mars prochain pour l'objectif majeur de 2012. Cette fois-ci les futurs néo- marathoniens y seront et pourront inscrire leur nom à la plus prestigieuse des courses sur route.
Revenons à notre rando de ce W.E, tout le monde était de la partie, (enfin quand je dis tout le monde, j'écarte les sportifs du dimanche qui ont regardé la finale de rugby à la télé et les glandouilleurs habituels) y compris des petis nouveaux eupétreizistes en herbe prêts à faire le grand saut pour entrer au sein de la grande smala eupétreizienne.
Nous étions 23 au total, petits et grands à jalonner le sentier du Col des Portes qui mène au pic des mouches (mais pas celles du coach). Malgré un peu de vent et la grisaille de dimanche, la rando s'est bien passée même s'il faisait un peu frisquet sur le toit de la Ste Victoire pendant le pique nique.
Fort heureusement, le lyonnais et Aziza (l'épouse du sorcier keynian) avaient tout prévu, vin rouge et pin d'épices à volonté nous ont bien aidés à tenir le coup.
La prochaine marche est programmée le 20/11. Même si tout n'est pas bouclé, elle devrait se dérouler à la Ciotat après la course nature de 17kms.
Venez nombreux à la course et à la rando.
Nous bizuterons les bleus.
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sam.

08

oct.

2011

Sonate d'Automne

 

Il était une fois six paires de cuisses fatiguées d'avoir résisté, gravi et pédalé face au mistral. Et il soufflait le bougre ! Les plus légers ont bien failli être emportés dans les ravins ou les taillis. Les brushings ont fait long feu et les casquettes ont virevolté. Certains ont même déployé toute leur envergure pour s'essayer au vol du cormoran. En vain.

Comme le montrent les photos, c'était fête d'automne, car L'Ogre et Speedy étaient de retour. Le premier sur deux roues, à défaut d'avoir trouvé une rotule d'occase. Le second bien d'aplomb sur ses chevilles et retapé nickel. Au fait, on ne les appelle plus L'Ogre et Speedy, mais Patrocle et Achille. C'est un peu délicat de dévoiler sur ce forum ouvert aux quatre vents le pourquoi de la chose. Mais la bibliothèque idéale d'EP13 recommandait un excellent ouvrage sur la mythologie (cf post « La rentrée culturelle », qu'il est vivement conseillé de consulter). Surtout, que les choses soient bien claires, c'est le Coach tout puissant qui leur a attribué ces nouveaux petits noms mignons... A se demander si ce n'est pas un moyen détourné d'en remettre une louche pour un marathon en Grèce.

Sinon l'automne est bel et bien arrivé, les arbres jaunissent et roussissent, tandis que les arbouses rougies finissent glorieusement leur existence en délicates bouchées de résistance... Un nouveau club est sur le point de voir le jour : Epicure et Poésie 13. On vote ?

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mer.

05

oct.

2011

L'Ecclesia du 16 septembre 2011 ap JC

Chers Eupétreizistes,

 

Notre assemblée souveraine s’est réunie le 16 septembre dernier chez Gilbertus, illustre restaurateur, conjoint de la fée, d’Arlette, de Solange et probablement de bien d’autres créatures imaginaires.

A cette digne assemblée, étaient présents les citoyens eupétreizistes et par dérogation certaines de leurs charmantes compagnes.

La réunion s’est déroulée, dans l’Agora du Rowing club of Massilia sous la colline du Pharo dans un espace somptueux ouvert sur la mer méditerranée et autour d’un fastueux apéro.

Il a été question pendant cette Ecclesia de régler les affaires courantes (approbation des comptes, politiques intérieures) et d’acter la démission du citoyen Zébulus et de la citoyenne mouche du coach du Grand Comité Directeur.

Ont été élus à ce GCD, deux hauts stratèges : La Féebulus, et notre Dieu vénéré à tous : Zeus.

Ayant reçu tous deux une bonne éducation, ils ont appris l'art oratoire, ils connaissent la rhétorique, l'art de bien parler, et la dialectique, celui de bien raisonner. Ils auront dès lors en charge les grandes affaires politiques d’EP13 et notamment le pouvoir tant convoité de l’information.

Oui, chers citoyens, l’information passera par eux, les clés de Pyramide leur sont confiées.

J’espère qu’ils en prendront bien soin et qu’ils nous feront partager les meilleurs moments des activités sportives, lyriques et festives d’EP13.

Cette Ecclesia aura été surtout l’occasion de se retrouver tous ensemble autour d’un banquet, d’accueillir les nouveaux citoyens (Géronimus, madame météo, Daltonus et notre ostéokivaavoirduboulos), de revoir nos blessés de guerre de longue date (Darlas, Speedus et Rotulus) et de partager un moment agréable en bonne compagnie.

Je vous souhaite de grandes épopées et de grandes victoires pour la nouvelle saison qui s’annonce palpitante.

Votre dévoué Président,

Coach Marcus

 

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mar.

04

oct.

2011

Compte rendu (2ème partie)

Les trailers de Porquerolles (30 kms)

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ven.

30

sept.

2011

Compte rendu des courses du dernier week end

Partie 1 : Carro / Carry - 14,2 kms

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jeu.

29

sept.

2011

Driiiiing ! C'est la rentrée culturelle....

 

La rentrée culturelle, c'est aussi pour les sportifs. La tête et les jambes forment un tout harmonieux, à ne négliger en aucun cas. Marco s'occupant fort bien des dernières, je me permets d'apporter un peu de nourriture choisie à vos esprits curieux... Et ce faisant, de servir un plat chaud à Pyram qui crie famine !

 

A lire, à voir, à entendre, la sélection fait la part belle à certains héros que nous connaissons plus ou moins bien. Qu'il serait parfois opportun de connaître davantage. Cette liste est non exhaustive, chacun peut bien évidemment la compléter ou la mettre à jour. Au pire, elle vous donnera de judicieuses idées de cadeaux...

 

Lectures :

 

Fantastique

  • « Gare au yéti ! » De Geronimo Stilton, Albin Michel jeunesse

  • « Yéti, du mythe à la réalité ». De Reinhold Messner. Ed Glénat

  • celui permet de faire d'une pierre deux coups, je lui décerne 3 pyramides : « Yéti, ogre et dragon à chatouiller » Ed Flammarion Père Castor

  • Complètement d'actualité, « L'absence de l'ogre » de Dominique Sylvain. Points polar, Poche

  • « L'ogre gentleman » de Praline Gay-Para. Syros jeunesse

 

Roman

  • « L'éducation d'une fée » de Didier Van Cauwelaert. Poche

  • Pour les fans d'Haruki Murakami, son «Autoportrait de l'auteur en coureur de fond » Ed Belfond

     

BD

  •  « Neferour le chat » de Trillo. Ed Erko

  • «  Fée d'hiver » de Jim Butcher. Ed Milady

 

Mythologie

  • « L'archéologue et le mystère de Néfertiti » de Pierre Boulle. Ed Le Cherche Midi

  • A vérifier, « Néfertiti la parfaite », de Nick Drake. Pocket

  • Plus généraliste « Mythologie égyptienne » de Nadine Guilhou. Poche

 

Mémoires

  • « Les mémoires de Zeus » de Maurice Druon. Poche

  • « Mémoires de Géronimo ». Ed Maspero
  •  « Anecdotes en pagaille d'une globetrotteuse aventureuse »  Ed Vent d'Ouest  (pour commander)

 

Sport

  • « Le métier de coach », de François Delivré. Ed Eyrolles

  • « La nutrition du sportif » de Julien Venesson. Ed Souccar

  • « Savoir s'étirer » de Colin Carrio. Ed Souccar

  • « Messi, la légende » de Luca Caioli. Ed du Rocher

 

Ouvrages divers

  • « How to be a Kenyan » de Wahome Mutahi. Ed East african production

  • « La plomberie » de Thierry Gallauziaux. Ed Eyrolles

  • « Comment prévoir sa météo » de Louis Bodin. Ed Plon

  • A offrir à l'Ogre en prévision de l'afflux attendu de nouveaux « Dictionnaire anecdotique des surnoms et sobriquets » de Michel Bracquart.

 

 

Quelques CD

 

 

Des DVD et films à revoir

(on pourrait faire ciné-club le 5e jeudi de chaque mois ?)

  • La série culte « L'homme qui valait 3 milliards », pour retrouver Darlo-Steve Austin

  • Avec Huggy les Bons Tuyaux, une autre série mémorable, « Starsky et Hutch »

  • Et bien sûr les épisodes de « L'homme invisible »

  • « La chevauchée fantastique » de John Ford, pour galoper au côté de Gégé

  • La trilogie « Marius, César et Fanny » de Pagnol. Juste pour la partie de cartes avec Mr. Brun

  • En hommage à Darla, « Les Bronzés » s'imposent

 

Au cinoche

 

 

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jeu.

25

août

2011

Fartlek, but very very far

Hier, les Eupétreizistes présents ont eu droit à une séance pas tout à fait comme les autres.

 

Cachés derrière le château de Pastré, ils ont essayé de ne pas se faire trop trop remarquer. Mais ont quand même traumatisé deux braves dames et leurs chiens en déboulant comme des sauvages dans un sentier. Dommage qu'ils n'aient pas paradé davantage, car le record de nombre de tee-shirts aux couleurs du club était en passe d'être battu. EP13 aurait pu faire des émules – c'est un très joli bleu en effet.

 

« Fartlek » a asséné le boss dans un Suédois parfait. « Sir, yes, sir » ont-ils répondu en cœur. Ils n'auraient peut-être pas du. Mais personne n'avait de dictionnaire Français-Suédois à portée de main. Sur la toile, tout est soudain plus clair : jeu de course alternant des phases de sprint anaérobie et des phases calmes d'aérobie. Ah..... OK !

 

Coach Marco a fixé la règle de ce jeu de course : chacun devra, le temps d'une belle boucle, décider des mouvements, du tempo et des figures imposées au reste de la troupe.

 

Cela n'a pas trop mal commencé, de manière assez classique : pas-chassés élégants et aériens, TFGN (talons-fesses-genoux-menton), sauts en extension, sprints, course tricotée à l'endroit, à l'envers, au point de croix, avec ou sans grosses cotes...

 

Puis il y a eu les mouvements de hockey sur glace avec Le Kenyan, et ils ont balayé la poussière...

 

Néféroura a ensuite voulu faire courir le troupeau en marche-arrière dans une montée. Osé !

 

La fée a alors sorti sa baguette pour mener la danse à sa manière : pas de deux pour la bourrée et la valse, puis des slows langoureux en solo et en reculant. Tout allait encore à peu près bien.


Mais là où tout est parti à vaux-l'eau, c'est quand Le Yéti a pris son tour de coach. Exercices et explications empreints d'une belle pédagogie pour commencer, puis gros délire. « Loup ! » a-t-il crié avant de se ruer sur les brebis qui s'égayaient sur son chemin et sautillaient tant bien que mal sur les cailloux. Quand il eut attrapé tout le cheptel, il décida de filer la métaphore avec une partie de saute-mouton. Il y eut bien quelques récriminations. Mais bon. A bout de souffle, le troupeau s'est plié à la consigne, avec force gloussements et bêlements. Et là, ziiiiip, Néféroura dérape sur le dos nu et glissant du Kenyan. Forte émotion pour une petite commotion. Certaines décident de passer leur tour. Ce n'est pas le cas de Pascale, la copine de Monsieur et Madame Brun. Ses sauts effectués, elle s'aligne dos rond. Et là Monsieur Brun veut faire son malin et sauter sans les mains. Et rabote l'ex-possible nouvelle recrue. Au prix du nez refait par les temps qui... courent !

 

Pour sauver les meubles et faire diversion, Le Yéti annonça alors que les festivités et dévotions dédiées au Dieu Fartlek se termineraient par une course en couple. Bon, c'est lui qui les a composés les couples, hein. Il n'a pas voulu séparer ceux qui le sont à la ville, Darladiladada et Darladilododo, ainsi que les petits Bruns.

 

Coach Marco a élégamment pris le bras de ladite Pascale. Inutile de préciser que ce ne sont pas les meilleurs qui ont gagné, mais ceux qui couraient le plus vite. Cqfd.

 

Et parce qu'ils le valaient bien, tous ont ensuite piqué une tête au Bain des Dames (à ce sujet, celui des dames, se reporter au post « Week-end colline »).

Avec tout ça, si Pascale adhère au club, c'est que :

  • elle est aussi fêlée que le reste du club

  • quelqu'un lui fait subir un horrible chantage

  • elle aime les danses de salon

 

 

Avé Fartleck, ceux qui ont souffert te saluent bien.

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ven.

19

août

2011

week-end colline...

Ha rien ne vaut une petite balade en colline l’été à la fraiche (matin ou de nuit), pour récupérer des chaudes séances sur pistes de la semaine. Du sentier du Président (par mistral tiède) à Cassis nous avons sillonné de haut en bas les calanques. Certains vieux loups proposent même d’installer le siège EP13 au sémaphore. Les cuisses pleines de sensations des images et des souvenirs plein la tête,  c’était les vacances avec EP13 Airlines.

 

SpaguYéti.

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dim.

31

juil.

2011

Garder la foi

 

Chères frères, chère sœurs, les tempêtes traversées ces derniers temps ne doivent pas nous égarer, ni nous faire perdre de vue nos principaux objectifs : bien rire, faire de belles sorties et, les miracles n'étant pas totalement exclus, peut-être grimper sur un podium (une 3e marche nous donnerait tout bonnement des ailes).

Je suis bien d'accord avec vous, les prières ne sont pas d'une utilité avérée. Les cierges non plus. Dans le doute, les enfants de chœur que nous ne sommes pas ont donc tout intérêt à préférer les sorties dominicales, chemin de croix dont l'efficacité est directement accessible aux esprits cartésiens. Nous en avons encore fait la preuve ce dimanche, gravissant le Golgotha dans une même communion physique et spirituelle. Les visages illuminés que les photos montrent en sont la pieuse illustration.

Ces mots ne sont pas jetés pour vous mortifier, mais pour vous rappeler que s'alignant sur le calendrier de l'OM, les entraînements d'EP13 pour la saison 2011-2012 ont repris.

Il faut donc dès à présent renouer avec les grand-messes dominicales, sans oublier ses missels à crampons et sa burette remplie d'eau fraîche. Si ce dimanche, le diacre Cédric nous montrait encore le chemin à suivre, dès la semaine prochaine c'est coach Marco qui guidera de nouveau nos pas.
Amen.

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sam.

09

juil.

2011

Sur l'ogre en particulier, et en général

La présentation serait incomplète si l'on n'y ajoutait le portrait de l'Ogre, rapporteur de toutes les turpitudes qui agitent ce groupe, pourfendeur de la justice et de la loi de la majorité (du plus fort, s'entend). Mais ne nous égarons pas, voici ce qu'il faut en savoir, en quelques lignes.

 

« Membre influent de la Bright Human League, cet as du clavier joue du verbe aussi facilement que de la fourchette. Il nous mitonne régulièrement de savoureux entremets, qu'il ne faut pas hésiter à lire entre les lignes, ni même entre les repas. Sa verve est pyramidale, elle est l'opium qui lui permet de garder le cap en dépit de trois fameuses minutes qui ont été fatidiques à son ego.

 

Sous ses airs débonnaires, l'Ogre est multiple, Bob en sait quelque chose, qui à tout bout de champ s'escrime à encourager son patron à l'insu de Roger qui, lui, prend un malin plaisir à la démotiver (mais c'est parfois l'inverse). Dégommer le record détenu par *** est l'un de ses principaux objectifs de la saison. Mais la *** en question a jeté un sort de chondropathie fémoro-patellaire sur sa rotule, sans même recourir à sa plume, quoiqu'il en dise (du mal, en « général »). Donc il enrage, ce qui est légitime pour un ogre. En attendant, pour tuer le temps et verrouiller l'angoisse, il s'adonne pleinement à un autre sport : la joute verbale. Et dans cette discipline, il a atteint un niveau qui en équivalent minutes, est... fort honorable !

 

Ce Schrek des villes possède d'autres qualités. Civil et courtois, il sait donner de sa personne pour gagner les faveurs du coach. On lui doit la livraison de ces jolis tee-shirts collectors, très cotés chez les voleurs. Et ce blog que jalousent tous les cercles littéraires et clubs handisports de Marseille et de Navarre, dans lequel il avance masqué, tel Zorro, sous le pseudonyme de Zouebmaster. En général de gauche, il milite à sa façon, mais n'a pas encore annoncé quel serait son cheval de bataille ».

 

In WWW-2011, « Who's Who of the World »

 

 

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sam.

02

juil.

2011

Résultats du sondage

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mer.

29

juin

2011

Petit guide pour les nouveaux

Devenir membre d’Endurance Passion 13 peut sembler facile a priori : on voit le Président Marco, on écoute sagement son aimable discours, on lui refile un petit chèque, on reçoit un magnifique Tee Shirt en échange et pif paf poum le tour est joué.

 

Pas si simple.

 

Il faut aussi apprendre à connaître les autres membres. Et là ça se complique un peu. Cette petite notice permettra donc aux nouveaux membres de gagner un temps précieux.

 

Il faut d’abord savoir que, comme tout le monde, chaque membre a un prénom. Mais on ne l’utilise que lors des événements officiels, ce qui est rare, ou pour s’engueuler, ce qui n’arrive jamais. De sorte que chaque membre a un surnom censé lui aller comme un gant ce qui est plus pratique pour le reconnaître immédiatement sans qu’il soit besoin de le décrire.

 

Mais une règle a toujours des exceptions. Et celle-ci ne déroge pas à cette règle. En effet certains n’ont pas encore de surnom … ce qui ne saurait tarder en l’état des lettres de réclamation dont le Comité Directeur est assailli.

 

D’autres aussi ont un surnom qui ne leur va plus, par exemple l’Homme Invisible ne l’est plus ; on ne voit d’ailleurs plus que lui et encore faut-il courir vite.

 

D’autres encore ont un surnom historique ou géographique : tel est le cas du Yéti qui doit cet alias non pas au nombre de poils qu’il n’arbore ni sur la poitrine ni sur le crâne mais à une épique épopée de décembre 2010 l’ayant contraint à parcourir 69 kms dans la neige. Tel est aussi le cas du Lyonnais qui a la particularité d’avoir aussi un deuxième surnom : Monsieur Brun. Citons aussi dans cette rubrique le Kenyan dont les incessantes périgrinations font couler beaucoup d'encre.

 

Après il y a ceux qui ont un surnom en rapport avec leurs extraordinaires capacités physiques : on pense par exemple à Zébulon capable de dévaler les pentes par bonds de plusieurs dizaines de mètres, ou encore à Speedy Gonsalez pour sa rapidité légendaire bien qu’il pourrait bientôt prendre temporairement le surnom d’Achille à qui il s’intéresse beaucoup depuis quelque temps.

 

Au passage il faut aussi savoir que certains changent de surnom à leur insu : c’est ainsi que Néféroura, déesse égyptienne du transport, s’est faite appeler sans le savoir du nom d’une déesse hindoue avant d’adresser une lettre de réclamation pour se faire rétablir dans ses droits. Ce qui est donc toujours possible. C’est important de le souligner.

 

Sinon il y a aussi ceux dont le surnom évoque la spécialité.

 

Pour le Coach c’est assez facile. Huggy-les-bons-tuyaux aussi puisqu’il est plombier dans la vie civile et qu’il grince un peu. Idem pour Monsieur Météo qui a en permanence l’œil rivé sur les prévisions établies à l’attention des véliplanchistes. Pour le reconnaître c’est facile : quand il y a du vent il n’est pas là.

 

Nefertiti excelle quant à elle dans l’édification de pyramides de gainage. Le Messie est un excellent joueur de foot et il promet beaucoup. Quant à Darladirladada elle doit son surnom à ses activités au ClubMed mais il faut bien dire, en toute confidentialité, que, tout à fait au début, quand elle n’était pas encore entraînée, la Fée, dont nous aurons l’occasion de reparler, proposait qu’on l’appelle, non sans perfidie : GOéland ou G.O. stationnaire. Ce que l’intéressée ne saura jamais. Heureusement.

 

Il y aurait beaucoup à dire sur la Fée. Ne vous méprenez pas, la Fée fait fi de toute magie matérielle qu’elle estime trop vulgaire. Mais elle est capable de tout. Comme du pire. Sa baguette magique ? C’est la plume de ses ailes. Quand sa plume est légère, un trail exténuant devient une poétique promenade de santé et un raidillon à hurler de douleur se transforme en une jolie descente fleurie. Mais faut-il dire que parfois sa plume est trempée dans le venin du premier crapaud venu et que, du coup, la Fée raille, la Fée tide, voire même la Fée rmente ? Aussi la reconnaîtrons nous aisément au fait qu’elle voit du BHL partout où il n’y en a pas. Et qu’elle fume.

 

Une dernière chose pour être tout à fait complet. Il faut savoir que les membres peuvent, en plus de leur surnom, posséder un ou plusieurs alias voire même se dédoubler en deux personnes ayant chacune un sobriquet. Nous citerons ici Solange et Arlette, Agnan et Eudes, Bob et Roger ... Une exception notable : Agnan peut aussi être utilisé par plusieurs membres simultanément. Tout dépend de ce qu’ils ont à rapporter.

 

Bon je crois que tout est maintenant très clair et que les nouveaux ne pourront plus dire qu’ils ne s’y retrouvent pas.

 

D’ailleurs il va falloir se pencher sur les cas personnels de Hocine, Thierry, Gégé (dont c’est déjà pas le vrai prénom), Christiane et Jessica.

 

La souplesse de cette dernière ayant été impressionnante, la Liane tiendrait déjà la corde.

 

L'Ogre

 

PS :   Bien entendu nous n'oublions pas les absents et notamment notre Globe Runneuse qui se reconnaît aisément à l'empreinte indélébile qu'elle laisse systématiquement dans le coeur de ceux qu'elle approche. Snif

 

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ven.

24

juin

2011

Sondage

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jeu.

09

juin

2011

L'appel du 9 juin

Clickez sur l'image pour aggrandir.

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jeu.

26

mai

2011

Tout sur les blessures du coureur

L'infirmerie est pleine à craquer actuellement : 

- Nefertiti (ligaments croisés) est en phase de longue rééducation;

- Neféroura (béquille) s'en remet à la clémence des pharaons 

- Monsieur Météo (contracture) se détend au Sénégal

- Le Yéti (genou droit) joue à cache cache avec la douleur

- Speedy Gonsalez (tendon d'Achille) relit la "Guerre de Troyes n'aura pas lieu"

- Huggy les bons tuyaux (lumbago) grince en grimaçant

- La Fée (tendinite de la hanche) fait inutilement du grec

- L'Ogre (tendinite du genou) grossit à vue d'oeil.

 

Alors de deux choses l'une :

- soit on ouvre une section Handisport;

- soit on suit attentivement les bons conseils du Coach et bientôt à nous les joyeuses gambades dont nous sommes si friands.

 

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lun.

09

mai

2011

Incantations !

O douleurs, mauvais sangs,

Epargnez nous vos rages !

Laissez nous, Endurants

Galoper comme des barges !

 

Que la malédiction

Qui décime nos rangs

Cesse enfin ses ravages

 

Que le Ciel soit clément

Et que le mauvais vent

Chargé de noirs nuages

Change enfin de rivage.

 

Que de la Fée, la plainte

Soit écoutée des saintes :

 

« Je maudis l’osthéo

Qui m’a laissé accroire

Qu’à ces pénibles maux

J’allais enfin surseoir

 

J’ai couru ce dimanche

Sans limites ni raison

Et ressens dans ma hanche

De nouveau le poison

 

Que si du stade, les dieux

Sont miséricordieux

Qu’ils aient, de mes baskets,

Pitié.  Que j’aille mieux !

Que de nouveaux chronos

Je reprenne la quête. »

 

Que d’Achille, le tendon

Se renforce pour de bon.

Que les ligaments cessent

Leurs tergiversations.

 

Que les dos se redressent

Que les nerfs se gainent,

Les rotules s’articulent

Et les genoux s’activent.

 

Fuyez, maux et pansements,

Car ... Turin nous attend !

 

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mer.

04

mai

2011

Duathon de Saint Cyr : la symphonie fantastique de l'ami Rémy

Courage, Humilité, Ténacité pourrait bien être la devise d’Endurance Passion 13. C’est en tous cas les sentiments que nous inspire Rémy qui vient d’écrire, à l’occasion du Duathlon de Saint Cyr auquel il a vaillamment participé le 1er mai, une nouvelle page dans la grande histoire de notre Club, petit par la taille mais pas par le talent. 

 

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mar.

03

mai

2011

Pellicùlas della paella fiesta de Carlotta

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Toutes les niouses, rien que les niouses

sam.

12

déc.

2015

Témoignages de la bande des 7 del maratona di Firenze

Six courts-métrages et un long-métrage en partie censuré (mais vous pouvez demander l'intégralité du texte à l'intéressé si vous le souhaitez).

Nous débutons par le témoignage du poète de la bande : Gégé

 Gégé

Dans le creuset de l’art flamboyant florentin sept paires de gambettes eupétreiziennes ont cheminé cahin-caha (plutôt caha) tout au long de la ‘’ ligne idéale ‘’ en ce dimanche automnal.


Sous une météo clémente et sur un terrain roulant parsemé de quelques pavés patinés par les pas de Botticelli et de ses disciples, notre spécialiste féminine du trail a vaillamment aspiré notre petit groupe (sauf un élément qui a craché ses poumons à mi-parcours) jusqu’à la Piazza Santa Croce. Médaille au cou les finishers ont regagné leurs pénates  dans les pas hésitants d’un coach quelque peu déconfit par sa prestation avec en ligne de mire les agapes finales chez Zà - Zà .

Totof 

Bon,

Encore un grand et LONG moment dans une ville très jolie et des italiens très sympas.

Je ne vais pas vous raconter que je me suis épanoui sur le plan sportif , c’est même tout le contraire , une vraie galère avec jamais le moindre plaisir

Par contre sur le plan humain il n’y a rien de plus fort , c’était un vrai moment de partage avec les coureurs mais surtout la bande EP13 toujours soudée et attentionnée avant pendant et après la course


Au départ ,Un coureur qui était devant moi avait écrit sur son maillot : '´Le marathon 30km con le gambe , 10km con la testa  ,2 km con il cuore et 195 M con le lacrime '´

J’aurais tant aimé connaître ça.

Moi c’était 35km avec mes jambes et 7km 195 avec mes crampes

Ah que les pavés de Florence sont beaux !! ....

A l’arrivée j’ai dit au Coach plus jamais ça, je ne suis pas fait pour ce type de course

La colère passée je le pense toujours, je vais me contenter de semi et peut être qu’un jour

j’irai jouer dans la cour des grands

Arrivederci

Véro 

Au risque de faire un récit sans la verve à laquelle nous ont habitués nos journalistes et autre ogre, je me lance…


Nous étions finalement plus que sept à partir pour l’aventure florentine, après de multiples défections, sept oui mais encore moins nombreux en forme (GG bien sûr au-dessus du lot). Nous nous sommes retrouvés pour un premier briefing (et dernier au complet puisque nous avons perdu Stéphan en chemin) samedi midi…Un après-midi ensuite bien chargé pour visiter au pas de course (ou plutôt en stoppant tous les 15 minutes pour se recompter) la belle cité. Et puis le soir, un bon plat de pâtes accompagné soit de bière soit de vin toscan pour les filles.


Le matin du dimanche, je me lève avec une appréhension (pas l’angoisse habituelle d’un matin de course), je vais avoir du mal à finir avec cette douleur sciatique qui me lance, c’est sûr. Mais mon coach prévenant (ou prévoyant) me propose de le courir ensemble, et du coup ça va mieux.


On se dirige donc à 6 (toujours pas de stéphan) vers le départ. Marco, Nat et moi prenons le départ ensemble, allure habituelle. On perd Nat au premier ravitaillement. Et nous voilà tous les deux. Après quelques soucis pour se retrouver (arrêt de Marco et cerveaux mal accordés) nous passons le premier semi assez sereins. Quelques kms après, ça n’est pas mon genou ou ma cuisse qui lâche mais le mollet de Marco. Nous avons donc ralenti, puis ralenti et finalement marché. Un sursaut de force vers 35kms pour rejoindre Philippe, et puis non on n’y arrive pas, on le laisse partir…


On finit par boucler ce marathon en 4h23, fatigués…On retrouve les autres, heureux d’en avoir fini eux aussi, et Stéphan le soir finalement pas perdu…


A quand le prochain marathon ?

Phil 

Mais que dire de plus qu'une expérience formidable avec des personnes toutes aussi formidables ......

Un pur moment de bonheur et de souffrance ... et puis aux environs du 35eme KM une voix douce retentit .... Philippe, Philippe

Sans jamais penser à aucun moment pouvoir être aussi célèbre à plusieurs centaines de KM de chez moi, je continuais mon chemin....

Quand soudain une main sur mon épaule ..... C'était Coachette

Et le coach dans tout ça ? A LA RAMASSE !!!!!!!!!!!!! Mais non c'est la faute d'une vieille blessure de guerre rassure toi ;) ;) ;)

Toujours très rassurant et motivant c'est sur SES mots (et ceux de Coachette) que j'ai enfin trouvé la force de passer cette foutue ligne d'arrivée au bout de plus de 4h 15 (à peu près) d'efforts abominables.

ET ENFIN LE RESTO ....... Au menu cote de bœuf........ " Bisteca "en Italien (1,2 Kg s'il vous plait.....) Et pâtes italiennes MMMUUUUUUUMMMM

Je tiens à remercier l'ensemble des participants et mentions spéciales à GG et Nath qui nous ont encore donnés une belle leçon  ........

Quand à Stephan je préfère ne pas aborder le sujet ........ Trop compliqué ce garçon ;) :):):):)

Et enfin un grand merci à mon pilote sans qui rien de tout ça ne serait arrivé .....

Nath 

Je voulais visiter Florence en novembre, et j'ai - pas vraiment - visité Florence en novembre ! Ou alors, au pas de course entre les km 32 et 41,9 quand je craignais que mes jambes ne se transforment en marbre  à l'instar de celles des statues entraperçues alors que je comptais mes pas, me répétant le mantra que Gégé m'avait appris entre les km 5 et 32 :"chaque pas est un pas en moins".Bon, je ne les ai pas tous comptés - mes pas - car je me suis embrouillée mais au final on s'est bien - presque - tous retrouvés au pied du lion et le soir chez Zaza où ont défilé les côtes (de bœuf), les pavés (de thon) et les pantoufles (euh, non les chaussons). Rien de tel que la cucina fiorentina (rien à voir avec the cooking way of life new yorkais) pour vous remettre d'aplomb une troupe d'EP13 post marathon.


PS : les T shirts par contre sont vraiment moches comparé aux new yorkais, et même comparés à rien du tout : les italiens peuvent aller se rhabiller !

Steph 

FLORENCE BITCH

Avis aux lecteurs : Certaines parties du texte original ont été volontairement censurées.

Vendredi 27 novembre 2015. Marseille. Quartier des 5 avenues. 5h30.
L’alarme de mon téléphone m'hurle de me lever. Trop loin, trop faible, pas encore.
5h47. Je sursaute. Je me lève.
Un verre d’eau. Quatre tranches de quatre-quarts. Trois clopes. 50 pompes. ½ rail de coke. Une douche. Un sac avec des fringues. Mes pompes de sport. Mon bermuda multitâche.
Me voilà paré pour Florence........(partie censurée avec Rosalita)
6h43. J’envoie un sms au coach pour le rassurer : « Je pars, à tout de suite ! »
Dans le métro, les gens ont des têtes de médicaments. Je me demande s’ils sourient quand ils se brûlent.
7 heures passées. La bouche de la RTM me recrache Boulevard Perier.
Au loin, une voiture en warning. A côté, la coachette fait les cents pas. Je crois que j’accuse un léger retard.
Ma clope écrasée, je m’engouffre dans l’habitacle et tombe face à face avec Toad* : « Salut, moi c’est GG ! »
Un bonnet de laine enfoncé jusqu’aux maxillaires, un sourire à la Fernandel et des yeux montés sur rotule… Une première question hante mon esprit. Comment stocke-t-on autant d’énergie dans un si petit corps ?
Au volant, Coach Marco rumine mon retard. Quelques minutes plus loin, Nath nous rejoint. Cap sur l’Italie. Une heure de route. Mon esprit vagabonde dans le décor de la côte bleue.
Un panneau Saint-Laurent du Var m’arrache à mes rêveries.
Besoin d’une clope, besoin de finir le ½ rail de coke qui traîne son ennui dans ma poche de chemise, besoin de m’isoler.
De son côté, le coach veut continuer à rouler. Pas de souci. Je lance la mutinerie.
Moi (en regardant Nath et Toad) : « Ohhh, vous n’avez pas envie de pisser ? »
Eux (en chœur) : « Oui, ça commence à presser ».
Manque plus qu’à associer la coachette à notre insurrection et dix minutes plus tard, notre carrosse bifurque vers l’air de repos.
Stéphan 1, Coach 0.
2 clopes. ½ rail de coke dans le moteur. Un bain de soleil et un pipi pour la vidange.
Me voilà ragaillardi. Retour dans la voiture.
Moi : « Vous connaissez le jeu des 5 ? »
Eux : « Non… »
Et voilà le club des cinq reformé le temps d’un week-end. Rires. Vannes. L’ambiance est bien plus cool que je ne l’aurais imaginée. Un peu plus et je me réconcilierai avec l’humanité.
Notre DeLorean transperce deux, trois montagnes. L’Italie et toutes ses promesses d’aventures s’offrent à nous.
La démocratie a tranché, on décide d’aller goûter le café de nos voisins liguriens.
Mes compagnons sont le nez dans leurs breuvages. J’entreprends un cours de langues avec la barmaid. Casquette sur la tête, tablier serré sous lequel on devine de gros seins pommelés, lèvres charnues et yeux en amandes… la froideur du visage d’Andrea s’efface pour un large sourire quand je lui lance un « Per favore » à l’accent parisien.
Grâce à la belle, je me sens l’âme d’un polyglotte. Mais nous devons déjà repartir et le mari d’Andrea sorti de nulle part me fait comprendre d’un signe de tête que je ferai bien de rejoindre mes amis sur le parking.
Triste de quitter ma prof, je rentre dans la voiture et décide de faire le reste du trajet avec ma musique pour seule compagne.
Vroum. Vroum. Pouic. Pouic. Tut. Tut.
17h. Notre auto pénètre les contreforts de Florence. Le ciel est gris, les murs aussi.
Pas vraiment l’image que j’avais de la Toscane.
Une fois à la gare, je quitte mes amis et saute dans un taxi pour regagner mon Hilton Metropole où une fastueuse chambre king size n’attend que moi et tous mes vices.
Check in.
Le réceptionniste : « Mister Rafaélé, wellcome to the Hilton Metropole. 
Did you had a nice flight ? »
Moi : « Laisse tomber Massimo, j’parle pas anglais et j’suis venu en caisse. Fais péter les clefs de la chambre. »
Le réceptionniste (l’air d’une poule face à un râteau): « ? »
Moi : « The key little boy… »
Le réceptionniste : « Room 304. Enjoy your stay »
Moi : « Merci kiki. »
Déballage des valises. Attaque du mini bar. 2 whiskys coca et saut sous la douche.
19h40. Je m’engouffre dans un taxi. Direction l’aéroport. Il me faut récupérer la jeune femme avec qui je compte passer ce séjour florentin. Son prénom ? Awa.
Dès le début, j’aurais dû me douter que c’était une mauvaise idée. D’ailleurs, le coach m’avait prévenu : « Tu ferais mieux de venir seul ou de venir avec ta femme… Au moins, tu serais concentré sur ton marathon. »
En plus Awa, c’est couillon comme prénom, ça se lit de la même manière à l’endroit comme à l’envers. Je sentais bien que toute cette affaire allait sacrément manquer de relief.
Le taxi pile devant la porte des Arrivées de l’aéroport. Seule, debout dans le vent glacé de Florence, du haut de ses longues jambes interminables Awa me toise en mode vénère.
Je me rends compte que je n’ai pas rattrapé mon retard de ce matin.
Moi (en récupérant son ENORME valise rose) : « T’as mis tes cousins là-dedans ? »
Elle (en scrollant nerveusement son téléphone) : « Franchement, c’est un manque de respect de me laisser poiroter plus de 20 minutes dans le froid. »
Moi : « T’inquiète p’tite, je me rattraperai tout à l’heure. »
Retour à l’hôtel. Elle envisage de ranger toutes ses affaires. J’entreprends d’explorer le bar de la réception.
45 minutes et 3 whiskys plus tard, je remonte dans la chambre.
La tension est à son comble. Awa a égaré son iPad.
Moi : « Passionnant, on va bouffer ? »
Elle : « J’appelle ma sœur pour qu’elle aille récupérer les clefs de ma chambre chez ma copine et qu’elle vérifie que j’ai bien oublié l’iPad à Paris. »
Moi : « Pourquoi t’as pas filé les clefs de ta chambre à ta sœur ? »
Elle : « Parce que je ne veux pas qu’elle aille fouiner en mon absence. »
Moi : « Charmant… »
Après 2h de palabres entre Florence et Paris, de larmes et d’angoisses pour la ridicule tablette, nous pénétrons enfin dans la grande salle vide du restaurant de l’hôtel.
Normal, il est 22 heures passées.
Tandis que nous jetons un sort aux Hilton Burgers, elle me raconte ses péripéties amoureuses avec Philippe de la Nouvelle Star 2013. D’un coup, je me sens effroyablement vieux. Dire que j’avais connu Awa alors qu’elle dansait dans les clips de Beyonce et la voilà à la ramasse d’un tocard décérébré d’une énième télé réalité. J’étais confortablement installé dans le trou du cul de l’enfer et je m’y complaisais.
Moi : « On va se coucher ? »
Elle : « Ok ! »
Ni une, ni deux je me faxe nu entre les draps de coton de notre king size bed. J’allume la TV et reste bloqué sur un épisode de Castle en italien.
Awa sort de la salle de bain avec bas de pantalon et t-shirt léger.
Moi : « T’as cru que je t’avais invité à Florence pour une pijama party ? »
Elle : « Je suis amoureuse. Laisse-moi. »
Moi (rires sarcastiques) : « Pas de problème. »
Elle : « Lundi, je règlerai mon histoire avec Philippe. »
Moi : « Tant mieux… »
Elle : « Y a pas autre chose à la TV ? J’y comprends rien à l’Italien. »
Moi : « T’as qu’à faire comme moi, tu prends un air inspiré en regardant l’écran et t’auras l’air moins conne… »
Elle : « Trouve autre chose, s’il te plait. »
D’un bon, je me lève. Saisis mon ordinateur et le lui tends.
Moi : « Va sur mon site de streaming, tu as toutes les séries que tu veux. »
Quelques minutes plus tard, j’entends la musique d’un générique qui m’est familier mais qui ne me dit rien qui vaille. Et merde, Les Frères Scott. 
Je suis bien, prêt à tourner de l’œil, quand une main vient saisir le haut de ma hanche.
…..(partie censurée) je décide d’aller me griller une ultime clope à la réception.
Dehors, à côté du cendrier géant, Massimo reluque ma dégaine : Sweat à capuche, caleçon-boxer et bottines. On ne peut pas dire que je cadre avec le standing de l’établissement. Mais bon, la loose ça se cultive.
Lui : « Cute girl ! »
Visiblement, Massimo est resté bloqué sur l’arrivée d’Awa à l’hôtel. Quand nous avons passé les portes automatiques son menton touchait le comptoir et ses yeux accompagnaient chacun des pas de la belle.
Moi : « Mec, les jolies filles, c’est pas les plus marrantes. Tu vois, ce soir, j’avais Jenna de Rosnay dans mon lit, ben moi, j’ai fait l’amour à sa planche ! »
Lui (l’air d’une poule face à un râteau) x 2 : « ? »
Moi (en jetant d’une chiquenaude ma cigarette dans le gazon bien entretenu) : « Yes, yes cute girl ! »
RIDEAU.
Samedi 28 novembre. Veille du marathon.
Pas grand-chose à raconter. Enfin si, toute la matinée j’ai tenté d’intéresser Awa à l’architecture. Le bide. Son kiff ? Réaliser des selfies.
On mange un plat, une photo. Un taxi passe, une photo. Un chiard éternue, une photo. J’fais pipi en Italie, une photo. A croire que toute la technologie qui nous relie nous déconnecte un peu plus de la réalité. C’est vraiment con une meuf équipée d’un smartphone. J’aurais dû écouter le coach.
Heureusement, j’ai retrouvé mon groupe de marathoniens qui s’est agrandi : Christophe et Philippe sont désormais parmi nous. On part déjeuner au marché, les plats sont savoureux. Y a comme un petit air de colonie de vacances. Bouffée d’oxygène.
Mais le pire reste à venir.
20 heures. Alors qu’Awa s’apprête à payer une ultime connerie repérée chez Sephora, elle se rend compte qu’elle a égaré son portefeuille avec carte de crédits, pièces d’identité, permis de conduire etc.
Et vas-y que je te refais tous les magasins visités plus tôt dans la journée, la tournée des vendeurs à la sauvette, les flics du centre-ville, les flics de la gare.
Et l’autre qui me surine que c’est de ma faute car je ne suis pas assez collé à elle pendant notre interminable séance de lèche vitrine.
censure
Retour à la case hôtel.
1h15 du mat. Je me désape et m’étend de tout mon long sur les couvertures du lit.
Je ne veux surtout pas qu’elle me touche. Awa, l’overdose.
Elle : « J’ai faim. »
Moi : « Je t’ai proposée de bouffer avant de quitter le centre-ville, t’as refusé. Je te laisse le kit kat du mini bar. Laisse-moi dormir, demain je me lève tôt, il paraît que j’ai un marathon. »
2h10. Je ne trouve toujours pas le sommeil. Les frères Scott s’en donnent à cœur joie et Peyton a été droguée par un mec qui a tenté d’abuser d’elle. Sont cons ces scénaristes américains.
Sur ces entre faits, je chavire enfin.
Dimanche 29 novembre. Jour du Marathon.
L’alarme de mon portable sonne. Je me réveille gelé ! Dans la courte nuit, le chauffage s’est arrêté, j’ai la goutte au nez et les tétons qui pointent.
Je file direct au petit dej. 4 tranches de gâteaux au yaourt-2 clopes-un grand verre d’eau-un tour aux toilettes-la douche et me voilà à la réception en train d’attendre mon taxi.
Le carrosse arrive. J’écrase ma clope.
Moi : « Vous parlez français ? »
Lui (bonhomie à la Beppe Grillo**) : « Ma, un petit peu… »
Moi : « Vous savez où se trouve le départ du marathon ? »
Lui (incrédule) : « Vous fumez et vous faites le marathon ? »
Moi : « Oui, enfin, je ne fume pas pendant la course. »
Lui : « Vous, les français, vous êtes fous. Nous y serons dans 20 minutes environ.»
Moi : « Ça tombe bien, le départ est dans 25 min. »
Après un détour de quelques kilomètres, mon taxi me dépose sur un pont non loin du départ. Des coureurs bariolés s’activent dans tous les sens. Un détour dans les bois pour un ultime pissou et je me mets en quête de trouver l’entrée de cette gigantesque chenille humaine.
J’arrive devant la porte de mon corridor (3h30-4h), une queue de plusieurs mètres me dissuade d’attendre. Plus haut, je vois des participants qui parviennent à s’engouffrer dans la bête. Au-dessus de la porte, un écriteau indique : 2h30-3h. Alors que je fais mine de vouloir lui montrer mon dossard, le commissaire de course me fait signe d’entrer rapidement. Je mets mon casque sur la tête. Dans mes oreilles, « Great gig in the sky » des Pink Floyd. Quel meilleur hymne pour un départ ?
3 notes de piano et la marée humaine se met à tanguer. Devant moi, les coureurs partent en sprintant. On dirait des marsupilamis qui viennent d’être relâchés après des mois de captivité. D’entrée, il faut que je suive la cadence car les marathoniens coincés à contempler mon cul s’impatientent.
Malgré mon interminable journée de la veille, je me sens plutôt en forme. Les sensations sont bonnes, la musique est cool et les Florentins ont l’air joyeux de voir défiler des milliers de tarzizous en short. Je passe le temps en regardant la dégaine des coureurs qui m’entourent. D’un coup, un polonais fait une sortie de route. Il s’arrête dans l’herbe, baisse son short, s’accroupi, chie en spray et repart l’air de rien.
Dans ma tête : « Merde, mais c’était quoi ça ?! Je croyais que les coureurs étaient des personnes éduquées… »
Pas le temps de m’attarder.
20ème kilomètre. Première douleur aiguë dans le genou droit. Je connais cette douleur. Je l’ai déjà ressentie aux FRACS. Si j’accélère, je sais que ça va passer.
Dans la cité historique, les gamins nous tendent la main pour checker avec nous. Je décide de ne pas en louper un. Un marathon c’est long, faut bien s’occuper.
21ème km. Ravitaillement avec bouffe, boisson et tutii quanti ! Je décide de faire une pause pour reposer mon genou et d’en profiter pour prendre un vrai petit déj.
A partir de là, je n’arriverai jamais à retrouver mon rythme.
25ème km. Extinction des lumières. Mon genou n’arrive plus à arquer. Je claque des dents et des maux de ventre m’invitent à faire un détour par la case toilettes. Putain, j’ai l’impression d’être un junkie en manque.
C’est décidé, je quitte la course devant deux Mamas italiennes qui prient pour moi, San Marco, le saint patron des coureurs égarés. Les deux grenouilles de bénitier rangent fissa leurs chapelets quand elles se rendent compte que je me suis allumé une cigarette à peine sorti du circuit.
Retour à la case Hôtel, bien décidé à profiter de mon dimanche après-midi pour me reposer.
Je lâche 100 euros à la petite Awa pour qu’elle file vers le centre-ville en quête de son portefeuille. Dans la foulée, je prie Cupidon pour qu’elle rencontre un bel italien.
14h. Enfin seul !
Je m’allonge de tout mon long. Humm… Le silence. Je sens mon corps partir.
ZZZZZZZZZZZRRRRRRRRRRRR. La femme de ménage entre dans la chambre.
Dans ma tête : « Merde, mais j’ai dû étrangler des chatons dans une vie antérieure pour avoir un karma pareil !!! »
Je file au bar, commande deux whiskys et deux clubs sandwichs.
La serveuse : « je vous sers de suite où j’attends que votre ami arrive. »
Moi : « non, c’est pour moi. Vous pouvez tout apporter. »
15h45. Je peux enfin regagner ma chambre.
Une petite douche et je me glisse dans le grand lit qui n’attendait que moi.
1h… 2h… Je n’arrive pas à dormir.
Je me retape l’épisode de Castle vu l’avant-veille mais cette fois-ci en anglais.
Je ne sais pas si c’est le whisky mais j’entrave que dalle.
18h30. Merde. Je dois me préparer. J’ai rendez-vous avec le reste de l’équipe dans un restaurant du centre-ville. Avant, je dois récupérer Awa, en espérant qu’elle n’est pas déclenchée une nouvelle catastrophe.
Taxi. Centre-ville. Récupération d’Awa place Don Marmotto. Direction chez « Zsa-Zsa ».
Heureux de retrouver les visages marqués mais détendus de mes partenaires de courses.
La calzone est bonne, les vannes sont drôles et les limoncellos ont des allures de Montecito… de quoi arracher un rire tonitruant à l’une des serveuses.
22h. c’est l’heure des adieux. Un peu triste de lâcher la bande si tôt.
Avec Awa, nous nous mettons en quête d’un pub, histoire d’instaurer une trêve dans nos relations houleuses.
Rideau.
Lundi. Jour du départ.
La veille, j’avais briefé Awa.
Moi : « Jusque-là, notre séjour a été merdique mais on peut encore se rattraper. On va à 9h au consulat de France pour tes papiers et nous aurons deux bonnes heures pour acheter des souvenirs à nos proches et partager un dernier bon resto. Ok ? »
C’est son petit oui qui aurait dû me mettre la puce à l’oreille.
8h30. Ma valise est bouclée. Une demi-heure plus tôt je suis passé à la réception faire le check-out. Je me sentais léger et heureux prêt à rendre une dernière visite à la capitale toscane.
Retour à la chambre pour voir où en est Awa. SHIIIIIIIIIIIIIIIIIIT !
Elle (en boubou allongée sur le lit en train de scroller son téléphone) : « J’ai mis une vidéo de la piscine de l’hôtel et j’ai commenté en disant bonne semaine les gens. Elle a trop cartonné, ils sont deg !!! Je descends prendre mon petit dej, je me douche et je fais ma valise. J’en ai pour une demi-heure maxi. »
11h. Nous sommes enfin dans notre taxi. Ma mâchoire est tellement contractée que je ne réponds plus que par oui ou par non.
11h30. Awa tient absolument à repasser par le poste de police pour voir si par un incroyable hasard son portefeuille aurait atterri au commissariat. Choux blanc.
De mon côté, c’est le voile rouge. J’ai tellement de colère en moi que je fume mes Marlboro jusqu’au filtre.
12h15. Awa pénètre dans le consulat. Je ne peux tellement plus la supporter que je la laisse monter seule les marches du magnifique hôtel particulier. Sous l’emprise de sa quête du portefeuille perdu, elle ne remarque pas que je ne la suis pas.
C’est décidé, je me casse.
Libre comme l’air, je déambule dans les rues de Florence. D’un coup, je suis frappé par la beauté des rues, des murs, du quartier des antiquaires.
J’achète tout ce que je trouve joli. Je déjeune dans un petit restaurant. Je suis seul et je suis bien !
13h30. Il est temps de prendre un taxi. Je dois passer à l’hôtel pour récupérer mes bagages avant de me rendre à l’aéroport pour 14h.
Tilt : « Merde, j’ai oublié Awa. »
Mon téléphone pro ne passant pas à l’étranger, je ne peux la contacter que par Skype via le Wi-Fi.
13h45. Je suis dans le hall de l’hôtel et j’appelle Awa sur Skype.
Elle (en colère) : « Merde, mais t’étais où ? Je suis toute seule à l’étranger, j’ai pas d’argent et toi, tu te casses sans prévenir… »
Moi (d’un calme olympien) : « T’as 15 minutes pour arriver à l’hôtel sans quoi je pars seul pour Paris. »
Je raccroche. Elle m’appelle 5 fois. Je décide de ne pas répondre.
20 minutes plus tard. Le taxi d’Awa débarque dans la cour de l’Hôtel. J’enfourne nos bagages dans le coffre.
Tandis que nous roulons à toute allure vers l’aéroport, Awa semble m’invectiver. Je n’entends rien. J’ai mon casque sur les oreilles, Jonas Koffman dégueule ses tripes sur Nessun dorma de Puccini. Plus Awa s’énerve, plus je lui souris.
Idem dans l’avion qui nous ramène à Paris.
Unique pause musicale lorsque je commande trois whiskys à l’hôtel de l’air.
Moi (en regardant l’hôtesse avec les yeux de l’amour) : « L’un pour encaisser le décollage, le deuxième pour le vol et le troisième pour préparer l’atterrissage. »
Ca la fait marrer mais elle me soulage quand même de 15euros10.
18h. Nous sommes dans le hall des arrivées de l’aéroport d’Orly.
Je me tourne d’un coup vers Awa.
Moi (libre, détendu et un peu saoul) : « T’as vu, nous sommes à Paris. Comme promis, je t’ai ramenée saine et sauve. Voici 20 euros pour prendre ton RER. Sache que je ferai tout pour que l’on ne se revoie plus jamais. »
Je l’embrasse sur le front avant de prendre un taxi en direction de Gare de Lyon.
Minuit. Il fait doux dans les rues de Marseille.
Assise, sur les marches en pierre de mon immeuble, Rosalita esquisse un sourire lorsque mon regard croise le sien. Après ce long week-end, je me dis que le bonheur est vraiment un astre volage.
Alors qu’elle monte les escaliers, je la suis en contemplant la danse provocatrice de son postérieur conquérant.
Elle : « Alors, ce week-end Daddy ? »
Moi : « L’enfer… J’aurais dû écouter mon coach. »
Elle : « T’étais où déjà ? »
Moi : « A Florence… Bitch ! »

   
*Homme champignon, personnage du jeu vidéo « Mario Kart »
**Beppe Grillo est un humoriste, acteur, bloggeur et militant politique… Sorte de Coluche italien.

Marcoach : le mot de la fin

Difficile de passer après Stéphan, mais je tenais à conserver le mot de la fin pour vous exprimer toute ma reconnaissance pour le soutien que vous m'avez apporté ces derniers mois.


Le marathon de Florence a été pour moi le marathon des émotions. Je revenais, en effet, sur Marathon après 18 mois terribles et même si le résultat n'a pas du tout été au rendez-vous, j'en garderais un merveilleux souvenir car il était chargé d'émotions : c’était en Italie, mon pays natal, dans une ville splendide, le parcours était beau et très plat, la météo clémente et la bouffe italienne toujours un régal.


Si j'ai terminé ce marathon, je le dois à Véro qui m'a soutenu jusqu'au bout et à ma fille, qui, de là-haut m'a donné la force d'arracher la médaille. Je la lui dédie.


C’était un bon moment partagé, je peux le dire avec des amis : Philippe, Gégé, Nathalie, Christophe, Stéphan et bien sûr, Véro.


Merci à vous tous de m'avoir fait vivre de tels instants.

3 commentaires

mer.

11

nov.

2015

We went, we saw, we won ...

New-York avec vous c’est d’abord ça, la révision des verbes irréguliers (we run aussi est sur la liste). Mais pas seulement.

 

C’est cet hôtel sur la 8e, The Row (la ligne), en plein fucking midtown, avec un ballet incessant de voitures, de cabs, de bagnoles de police et d’ambulances toutes sirènes hurlantes. Et une nuit d’ivresse en compagnie d’un marteau piqueur (jackhammer) qui en plus d’entamer la chaussée à la tombée de la nuit pour débrancher à l’aube, a entamé notre sommeil sans le rebrancher.



New-York avec vous, c’est chantant  ...





et singing ...


C’est gourmand et bien gras, on ne va pas détailler tous les machins frits et les hamburgers ingurgités… après.

Car avant il y a eu la chose, ce machin incroyable qui nous a faits lever à l’aube et embarquer dans un bus bourré de bonhommes en bleu marine, jamais on ne s’est sentis autant Français, à l’exception d’un trublion qui chantait dans son coin ...

... et qui s’est dérobé devant les craies d’un sympathique trio de frenchies bien équipé.

Ca ressemblait à ça et en y repensant ça picote les yeux  ...

Je vous mets aussi la version 2014, plus complète 

Vous avez vu tous ces sportifs coiffés de bonnets ridicules en polaire rose et orange ? Et bien nous portions les mêmes, et en fin de compte c’était tellement doux et grande classe qu’on regrette de les avoir jetés au départ… Les capes bleues de schtroumpfs à l’arrivée, on les avait aussi. Tout pareil. (précision, le Sdf de gauche, c’est Nicolas de Paris, et le lutin à droite est G, le frère de O).

La course, comment dire, c’est United colors of Benetton, sur les trottoirs comme sur le parcours. C’est Babel, ça jacasse et ça jure dans toutes les langues. Les kippas côtoient les turbans et les dreadlocks. On reluque les tee-shirts des voisins : Japon, Guatemala, Italie, Suède….


Du bruit, beaucoup de bruit, qui empêche d’entendre les bips de la montre, qui de toutes façons s’est mise en mode miles puis aux abonnés absents (une info très perso, mais bon).


C’est roulant ma non troppo, comment dire, il y a du faux plat l’air de rien, des ponts interminables et des points de vue astonished. 

Nous sommes arrivés dans le désordre, rejetés sur la grève de l’arrivée au fil de nos waves et de nos corrals. Exténués pour la plupart (non, ne vous apitoyez pas, on a vite récupéré). Hocine a deeply assuré et quels que soient nos temps, on s’est régalés en croquant dans cette pomme so juicy.

Le lendemain, lessivés et médaillés, nous sommes repartis dans le tourbillon de la vie (whirlpool of life).

 

Et en fanfare : 

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dim.

11

oct.

2015

Premier challenge EP13 à Porquerolles

All blacks…

Pour un premier challenge, on a fait du lourd, normal. On a aussi marqué le coup : rouge qui tache à gogo, tartines abondamment beurrées et copieusement confiturées, tenues chic et slogans choc, coupe en or avec gravure et tout le tralala…. Le Club (majuscule, toujours) n’avait lésiné sur rien.

 

Côté effectifs, c’était plutôt honorable avec 19 coureurs et non des moindres. Je dirais même que la crème d’EP13 était présente (les autres hein, fallait être là !) pour participer à l’événement. 10 hommes, 9 femmes qui grâce à la présence de Huguette la femme d’Huggy ont pu prétendre à l’égalité (des effectifs s’entend). Sans oublier un précieux chrono en la personne de Rémy, toutes roues dehors, véritable PC mobile.

 

 

Le parcours avait été repéré et balisé la veille au soir par la présidence et la vice-présidence du club, excusez du peu. Un truc carré, fastoche, évident, roulant. « C’est pourtant simple, tu vas toujours tout droit. Sinon tu tires à gauche. Sauf à la hauteur de la plage d’Argent. Et tu hésites encore, tu prends le chemin le plus large. Faudrait vraiment être con pour se planter ! » En plus le trajet était censé ressembler à un sapin de Noël avec des rubans partout et des elfes pour faire la circulation. Tout le monde était donc bien rassuré (sauf moi parce que je connais le sens de l’orientation de O). Bref donc, de la rigolade.

 

 

Notre marabout-coach FFA avait tout calculé pile poil, l’heure de départ de chaque concurrent, tirée d’une sombre alchimie faite de VMA, de handicap, de mental, de feeling et de pots de vin. Pour les départs rien à dire, une lettre à la poste. Mais très vite on a compris que quelque chose clochait en voyant Caroline revenir, ou bien trop tôt, ou bien trop vite. En tout cas, pas au bon moment, ni au bon endroit. « Normal, c’est une fille » ont pensé les garçons.

 

Vous devez tous des excuses à Caroline. Car, pour résumer, la course a été un joli carnage. TOUT le monde s’est perdu*. L’avantage de Porquerolles, c’est qu’on se sent moins perdu qu’ailleurs parce que c’est petit et qu’on ne court pas avec un ticket de métro dans la poche au cas où. Akiléïne a eu notre peau. Chacun a couru ses 15 bornes façon jeu de piste, au gré des rubans, des rencontres, de l’inspiration, de la taille du chemin, dans le sillage des nuages noirs ou des indices glanés en route... Le plus perdu, c’était encore Aziz. Personne ne l’a vu. Champion de la déroute!

 

 

*A la demande express de O, j’ajoute : « sauf O, Nath et Philippe … O avait rejoint Nath et s’accrochait à Philippe qui lui avait pris 200 mètres » Bon, ça vaut ce que ça vaut hein, on manque de preuves quand même.

En attendant, on s’est bien marrés. La coupe est restée sagement sur sa table, prête à récompenser un valeureux Pétrézien à la prochaine occasion. On remet ça quand tu veux coach !

 

Quelques suggestions pour le 2nd Challenge d’EP13 (liste exhaustive)

  1. Utiliser des boules plutôt que des guirlandes pour baliser le trajet
  2. Ne pas prendre les membres par surprise : c’est une course d’orientation avec montre et boussole, qu’on se le dise. 
  3.   Remplacer le vin rouge par du champagne
  4. Equiper tout le monde de talky-walkies et de fusées de détresse
  5.  Demander gentiment aux organisateurs du Trail de Porquerolles de décaler leur course
  6.  Prévoir un ghetto blaster avec musique pour l’arrivée
  7.  Situer ladite arrivée sur la plage Notre Dame. Finalement des mojitos, ce serait mieux que du champagne.      

 

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mar.

25

nov.

2014

Le marathon des poètes

Pourquoi des poètes ? C’est comme ça. Le vin, la vigne, l’automne, les ors et les pourpres, incitent à la poésie. Et ce ne sont pas nos amis coureurs qui diront le contraire. Une sacrée équipée d’ailleurs, papous marseillais en pagne bleu EP13 ou rose Barbie, vahinés d’un jour qui ne sont pas dégonflées*.

 

Elles et eux qui des heures durant ont égrené les kilomètres et les minutes d’un drôle de chapelet, foulé la pierre des caves des châteaux, arpenté des tapis de feuilles mortes, côtoyé les mousquetaires et les dalmatiens, jalousé le succès des Pierrot, frôlé la berlue en comptant plus de Dalton que les doigts des deux mains. Et régulièrement, ce dilemme cornélien : boire ou pas un chti gobelet de Beaujolais – la vérité ? Presque tous y ont goûté, à priori, c’est bon pour l’endurance, et même pour la passion. En tout cas, cela n’a empêché aucun de nos super héros de boucler sa boucle, cqfd.

 

L’automne des poètes donc. Les sanglots longs des cors de chasse à l’arrivée au château. La fantaisie d’un Dr No en jupette bleue (super bien rafistolé par l’équipe médicale du Roquefort trail). Les larmes d’un Philippe occasionnées par Céline Dion en train de feuler dans ses oreillettes All by myself (traduire éventuellement par Je suis autodidacte).

 

L’émotion d’un Aziz couvert d’une « neige d’automne » et de ses feuilles-flocons multicolores. La ferveur d’une Isa soutenue de bout en bout par son dévoué chevalier servant d’époux. La valeur d’un Christophe et la patience d’une Nath qui ont su accorder leurs violons en dépit de quelques accordéons, rejoints par le PC (Course) pour finir en trio. L’envolée lyrique d’un O adepte du test du crayon.

 

Bravo à tous, vous avez été formidables. Merci pour ce moment ! (Pendant ce temps, sur la BBC, nettement moins poétique, Valérie Trierweiler nous rejouait de son crincrin). Hors-jeu et outre-barrières, il me manque pas mal de détails. Il paraît qu’Aziz a fait le guignol (c’était de mise), mis de l’animation autour de lui un bon moment (Philippe peut témoigner) : il aurait encouragé le public et même effrayé des personnages âgées… Diantre !

 

Il y a eu des crampes, du soleil, de la bonne musique, de la sueur jusque dans les yeux. Puis les semi-marathoniens ont remonté le flux, un peu snobés par le public qui repérait les dossards roses des longs courriers, drôle de cortège de déguisés clopinant, grimaçant, jurant, et s’accrochant pour les derniers kilomètres. Cécile, Agnès, Christiane, Caroline, l’estomac dans les talons, l’hypoglycémie à l’œuvre et les larmes dans le rimmel pour la deuxième, ont rejoint le tapis rouge et les flonflons de Villefranche, après un parcours pas fastoche non plus. Une nouvelle venue, Nathalie D (bon à 5 Nathalie, on arrête le recrutement ou il faudra prendre un pseudo), dûment chaperonnée, s’est à son tour élancée sur le 12 kilomètres.

 

J’allais justement oublier la question des prénoms ! Sujets à anecdotes puisque inscrits sur les dossards. Aziz a découvert comme il était doux de s’appeler Jean-Jacques sans avoir une gueule d’apôtre et loin de tout contrat social. Christiane est passée pour un travesti super bien grimé avec son dossard Jean-Luc. Quant à Isa, elle était accompagnée d’un certain Rémy, mais faites comme si vous ne saviez rien. Pour ma part, accoudée à une barrière à deux kilomètres du paradis, j’encourageais les arrivants, déchiffrant les prénoms à la volée, ce qui m’a valu de mes voisins un peu âgés un « Oh, mais vous connaissez tout le monde vous !!! ». Je les ai épatés en leur révélant le truc et cela les a occupés un moment...

 

Comme c’est la règle à EP13, tout le monde a franchi la ligne d’arrivée avec panache, faisant honneur aux entraînements pas piqués des hannetons de Kotch Marco.

 

Prochain rendez-vous, la course à l’échalote** !

 

LapaFée (le marathon)

 

*à l’exception de Philippe et Christophe, qui ont jugé que tout accoutrement, à fortiori un jupon, était superflu et que (précieuses) ridicules ils seraient de toute manière -

 

**seule référence alimentaire ici. Hors de question d’évoquer les éclatées d’andouillette dans un récit poétique… Et encore moins la clientèle exotique des Agapes, improbable resto d’insertion.

 

 

Et pour conclure, un poème de saison ! (pas en entier, juste les premières strophes). Il faut apprendre les 4 premières lignes pour mercredi.

 

Les Soleils de Novembre

 

Un beau ciel de novembre aux clartés automnales
Baignait de ses tiédeurs les vallons vaporeux ;
Les feux du jour buvaient les gouttes matinales
Qui scintillaient dans l’herbe au bord des champs pierreux.

Les coteaux de Lormont, où s’effeuillaient les vignes,
Étageaient leurs versants jaunis sous le ciel clair ;
Vers l’orient fuyaient et se perdaient leurs lignes
En des lointains profonds et bleus comme la mer.

Lente et faible, la brise avait des plaintes douces
En passant sous les bois à demi dépouillés ;
L’une après l’une au vent tombaient les feuilles rousses,
Elles tombaient sans bruit sur les gazons mouillés.

 

 

Auguste Lacaussade, Les Automnales (1876)

 

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jeu.

26

juin

2014

Trail sans Raimondo ni raie Manta

Ce dimanche de juin fut beau et chaud. Très chaud même. La roche dardait ses reflets calcaires, les chemins poudroyaient, la mer flottait.

 

Entre ciel et Méditerranée, une ribambelle multicolore progressait vers un horizon de marbre, entre la roche impassible et quelques végétaux attardés, accrochés comme des arapèdes aux angles aigus, blottis dans la moindre anfractuosité. Et ce drap bleu en contrebas, aguicheur, à peine agité, neutralisé par le poids de la chaleur.

Et le calcaire et Christophe s'assenant de coups. So shocking Christophe, pas Cri d’amour toujours. « Mon c.. ! » l’a-t-on soudain entendu lancer au dalaï lama dirigeant la caravane, qui prétendait pour la ixième fois « on est bientôt arrivés ». Ce n’était peut-être qu’un mirage auditif, une blague du vent. Un beuglement de gabian.

 

Christophe donc a été sans conteste le héros de cette folle partie de gambade. D’abord parce qu’il nous a faits partir plus tôt (7h35), pour revenir plus vite, pensait-il (12h40 dans les faits). Il s’était passé et repassé en boucle le film de cette matinée idéale : un petit footing entre amis, un café à En-Vau avec mouillette de brioche, retour au petit trot et hop, à 11 heures pétantes devant le placard à bateau de la Pointe Rouge pour récupérer sa soucoupe des mers (d’habitude c’est Rémy qui a déjeuner avec ses parents mais pas cette fois). Mais la vraie vie en avait décidé autrement, et il le pressentait, confiant en coiffant sa casquette Viet Nam au moment de reprendre la course après la baignade : « si tout s’arrêtait maintenant, la sortie serait parfaite ». A 11 heures pétantes moins dix minutes, une oreille qui traînait a pu saisir ces mots glissés au téléphone : « …ça va être un peu juste, je t’expliquerai ». On aurait bien aimé habiter le trou de souris le plus proche au moment de l’explication car à 11 heures pétantes, nous venions de passer au large, ou plutôt à l’aplomb de Morgiou… Sous le ricanement des cigales.

 

I am the hero
I am the hero

Pourtant, l’expédition avait plutôt bien commencé, sous le signe de la parité, du sport et de la bonne humeur. Une équipe bien lunée, constituée de Majorettes, d’Hurluberlus, d’une Pointe commune, d’un Chef scout, et de ceux qui méritent aujourd’hui d’appartenir au groupe des Valeureux, Isa et Christophe. Isa et Christophe, qui avaient foi dans la magnanimité et la clairvoyance de leur chef. A 9 heures et quelques brouettes de minutes, En-Vau était au rendez-vous, avec son eau limpide, ses reflets lagon et ses kayaks matinaux. Le changement par rapport à l’édition 2013 était assez radical : pas de culs nuls mais des croissants. Discutable ; pour 2015, on votera !

La suite ? Ils se sont lancés à l’assaut du GR, dans une épopée bichromatique (blanche et bleue mais surtout blanche) arrosée d’eau chaude puis d’eau rare, alimentée de fantasmes de pastèque, de coca glacé avec rondelle, de panaché frappé…. Sous l’emprise d’une grande fatigue, Christophe s'est subitement mué en Emir Abel (copyright Franck). Du coup, tout le monde s’est déguisé et les atars sont rentrés en chantant l’Internationale, puis le générique de Goldorak. Il y n’avait que très peu de fausses notes.

Une belle expédition en résumé.

 

 

DLF

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mer.

25

juin

2014

L'Everest provençal ou les Hurluberlus à l'assaut du Ventoux

Les coureurs d'EP13 sont des passionnés de sports qui n'hésitent pas à troquer le maillot bleu du club contre des habits de supporters. Il leur arrive alors d'aller encourager de vaillants sportifs qui concourent dans des disciplines bien moins difficiles et exigeantes que les entrainements de coach Marco... C'est donc parce que l'un des atars, amateur de la petite reine et heureux possesseur d'une paire de trails toutes neuves, a un jour lancé (était-ce une boutade?) en revenant du tour de France que le Ventoux, ma foi, ça devait être sympa d'en faire la montée à pied...  et que l'idée hurluberluesque de le faire en courant a germé dans son esprit.

 

Aussitôt pensé, aussitôt trouvé la course idoine.

 

Il ne restait plus qu'à convaincre les atars de la côte  – non pas de bœuf bien qu'ils en rêvent souvent et en mangent parfois malgré les consignes strictes de coach Marco, mais méditerranéenne – que celle du Ventoux (de côte, vous suivez ?) n'était pas si terrible...

 

Mission difficile mais pas impossible.

 

Si le chamois du Jura, l'avaleur de dénivelé et de longues distances, bref Francky dit M. Brun ne fut pas très difficile à convaincre, un obstacle de taille apparut : la (pas encore) fameuse (mais bien nommée) Montée du Ventoux se courait le même jour que la Marseillaise des Femmes. Il fallait donc motiver les troupes féminines.

 

Malgré la promesse d'un T-shirt encore plus beau que celui de la Marseillaise des Femmes dont le design dévoilé dès le départ a fait rêver plus d'une midinette, l'atar ventousard ne réussit à appâter que celle qui bien que majorette n'en est pas moins savoyarde et ne pouvait laisser passer une telle occasion de montrer la qualité de ses mollets et de sa foulée en côte.

 

Bref, seuls 3 Hurluberlus [AOCoach Marco] décidèrent de tenter l'aventure.

 

La première étape - pas forcément la plus simple - fut celle de l'organisation et surtout celle des lieu et heure de rendez-vous pour un trajet que les Zulub, dans un souci bien actuel et citoyen de Dév Dur avaient décidé de faire ensemble.

 

Or, en matière d'horaires il y a plusieurs théories pour définir l'heure de départ, selon que l'on est partisan (optimiste) du calcul à la seconde près du temps par mappy qu'on applique avec un intervalle de confiance nul (l'intervalle, pas la confiance) ou que l'on préfère les marges (d'erreur, de retard, anti aléas...). Grâce à un mix des 2 et à une conduite rapide et efficace, les 3 dossards, ainsi que les T shits (bleu garçons et rose fille) purent être retirés à temps.

 

La deuxième étape fut celle de l'itinéraire et des questions : Avignon Nord ou Cavaillon ? Carpentras centre ou contournement ? Parking dans Bédoin ou dans le pré ? Short ou ¾ ? Orage ou grêle ? Dans la voiture, l'atmosphère bon enfant, bien que légèrement endormie  (car, quelle que soit la théorie, le départ fut quand même très matinal!) se tendait au fur et à mesure que l'on se rapprochait de la base de l'objectif final : en effet, du haut de ses 1911m le géant semblait écraser tous les alentours et mettre à rude épreuve le courage des vaillants zulub. Le temps menaçant et les orages de la nuit précédente qui avaient déjà bien entamé la confiance (quels qu'en soient les intervalles !) de la Zulub majorette n'arrangeaient rien à l'affaire...

 

Puis, une fois les dossards accrochés, les mollets et le cœur échauffés, les gris-gris/dieux invoqués, le camelback rempli et vérifié, une pensée émue adressée aux participantes de la Marseillaise, la montre bien réglée, l'heure du départ allait sonner. Mais où étaient donc la foule des coureurs ? Les bousculades ? L'attente entre le top départ et le passage de la ligne ? Rien de tout cela, et même pas une puce sur le dossard : avec environ 300 participants ça simplifie l'organisation, mais ça demande de la discipline si on ne veut pas se faire rappeler à l'ordre à l'arrivée (voir plus loin)...

 

 

Bref, nous en étions arrivés au moment tant attendu - et redouté !- du départ vers l'inconnu, d'autant plus que le sommet était toujours dans les nuages.

Troisième étape : LA MONTEE

Qu'en dire ?

Ca monte : 18 km et 1600m de dénivelé.

 

Deux petits km de mise en jambe avant d'attaquer le « plat » de résistance.

Pas de faux plat mais quelques vraies descentes qui, loin d'être bienvenues, rajoutaient du dénivelé car, s'agissant d'une course de montée, toute descente est une montée à venir !

 

Quelques parties « roulantes » entre 2 murs.

Un choix cornélien : courir lentement ou marcher vite...

 

De très beaux chemins et paysages entre forêt et minéralité caillouteuse.

Une ambiance très agréable même si, le souffle court, il n'était pas facile de lier connaissance avec nos petites camarades venus d'un peu partout (car vous ne le savez peut être pas, mais il s'agit d'une course internationale).

 

Des spectateurs chaleureux tout le long du trajet et une organisation au top.

Les zulubs partis groupés, se séparèrent temporairement, se retrouvèrent après le 1er ravitaillement grâce au cri de baleine, puis devinrent indépendants après le 2ème ravitaillement, lorsqu'il fallut attaquer droit dans la pente le dernier mur.

La Majojo se souvint qu'elle avait une réputation de Majorette à maintenir, ressortit ses origines savoyarde, hésitât à bousculer un VTTiste (mais ne se sentît pas d'attaque) pour prendre le téléVTT (un téléski à VTT qui nous narguait au moment le plus difficile de cet effort colossal), sorti son arme secrète, mit de l'eau dans son coca (ou l'inverse) et passa en mode « mollet de chamois ».

 

 

La ligne de crête enfin atteinte, après plus de 2h30 d'effort, signait la proximité de l'arrivée. Le sommet s'aplatissant on pouvait recommencer à courir – ou presque. Les quelques vélos égarés au milieu des coureurs rejoignant le goudron à quelques dizaines de mètres du signal du sommet semblaient eux aussi soulagés par l'approche du graal.

La Majojo ne voyant plus aucun des Zulub se crut seule au monde (l'altitude ça vous griserait même une savoyarde). Elle se fit néanmoins rappeler à l'ordre par 2 fois : tout d'abord par une concurrente pressée qui la bouscula pour la doubler par la droite, puis parce que ne connaissant pas les coutumes locales elle voulut sortir du sas d'arrivée sans se mettre dans la file de récupération des dossards. On crut qu'elle voulait doubler pour remonter dans le classement !

C'était bien mal connaître son honnêteté... son sens de la solidarité et son souhait de retrouver les 2 zulub pour les encourager sur les derniers mètres de cette ascension terrifiante mais magnifique.

 

Bien organisés ils franchirent l'un après l'autre, la ligne d'arrivée épuisés mais entiers : zéro blessure à déplorer (sauf peut être au moral, mais ça il faudra leur demander)

 

 

Ca y est, c'était dans la poche, les Zulub avaient réussi leur pari : atteindre le sommet du Goliath provençal à la force des mollets

Après, il ne restait plus qu'à prendre le bus, boire une bière, manger un bout (l'altitude ne creuse pas toujours les appétits...) et se retrouver, déçus, le nez devant les horaires dominicaux trop lâches de la cave coopérative de Bédoin pourtant pleine de promesses : l'année prochaine il faudra soit finir plus tôt, soit partir plus tard !

 

 

La majorette Zulub apprentie reporter

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lun.

19

mai

2014

Prague : tchek-a tchek-a tchek, aïe aïe aïe !

 

 

C'est compliqué, délicat, mais mieux vaut en finir au plus tôt avec cette question ô combien sensible, et passer à des choses beaucoup plus agréables : les Majorettes les ont mis minables.

 

Elles leur ont claqué la porte des 3 heures au nez. Ils ont du s'engager dans le tourniquet des 4 heures pour fouler le tapis bleu Volkswagen (couleur honteusement pompée sur celle d'un fameux club de course marseillais). Clopin clopant, grimaçants, grinçant des dents, qui accroché au bras de Cécile, qui larmoyant à cause d'une trop vive lumière, qui enrageant contre les pavés, l'horloge détraquée, les fausses notes de la musique, les dosettes de remontant qui démontent.... Par égard, je ne citerai pas leurs noms. Ils se reconnaîtront et c'est suffisant. Une chose est sûre, Ian, Venceslas et Vaclav, les saints du cru, ne se sont pas vraiment montrés bienveillants ni virilement solidaires...

 

Mais là n'est pas le plus important.

 

Bon, certains vont m'accuser de sexisme car je vais encore mettre des femmes à l'honneur, mais c'est ainsi, qu'y faire ? Deux nouvelles recrues ont intégré le cercle très fermé des marathoniens du club : Nathalie R qui a vaillamment tracé sa route et montré aux plus dubitatifs de quoi elle était capable ; Et Cécile qui s'est accrochée aux basques des meneurs d'allure du 4h15 et ne les a plus lâchés. Enorme bravo, you did it girls !

 

Par ailleurs rendons aux champions ce qui leur revient, 3h20 Hocine, 3h30 Marco, chapeau, vous avez ouvert la voie au reste de la bande ! Le tandem Christiane-Karine n'a pas démérité non plus, sacrée équipe, soudée en diable(sses)...

 

Condensé des impressions et du vécu : c'était dur, pavé de mauvaises intentions, jalonné de ponts et de faux plats. Pas vraiment roulant, pas de la tarte en résumé. Beaucoup ont souffert, des jambes, des tendons, des muscles, des articulations, des cuisses, du ventre, du dos (oui oui une hécatombe de maux!) et du reste, deux EP13iens seulement ont amélioré leur temps... d'une minute ! Mazette et mazeltov. Nul ne sera surpris si je précise qu'il s'agit de majorettes ? Enfin, à César, les lauriers de la gloire : cher Marco, une fois de plus, ton écurie réalise un grand chelem. Respect.

 

Sinon, tant de choses à dire.

 

Du Panorama, nom de leur hôtel monumental gorgé de Japonais, de Chinois, d'Américains obèses, de marathoniens aussi ! Le Panorama, ses 21 étages, sa vue tous azimuts, son spa au top, sa situation entre ville et banlieue, collines et bitume, no man's land indéfinissable flanqué d'un gros mall commercial, et surtout le resto italien Da Pietro, pour les bonnes pâtes du soir d'avant... Mustek, Pancrak, Muzeum, la litanie des stations de métro où une blonde trop blonde a généreusement offert son portefeuille au premier pickpocket venu...

 

On disait la nourriture tchèque roborative et insipide, à l'image de ce peuple slovaque. Pour ce dernier c'est juste ; le Pragois est un zozo peu rigolo, à quelques exceptions près. En revanche, pour la cuisine, tout faux, du moins pour les tables où nous nous sommes posés. Il est vrai que nous profitions d'une guide éclairée, avec la majorette la plus rapide, venue fissa en repérage un an plus tôt. Branchés ou dans le jus, les restau étaient au tempo ! Le meilleur est pour la fin. Devinez où les eupétréziens ont repris des forces après l'effort ? Au Burger King de la place Venceslas ! Ho(cine) et O ont réussi le tour de force de traîner toute l'équipe dans cet antre embaumant l'huile de frite et le steak cramé. Et rebelote, nouveau baptême du feu pour certains ! Un tantinet à cran, Dr No a, yes, pris le risque d'une nouvelle crampe - d'estomac cette fois !

 

Ne manquaient à l'appel du whoper que le coach et sa muse, envolés dans une gerbe de paillettes bleues...

 

DLF

 

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jeu.

05

déc.

2013

Stats à l'appui

Tel le têtard moyen que rien ne différencie des autres, nous pensions appartenir à un groupe homgène d’atars suaves (pourquoi suaves ? Va savoir), inclassables, indéfinissables et, en tous cas, tellement unis que toute velléité de scission paraissait impossible.

 

Que nenni ! Figurez-vous que nous sommes différents les uns des autres.

 

Bon d’accord les plus observateurs ont pu remarquer que certains atars étaient des filles et que par-dessus le marché certains indices semblaient montrer qu’elles étaient de plus en plus nombreuses. J’en veux pour preuve, par exemple, le fait que depuis quelques temps les automobilistes ralentissent et klaxonnent en arrivant à notre hauteur alors que, jadis, les mêmes tentaient plutôt de nous écraser !

 

Et bien les gars, depuis que Marcoach a réalisé un recensement statistique l’hésitation n’est plus permise, le ver est dans le fruit, le serpent de la genèse a repris du poil de la bête : elles sont en MAJORITE et nous inflige un 17 contre 16 qui nous vaudra sans doute, l’an prochain, de devoir dire adieu aux débardeurs et aux coupe-vent du Club et d’assister impuissants à l’instauration du port obligatoire de la jupette.

 

Vous verrez !

 

Mais nos différences ne s’arrêtent pas là.

 

Et je dois dire que Marcoach nous en fait un fromage ou plutôt un plateau de fromages que je vous sers tel quel.

 

 

 

Le fromage Tranches d’âge

Ce fromage nous apprend que non contents d’appartenir à des catégories de sexe variées, nous n’avons pas tous le même âge. Il semblerait ainsi que certains sont plus jeunes que les plus vieux, notamment les moins âgés et ceux qui sont nés plus récemment. De sorte que nous découvrons avec surprise qu’il est possible, en fin de compte, d’avoir une discussion intelligente avec des gens nés après 1970. Stupéfiant !

 

Le fromage Marathonien or Not

L’intérêt de ce fromage n’est pas tellement de connaître le pourcentage de ceux et celles qui, tels des cap-horniers, peuvent cracher au vent mais plutôt d’observer le côté « or Not » du fromage. Vous aurez remarqué que ce côté n’est pas dénommé « non marathoniens » mais « pas encore » marathoniens. Vous savez donc ce qui vous  attend : le but du jeu étant que le fromage de l’an prochain n’ait plus de zone verte !

 

 

Le fromage Participations moyennes aux entraînements

Y a-t-il une corrélation entre le fromage précédent et celui-ci. C’est bien probable Quoi qu’il en soit le fromage Participation démontre une grande assiduité. Encore qu’il faudrait sans doute la détailler en examinant si elle est la même quelle que soit la température extérieure. Nous verrions alors le pourcentage des vrais endurants passionnés.

 

 

Le fromage chemins de prédilection

Ce dernier fromage montre de vraies divergences entre les trois types de terrain de prédilection puisqu’ils occupent chacun un tiers du fromage. Comme il est hors de question de partager un atar en trois morceaux il va donc falloir dégoter un terrain composé à 37 % de bitume, à 27 % de « roulant » et à 36 % de « moins roulant » c’est-à-dire de sentiers escarpés qui nous étourdiront encore de leurs folles beautés sauvages.

 

Et ça c’est sûr à 100 %.

 

Marcoach pour les fromages

 

Statogre pour l'emballage

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mar.

16

juil.

2013

Une Deux Une Deux

Les temps changent.

 

Naguère, le jour de la fête nationale était l’occasion d’orienter mon pick-up tout neuf vers la fenêtre ouverte, de tourner le bouton du volume à puissance maximale et d’y poser le dernier 45 tours en vinyle de l’homme à la Mauvaise Réputation.

 

La voix profonde et moustachue emplissait la rue, gravissait les murs et pénétrait dans les immeubles par les fenêtres voisines  « … Le jour du 14 juillet, je reste dans mon lit douillet, la musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas ».

A ce propos, l’heure est grave ! « Aux armes, républicains ! ». Selon des sources bien informées,  nous vivons actuellement les derniers moments de libre écoute de ce chant fédérateur. Bientôt, selon ces augures, un tsunami « bleu marine » va tout submerger et emporter au passage le dernier bastion de l’anarchie bienfaitrice, symbolisé par la croix, en forme de guitare, édifiée sur la plage de Sète.

 

Mais je ne confonds pas militarisme et nationalisme. En effet si les militaires français comptent des gens bons il est bien connu que les jambons espagnols ont souffert du nationalisme.

 

Ce qui n’a strictement aucun sens, il convient de le souligner, mais davantage cependant que le dernier livre de BHL intitulé « Les aventures de la liberté ». Encore que j’exagère au sujet de ce dernier car il convient ici de saluer BHL – une fois n’est pas coutume – pour l’intéressante exposition artistico-philosophique qu’il a monté à Saint Paul de Vence et dont ce livre est le prolongement. Sans doute inutile.

 

Or donc, les temps changent. Et, avec eux : nous.

 

Qui eût cru, en effet, il y a peu, qu’un bataillon d’atars se lèverait, avant même que retentisse le chant du clairon, pour se ranger sous les ordres du Général Marcoach, en tenue de combat, bleue et kaki pour n’être vus ni de la terre ni du ciel.

 

Car c’est bien entre ciel et terre que devait nous conduire notre mission. Celle-ci était claire : quitter le QG de Luminy à 07.00 et rejoindre par le GR13 la garnison de Port Miou au 42-12-20 N 05-30-55 E où nous attendaient d’importantes et jeunes troupes motorisées mises sous le haut commandement du Lieutenant Colonel Francky dit Le Lyonnais.

Outre les deux susdits officiers, la troupe comprenait un régiment de majorettes, dont je ne citerais pas les prénoms en raison de ce qui va suivre, encadré par trois hommes de troupe, choisis parmi les plus braves : le sergent O chargé des transmissions, le caporal Hocine spécialiste des renseignements et de la logistique, et le troufion Ogre, arborant pour l’occasion sa décoration du grand croissant d’or, responsable du ravitaillement matinal et de la sécurité arrière de la troupe.

 

L’un de nos objectifs consistait à nous rendre maître du lieu dit « Calanque d’En Vau », azimut 92°, que nous devions atteindre à 09.02. La beauté du site ne nous empêchait pas de savoir que l’endroit était propice à une embuscade. Il convenait donc de ne pas rester à découvert et le Sergent O proposât immédiatement de se cacher dans les fourrées, ce qui ne fut pas accueilli favorablement.

 

Au contraire ordre était donné à chacun de gagner la mer non sans avoir revêtu sa tenue amphibie. C’est à cet instant que le Sergent O (encore lui) s’aperçut qu’il avait oublié la sienne. Ce détail aura une importance déterminante lors de les chauds fourrés avec l’ennemi.

 

Le contact eut lieu à 09.06 et nous prît tous au dépourvu. Venu de l’Est par la mer, un long et étroit cuirassier embouquât l’entrée de la Calanque. Il était propulsé par une quadruple paires de lourdes rames dont se jouaient, comme s’il s’agissait de baguettes chinoises, des marins femelles aux allures de Frida la Blonde, visiblement surentraînées si l’on se référait à leurs splendides pectoraux.

 

Tapis dans l’eau d’où seuls émergeaient nos yeux, parfois une narine, nous admirions la maîtrise avec laquelle les manœuvres étaient exécutées. L’une d’elles permit au navire ennemi d’accoster en souplesse sur la plage de galets luisants. Toute retraite nous était coupée. Surtout celle du Sergent O.

 

C’est pourtant dans ces moments où tout semble perdu que le miracle survient. Connu pour ses exploits culottés, le Sergent O fit preuve d’une audace stupéfiante en se jetant, seul, au front, vêtu de son seul courage. Le spectacle, probablement terrifiant, qu’il offrit ainsi eut aussitôt pour effet de faire fuir l’ennemi. A coup sûr il méritait une médaille pour ce fait de bravoure, mais il ne portait rien où l’on pût l’accrocher.

 

A 09.32, paquetage fait,je partais seul en éclaireur laissant donc sans lumière le reste de la troupe. Bien entendu celle-ci s’égarait immédiatement sur les hauts plateaux. Dix fois je refaisais le chemin, en tous sens, pour tenter seule une opération complexe, mise au point par les américains, dite « rescue behind enemy lines » parfaitement intraduisible et consistant à effectuer une récupération derrière les lignes ennemies.

 

Après plusieurs heures de vaines recherches, je découvrais que le bataillon avait trouvé refuge dans un abri fortifié de Port Miou, au lieu dit « Buvette chez Zezette ».

 

Les renforts motorisés parvenaient ensuite jusqu’à nous pour nous sustenter et nous ravitailler en munitions, habilement stockées dans des glacières.

 

Il était temps car la chaleur me brûlait le cerveau en dépit de l’arrosage que je me prodiguais sans cesse sur le sommet du crâne.

 

Bilan de la mission :

Ennemies = Toutes disparues

Atars = 0 victimes

 

Mais j’aperçois au loin venir le Chef infirmier avec ma belle tenue blanche aux grandes manches lacées dans le dos.

 

Il faut donc que j’y aille, à bientôt.

 

Troufiogre

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lun.

17

juin

2013

MARATHON DE COPENHAGUE

Retour sur le marathon de København.

 

« Nous partîmes 14, nous passant de renforts, et nous nous vîmes 14 en arrivant au port ».

 

Une fois n'est pas coutume, allons droit à l'information, sans tralalas à la BHL, sans inutiles fioritures et tarabiscotage. (NDZ* :Bien entendu cela sera moins bien mais, tant pis, faisons ça ...) A la Danoise, dans un style design, sobre, épuré, pas tout à fait vintage, un peu langue de bois par nature - hêtre, frêne et chêne en particulier.

 

Ils débarquèrent sous un franc soleil, après avoir erré hagards dans la gare de l'aéroport, manipulant avec maladresse leurs couronnes sonnantes et trébuchantes, en espérant d'autres, tressées de lauriers celles-là.

 

Ils manquèrent renverser quelques cyclistes, encore peu accoutumés aux traditions locales et à ce flux discret et incessant de deux-roues. Cohorte qu'ils n'allaient pas tarder à rejoindre. Dès le lendemain, une dizaine de montures nerveuses et dépourvues de rétropédalage piaffaient déjà devant l'hôtel. Celle de Doc Nono plus que les autres. Que ceux qui n'ont pas participé à la Danette-party se rassurent ou cessent de glousser : personne n'est tombé. C'est ça les vrais sportifs ! Gégé s'est juste fait voler son vélo mais en fait non. Juste une facétie de la Petite Sirène, devenue grande pote avec Rémy.

 

Je passe les détails et anecdotes : footing léger dans le so romantik parc voisin, coups de soleil, reluquage des Vikings et des grandes squaws blondes, pétard pour les uns dans le quartier de Christiana et flying-cake au chocolat pour les autres, le tout battu par le bon air de la Baltique.

 

La veillée d'armes fut moins trépidante que celle qui précéda Arles, chacun se concentrant sur son assiette de pâtes avec le souci de n'en manger ni trop ni trop peu, le tout nappé de la dé-li-cieu-se sauce de Marco, délicatement relevée par l'Arrabiata de Rémy. Une pomme en dessert, mais ni Eve ni sorcière dans la remise.

 

Et pour chacun un speech personnalisé du coach, sur la procédure à suivre le lendemain ; à laquelle seuls les élèves très sérieux se conformèrent. Cqfd.

 

Ahhh, la nuit qui précède le marathon !! Où l'on compte les Danois, puis les élans, puis les harengs, puis les minutes...

 

Et ce fameux dimanche 19 mai, sa pluie, ses pavés mouillés, ses grands sacs plastiques, ses gobelets remplis de ce breuvage d'un bleu à faire se pâmer Gargamel, ses rues pavoisées de Nykredit... Et enfin la ligne d'arrivée, Thierry, Anne, Høcine, Marcø, ØNono, Gégé, Néfé, Vérø et Lafé, Ø perclus de crampes, Rémy perdu sans les filles, Caro34, Karine et Christiane.

 

Moins de 5 heures pour tout le monde, 4 baptêmes du feu, 6 records perso = 1 sans faute absolu pour EP13 !

 

Dr Nono n'a même pas eu à passer sa blouse blanche et ses sabots Scholl.

 

Dans l'euphorie, ils improvisèrent un brunch complètement déséquilibré à base de jambon, pâté, fromages, pain blanc, bières, vins et chocolat : des calories, des mauvaises graisses, des sucres rapides, des lipides... Une vraie débauche.

 

Je laisse à notre ami Hans Christian Anderson le mot de la fin : « Coureurs et coureuses rentrèrent à Marseille couverts de médailles. Et ils firent encore beaucoup, beaucoup de petits marathons ! ».

 

Dame Lafée

 

*NDZ = Note de Zoueb

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dim.

05

mai

2013

Relais au pays de Daudet

Nous sommes donc retournés chez les Daudet. Parce que l'accueil y est bon, et l'air pur. Ils auraient pu mettre un peu de chauffage, mais bon, la crise est là.

 

Le gîte. L'hôtel avait changé. Celui-ci était désuet, hanté par des dames blanche et noire, par la vieillerie. Mais la dame sans âge de l'accueil nous aura bien fait rire, dépassée par les événements, encombrée de visions, celle notamment d'un monsieur Rey installé dans une chambre avec trois clés. Comprenne qui pourra ! On s'est contentés d'adopter le vestibule, majestueux, vampirisé dans l'aube naissante, fantômes matinaux en baskets armés de Chicorée, beurre aux omégas 3 et brioche, même prohibée.

 

Le couvert. Bonne pioche de Néfé. Ce dîner-là a pris des allures de quartier-général à la veille d'une bataille. Hommes d'un côté, femmes de l'autre, cartes déployées, relais décortiqués et revue de détails. Les stratèges ont parlé, médité, comploté. Un plus que les autres : Rémy, celui par qui la trahison allait survenir. Judas ! La tactique se loge parfois où on ne l'attend pas. En l'occurrence dans le dessert. En prendre ou pas a été une question longtemps débattue, mûrement réfléchie. Les hommes y ont cru, les femmes non. Goulument, ils se sont rués sur les calories, la chantilly, le chocolat, le sucre. Sans retenue comme l'atteste une série de portraits placée en lieu sûr, et dont, par simple précaution, des copies ont été faites.

Dans la nuit, les ciboulots enfiévrés ont encore manigancé, gagné des minutes, doublé les plus rapides, remporté le Graal.

 

La course.6°Celsius dans les rues arlésiennes désertes. Les Majorettes renoncent à courir en jupette. Les hommes sont secrètement soulagés, ils n'auront pas à faire rempart de leurs corps, ni à se battre. Les premiers sont partis, les autres se positionnent, se réchauffent, l'œil rivé à la montre. On vous fait grâce des détails de la course. Mais il faut souligner l'émergence de deux gentlemen (Hoggy, ta suprématie en la matière est menacée !), O et le Coach. O a galamment accompagné Nath jusqu'au bout du relais, Marco a tout aussi aimablement servi de guide aux deux suivantes. Courir au côté de Marco c'est, comment dire, plus qu'un cours particulier : un voyage connecté à un ordinateur de bord qui décompte les kilomètres, analyse le terrain, sonde l'ennemi, calcule la vitesse, parle en kilomètres/heure, voire en kilomètres/minute, décrypte le paysage, surveille la foulée, le poser du pied, le déroulé de la cheville, vous encourage à aller plus vite, plus vite, plus vite.... ou moins lentement. Cela n'a pas suffi à mettre les Majorettes à l'abri de la bande des Affreux Jojo. Car Rémy soudain a surgi, galopant à bride abattue, les yeux injectés de sang, la bave écumant au coin de la bouche... Les plantant là, sur ce chemin vicinal à quelques arpents de Fontvieille.

 

Les résultats. Les exotiques ont survolé la course tels Pégase. Hocine a gagné le droit de se faire un tatouage Mahori.

Les morts de rire ont rempli leur contrat, ni derniers, ni avant -derniers, ni même avant-avant-derniers. Bravo !

O + M – G = une course épatante, méritoire, historique.

Les Affreux Jojo sont ce qu'ils sont.

Les Majojo ont couru comme des déesses et pour la grâce de leur foulée sont montées sur le podium.

 

La morale- « Il n'est pas déconseillé d'engloutir un fondant au chocolat la veille d'une course ; il est même prudent d'en reprendre le lendemain », proverbe endoumois.

Les hommes sont beaucoup plus forts et intelligents que les femmes. Et susceptibles. Mais comme les filles sont sympas, elles partageront avec eux l'excellent nectar gagné à la force de leurs chevilles...

 

Des pistes de réflexion. -Pourquoi courons-nous ? Les hommes courent-ils uniquement pour battre les femmes ? Gégé peut-il prendre la tête d'une section EP13 junior ? Le gâteau sport mérite-t-il de vivre ? Faut-il euthanasier KMS ? Pleuvra-t-il à Copenhague ? Où exposer nos coupes et nos médailles ? Est-il possible de créer une FAQ sur le forum ?

 

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lun.

28

janv.

2013

Qu'a vist Paris e noun Cassis a ren vist

Nous aimons bien Paris mais, à coup sur, nous y serions très malheureux.

 

Songez donc ! Le seul dénivelé qu’il nous serait proposé d’arpenter serait celui de la colline Montmartre, petite butte qui ne dépasse pas 130 mètres sous la toise et du haut de laquelle, si j’ose dire, chose incroyable : on n’aperçoit même pas Cassis sans parler du Cap Canaille. Quant à se délecter de l’apparition, par beau temps, de la presqu’île de Giens et des îles du Levant, et bien figurez vous que c’est impossible. Non pas parce qu’il n’y fait jamais assez beau, ce qu’il n’y fait jamais assez, mais parce que cette colline manque de grandeur. Tout simplement.

 

C’est pourtant du pied de ce monticule souffrant d’un nanisme avancé, qu’un microcosme parisien toise du regard notre bonne vieille ville de Marseille allant même, je te le donne en mille, Emile, jusqu’à la surnommer « Capitole de l’aculture ».

 

Certes il faut bien avouer que nos rues comptent peu de monuments prestigieux et que nos salons jalousent la présence de penseurs invertébrés possédant, à l’image de BHL, la faculté d’être sans cesse assaillis de profondes et fulgurantes opinions et, surtout, celle de vouloir toujours nous les faire partager quand bien même on ne leur demande rien.

 

Mais, en guise de Capitole, nous possédons un édifice en pierre calcaire, vieux de plusieurs millions d’années, fort peu connu mais dépassant tous les autres, dont la beauté placide, majestueuse et surnaturelle, ne se livre guère au parisien tout endimanché de sa tenue neuve, Nike et immaculée, mais uniquement aux trailers les plus hardis, aux amoureux de l’effort vain, enfin bref à ceux qui ont compris que l’art se méritait et ne s’avalait pas comme un Big Burger baveux dans un Mac Donald huileux à l’angle de la rue Saint Supplice.

 

Vous l’avez deviné il s’agit du Mont Puget.

 

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Gravir ses 563 mètres c’est gagner le droit de se jucher sur le cairn qui marque son sommet et d’embrasser ainsi le cercle vertueux de son horizon bleuté. Ce n’est pas donné à tout le monde. Certes la culture nécessaire est principalement ici d’ordre physique. Et si l’art y est bien présent, il vaut mieux que le lard soit absent. Certains diront non sans perfidie que je suis bien placé pour le savoir.

 

Et puisque nous parlons de savoir, je passerais du coq à l’âne en rappelant, aux parisiens qui l’ignorent, que ce plus haut sommet des Calanques (du provençal « Calancou » signifiant « escarpé ») descend de Pierre Puget, sculpteur, dessinateur, peintre et architecte, mort à Marseille le 2 décembre 1694 et à qui l’on doit aussi, notamment, la Vieille Charité, son deuxième plus grand titre de gloire.

 

Enfin et s’il fallait encore prouver que Marseille mérite son label de Capitale de la Culture et que les marseillais savent, plus que tout autre, s’élever à la majesté de l’art et aux enivrements profonds qu’il peut inspirer quand il s’étale de manière primitive à leurs yeux éblouis, je citerais la critique artistique la plus aboutie, prononcée par l’un de nous lorsque, parvenu enfin au sommet de la cime, il s’écriât :

 

« Putain que c’est beau ! ».

 

De mémoire de montmartrois un tel cri du cœur n’a jamais été ouï.

 

 

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jeu.

20

déc.

2012

Rue de l'Ecole : les sujets du frac !

Hier, deux exercices de maths relativement difficiles étaient au programme de révision du frac blanc. Une bonne douzaine d’atars consciencieux et appliqués a répondu présent à l’appel. Bien entendu les autres devront rendre leur copie après les vacances.

 

Rappel du cours :


Il est rappelé qu’une force Gravitationnelle Anti Gravissante, que nous appellerons GAG, s’exerce verticalement du haut vers le bas sur chaque atar, et que, pour des raisons X ou Y sur lesquelles nous ne reviendrons, cette force prend une valeur croissante proportionnelle à la masse corporelle du sujet sur laquelle elle s’exerce.

 

Il est rappelé aussi que chaque atar dispose de deux forces qu'il peut tenter d'opposer à la force GAG : une Force Physique (FP) et une Force Mentale (FM) et que l’ensemble combiné permet de poser l’équation de la vitesse de déplacement (V) d’un atar lambda :

 

V = FP + FM - GAG

 

Il est enfin rappelé que la Force Mentale FM, propre à chaque atar, est une fonction décroissante du degré (d) de la pente et du nombre de marches (n) à gravir, sans compter la distance à parcourir (d’), mais que la Force Mentale (FM) d'un atar quelconque croît curieusement en fonction du nombre d’atars (a) qui l'entourent. De sorte que, en définitive, l'équation générale s'écrit :

 

V = FP + f (d,n,d’,a) – GAG

 

Problème :

 

Soit un triangle rectangle BHL dont l’hypoténuse BH dessine une pente (Pey) d’une longueur de 225 mètres et comprenant 232,5 marches. L’angle opposé à l’angle droit est de 30 ° au bas mot.

 

12 atars doivent parcourir l’hypoténuse un nombre X de fois sans jamais s’arrêter que ce soit en bas (B) ou en haut (H).

 

Il est précisé que pour ce qui concerne l’atar le plus en forme (l’atar O) FP + FM est toujours supérieur à GAG, alors que, pour l’atar D qui subit une force GAG injuste et trop importante, la contrainte est la suivante : FP + FM < GAG dès que X devient supérieur à 2.

 

Question 1 :

 

Quelle est la valeur maximale qu’il convient de fixer à X pour faire en sorte que tous les atars parviennent vivants au point H si l’on fait l’hypothèse que l’atar D prendra la tangente de l’hypoténuse au moins une fois ?

 

Question 2 :

 

Pourquoi tant de "n" ?

 

Vous avez 1 heure 30.

 

Ceux qui donneront la bonne réponse auront droit à un santon à choisir parmi les ravis de la crêche présentés dans le catalogue ci-dessous.

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lun.

10

déc.

2012

Duo de côtelettes farcies autour d'un Roucas Blanc

« L’appétit vient en mangeant » me serinait ma grand-mère en me servant une soupe aux choux dont elle avait le secret et qu’elle a, Dieu ait son âme, emporté avec elle par un matin d’hiver, ce qui ne fut pas une grande perte (le secret pas la grand-mère).

 

Pourquoi cette phrase m’est-elle revenue en tête ce dimanche matin à l’heure où il fallut bien envisager de quitter la chaleur de la couette en duvet de plumes d’oie pour se jeter délibérément sur le bitume glacial et néanmoins pentu qui fait le tour du quartier ? Oui, pourquoi ? Mais je rejetais cette question qui allait de nouveau me conduire à m’interroger sur la raison existentielle de savoir pourquoi on court, vers qui, vers quoi, pour se sauver de qui, de quoi. Laissons cela à BHL qui a certainement un avis autorisé sur cette question tout autant que sur la façon de préparer la soupe aux choux.

 

Or donc, et alors que je pensais être le seul idiot sur la place du village aux alentours de 8h30, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’une foule silencieuse et consciencieuse s’y était déjà rassemblée autour d’un buffet chaud mais frugal.

 

Pas le moindre atar. Mais si ! Hourra ! Notre Gégé national, étincelant de bonne humeur et fringant V3M, parfaitement organisé comme à son habitude et me dispensant d’emblée quelques précieux conseils. Comme par exemple « Réserve toi pour le deuxième tour !». Ce que j’appliquerais à la lettre.

 

Coup de canon. Gégé s’envole au sens littéral du terme. S’embronchant sur un gendarme couché qui n’attendait que lui, il fit un magnifique vol plané exactement comme celui qu’il accomplit la veille, lors de l’entraînement organisé de main de maître par la Fée. Belle leçon de perfectionnisme que Gégé me donnait là !

 

La première côte ne fut pas véritablement avalée, plutôt péniblement ingurgitée. Puis la descente vers la Corniche parsemée de plaques de glace Un vrai délice. Venait ensuite une portion de plat avant d’attaquer l’entremets : un bon kilomètre de côte à vous griller les jambons.

 

Les cinq premiers kilomètres étaient achevés. J’en redemandais. Contrairement à la majorité des coureurs qui avait préféré opter pour un petit tour, un bon chocolat chaud et au lit.

 

Je me retrouvais ainsi, plutôt esseulé, dans l’Ourgal des hauts de Périer à recommencer les montagnes russes ; compatissant pour les bénévoles qui nous tendaient des morceaux d’orange du bout de leurs doigts noircis par le gel, de sorte qu’on ne savait plus si l’on suçait des agrumes ou des bouts de doigt glacés.

 

Je terminais cette deuxième boucle 10’ après mon flamboyant Gégé (les 10 kms en 49’25 et 5ème V3M) qui m’attendait avec un chaud sourire et des couvertures mais 3’ après mon meilleur temps sur ce parcours.

 

O tempora o mores.

 

J’ai eu soudain envie de soupe aux choux.

 

Ogre

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lun.

29

oct.

2012

MC 2012 ou courir avec intelligence

Depuis la parution d’un fameux article scientifique sur l’intelligence croissante des vieux sportifs écossais on pouvait s’attendre, au départ de cette 34ème édition du Marseille Cassis,  à ce que de nombreux coureurs troquent leurs shorts contre des kilts et s’équipent de cornemuses.

 

Personnellement je fus assez tenté. D’autant que, devant y épingler un dossard portant le prénom de Véronique, je pouvais passer presque inaperçu.

 

Cependant les circonstances ne s’y prêtaient guère. En effet, comme chacun sait, les kilts se portent sans rien et cette situation qui n’est pas, d’ordinaire, de nature à m’effaroucher risquait, en l’occurrence, d’être particulièrement embarrassante en l’état du vent, plus que fripon, qui nous attendait sur la ligne de départ et tout au long du parcours.

 

Sans compter que je risquais de me les geler en l’état d’une température ressentie qui avoisinait le zéro.

 

Il fallait donc en avoir pour faire le mac, ce matin là. Et je dois reconnaître que je ne les ai pas eues.

 

Davantage cependant, soit dit en passant, que ceux qui étaient censés nous attendre du côté de l’Obélisque afin de nous coacher et faire péter les chronos mais qui ont préféré, du fond de leur lit douillet, se fendre d’un SMS, discret et anonyme, déclinant, pour des motifs mystérieux, leur bienfaitrice participation.

 

Ils ont eu tort. Car d’une part leur immobilisme a conduit, on le sait maintenant, à une détérioration inéluctable de la qualité de leur matière grise et d’autre part ils ont raté l’occasion de fouler le mac’adam qui relie Marseille à Cassis dans des conditions dantesques exceptionnelles.

 

Car, comme prévu, les molécules gazeuses, faites d’azote et d’oxygène, en provenance d’Ambérieu (01) et à destination de Toulon (83) étaient bel et bien en furie. Masse frénétique, animée d’une vitesse incontrôlable, poussant, soulevant, tractant, mais entrant aussi parfois en opposition avec les dessins du parcours, notamment ceux qui suivaient les plus dures pentes du Col de la Gineste.

 

Grand coup de béret écossais à Hocine Bolt et à sa compagne Darla qui terminent respectivement en 1h 24’ et 1h 59’ explosant ainsi leurs propres chronos d’une manière aussi effarante que celle que l’on ressentirait si l’on se trouvait, soudain, face au monstre du Loch Ness, seul sur un frêle esquif par une nuit d’hiver, froide et sans lune.

 

Kilts d’or à Phil et à Christophe – pour lesquels le Comité d’Attribution des Pseudos EP 13 va bientôt éditer un communiqué spécial – pour l’intelligence de leurs courses respectives qui leur a permis d’atteindre avec brio des objectifs stupéfiants, à savoir 1 h 41’ et 1 h 49’.

 

Quant à Véro (1h 54’) dont il est certain qu’elle aurait fait mieux s’il s’était agi d’elle et non pas de moi, il me faut la remercier pour m’avoir permis de profiter de ces instants magiques bien que durs pour les jambes mais tellement bons pour l’intelligence.

 

A ce propos, je me suis d’ailleurs surpris à m’interroger, au comble de l’effort physique, dans le faux plat de Carpiagne, sur la raison d’être de l’intelligence si celle-ci nous conduit en définitive à comprendre que plus on court plus on devient intelligent de sorte que plus on comprend qu’il faut courir pour être intelligent, ce qui nous conduit à courir et à comprendre que plus on court plus etc …

 

Il n’y a que ceux qui ont fait ce Marseille Cassis de folie pour comprendre.

 

Mac’Gréogre

 

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lun.

01

oct.

2012

Les cent bornards

CENT KILOMETRES A PIED, CA USE, CA USE,

CENT KILOMETRES A PIED, CA USE LES SOULIERS...

Rassurez-vous, je ne viens pas vous faire le récit chronologique et soporifique de ma ballade millavoise, à la millième ligne vous cliqueriez pour prendre connaissance de vos derniers messages facedebouquiens.

 

Non, je viens vous livrer des images d'amitié, de rires, de souffrance, de sourires, de doute, d'espoir, de joie, de souffrance, de réconfort, de complicité, de soutien, de lassitude, d'humidité, d'humilité...

 

C'est, en vrac,

 

- le défilé des quelques mille cinq cents fondus d'ultras, mené au son de la fanfare municipale, rejoignant la ligne de départ le coeur battant à l'unisson,

 

- l'union du coureur avec son suiveur ou sa suiveuse au point de rendez-vous,

 

- les ravitaillements ravigotants dans les effluves et les saveurs mélangées du potage de légumes brûlant, des abricots secs, du fromage local, des mini sandwichs ingurgités avec avidité,

 

- mes gambettes martyrisées livrées aux mains expertes des jolies petites masseuses,

 

- le froid glacial qui me saisit quand je quitte la chaude salle de repos pour reprendre la route dans la nuit,

 

- la marche claudicante de quelques compagnons de voyage,

 

- le suiveur arrêté pour réparer sa machine,

 

- les cars qui ramènent au bercail ceux qui ont quitté prématurément la course, la mort dans l'âme, et qui cachent leur peine sous leurs couvertures de survie,

 

- mon haleine éclairée par la lampe frontale,

 

- mes cols de fémurs qui font des leurs et m'obligent à adopter une marche rapide,

 

- les photographes sous des toiles cirées,

 

- la barre de nuages que, dans l'obscurité, je prends pour le viaduc,

 

- Marco mains gelées crispées sur le guidon,

 

- encore lui qui met ses pas dans les miens pour gravir, vélo à la main, la côte-épouvantail de Tiergues,

 

- l'accueil de Véro et d'Elisabeth avec sourires et réconfort aux haltes-ravitos de Millau et de Saint-Affrique,

 

- l'homme de tête qui vient à ma rencontre et qui va gagner pour la troisième fois consécutive,

 

- Frankie fidèle compagnon de route que je vais croiser sur le chemin du retour et à qui je vais confier mon mal-être dans un souffle souffreteux,

 

- la certitude au soixante et onzième kilo que je vais atteindre mon objectif,

 

- la complicité si forte avec mon suiveur à chaque instant,

 

- les quelques larmes que j'essuie après la ligne d'arrivée.


Ce matin, au moment où les courbatures commencent à s'estomper, je sais que je reviendrai dans la capitale de la ganterie pour y user mes souliers.

 

Merci à vous Véro, Elisabeth, Marco et Frankie qui m'avez permis de concrétiser un rêve.

 

Gégé

 

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mar.

04

sept.

2012

Driiiiiiiiiiiiiiing ! C'est la rentrée !

Chers Nathalie, Jean-Luc et Olivier,

 

Bienvenue dans ce club où les gens normaux sont tous extraordinaires. A croire que les efforts consentis par leurs jambes provoquent des crépitements particuliers dans leur cerveau.

 

Vous y croiserez déesses égyptiennes, monstres de toute nature, personnages romanesques, historiques ou mythologiques, drôles de zouaves, chamanes, ogres et fées.

 

Vous accéderez à un blog un peu sportif et très délirant. Où il vous faudra de la patience pour déjouer les pièges des pseudos, des alias et des prête-noms. Exemple

 

Vous découvrirez un langage singulier et déconcertant.

 

Vous resterez pantois à l'évocation d'atars imbibés d'isostar, friands d'ogries et de gaba, se déplaçant en estafette quand leurs gambettes ne les portent plus.

 

Vous chercherez longtemps qui sont Bob, Roger, Arlette, Solange, le pétrin, le chien de garde, Agnan et les autres... Et vous méditerez sur leur morale discutable.

 

Mais l’actualité nous rattrape et aujourd’hui c’est la rentrée.

 

Nous l’avons fêtée à notre façon, dès dimanche, en attaquant d'arrache-pied et en chœur le col de la Gineste par sa face Nord. « Pour une rentrée, c'est une sortie !» déclarera Hocine pour donner le ton.

 

Dommage, vous n'étiez pas là. Mais la magie de Pyram (sobriquet du site) associée à la Fée (sobriquet de la Fée) vous fera ressentir les frissons qui nous ont parcouru sous l’arc en ciel étincelant d’un beau dimanche imagé d’automne.

 

Nous sommes capables du pire.

 

Vous verrez...

Un beau dimanche imagé d'automne

(Click pour aggrandir)

 

 

 

 

 

La Gineste : avant l'arrivée des atars

 

 

 

 

La Gineste après. Notez l'aptitude du coach à faire deux choses à la fois : tout en fixant l'objectif, il tâtonne de son bras droit...

 

 

 

 

 

...et hop, chope Sylvain. Ce qui a permis à Gégé de peaufiner la pause.

 

 

 

 

 

 

Envolée de Darladirladada, déterminée à décrocher l'arc en ciel

 

 

 

 

 

Flashmob en pleine rue : incantations au dieu Rûn

 

 

 

 

 

 

Ce qui est bien avec la rentrée c'est qu'on retrouve les copains et les copines.

 

Et puis on peut montrer son nouveau cartable !!

 

 

 

 

 

 

Le Retour de l'Ogre II

 

 

 

Opération « Viens courir avec un ami ».


Dimanche nous avons découvert : Hervé


Bonjouuuur Hervé : Ici tu pourras nous dire librement ce qui te fait courir, ce que tu fuis, ce que tu veux devenir, dans quel état t'erre, ...

 

 

 

Quand arrive l'automne pour la plupart

 

C'est le printemps pour d'autres.

 

 

 

 

Mode automne-hiver, inspiration NAP :

 

Bermuda pour lui

 

Pour elle, Jupe plissée bleu marine

 

 

 

 

 

Le rouge, très tendance

 

 

 

Un (généreux) sponsor

 

La couleur a la cote, note fuchsia pour les filles.

Chez l'homme, le mollet velu reste tendance.

 

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mer.

27

juin

2012

Notre weekend des 16 et 17 juin à Bonnieux

Le Luberon, Bonnieux, le camping du vallon, la nuit torride des Zeggane dans la yourte, la forêt de Cèdres, le trail de la cerise, la pasta party, la nuit sous les cerisiers, le p’tit dèj sur la terrasse du camping, la balade dans les ocres de Roussillon, la chaleur estivale et des cerises…. introuvables.

Voilà ce qu’on peut retenir de notre weekend dans le Vaucluse qui avait débuté samedi après-midi par la course très nature du trail de la cerise.

11 coureurs et coureuses émérites d’EP13 participaient à l’épreuve, parmi lesquels : Karine, Isa, Véro chez nos vétéranes et 8 jeunes hommes : GG, Olivier, Rémy, Francky, Thierry LB, Hocine, Moi et…….Aziz, notre sorcier, qui nous a fait l’immense surprise de partager ce doux moment de plaisir. D’ailleurs, il n’a pas été déçu !

Que retenir de cette course ?

Sa beauté, un terrain varié, des paysages à couper le souffle, une végétation magnifique, une vue panoramique sur le Ventoux, des senteurs provençales et puis….ses exigences : beaucoup de grimpettes, des changements de rythme, des descentes techniques et une chaleur parfois étouffante.

L’arrivée n’en a été que plus belle, malgré quelques coups de fatigue bien légitimes au regard de la difficulté du parcours.

Mention très spéciale à Karine qui a trouvé les ressources nécessaires pour se surpasser et arriver au bout de son périple. Je suis d’ailleurs persuadé que malgré les apparences, elle voudra remettre çà l’année prochaine au même titre que son cher et tendre !

Félicitations à notre collectionneur de trophées qui, en dépit de plusieurs chutes, a su relever le défi et terminer une nouvelle fois sur le podium.

Un dernier mot, sur Aziz, que je remercie pour sa galanterie et sa délicatesse à l’égard de Karine et Isa qu’il a accompagnées tout au long du trajet, et aussi pour s’être sacrifié en fermant la marche…

 

Rendez-vous est pris pour la prochaine édition et j’espère que ceux qui n’ont pas pu être des nôtres cette année en salivent déjà !

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lun.

11

juin

2012

Petite balade dans les calanques

C’est un post réalisé à la va vite pour immortaliser notre traversée des calanques du 2 juin. Vous n’y trouverez ni les envolées lyriques de la fée, ni les tournures tarabiscotées de l’ogre, simplement des statistiques du coach et des photos de cette balade à travers les sentes sauvages du parcours.

Commençons par les chiffres donc :

  • ·         départ de Callelongue à 16h50, arrivée au parking de Port Miou, à 20h50, après 4h précises de course et de récup, et 3h environ d’effort ;
  • ·         9 coureurs au départ, 7 à l’arrivée. Rassurez-vous, les deux manquants sont toujours vivants ;
  • ·         840 mètres de dénivelé positif ;
  • ·         Parcours de 24 kms, roulant entre Luminy et Cassis, plus technique entre Callelongue et le Col de Sormiou.
  • baignade au Bestouan à l'arrivée à 21h15.

Félicitations à tous,et j’invite ceux et celles qui n’ont pas pu arpenter ces hbeaux sentiers avec nous à le faire lors d’une session de rattrapage qui devrait se tenir début juillet ou début septembre. Et cette fois-ci nous emprunterons le GR à partir du col de Sugiton.

Plaisir, bonheur et ….fatigue garantis !

 

Place aux photos maintenant.

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mar.

29

mai

2012

Le podium de Gégé

Un dévoreur de bitume sur le podium d’un trail, lustucru (des pattes et des pâtes) ?

 

L’impensable s’est bien produit ce dimanche sur le site touristique de Plan de Campagne où un papé (n’est-ce pas, Carole ?) d’EP13 s’est vu remettre une coupe de bronze des mains de Benoît, non pas le seizième mais le vrai Z.

 

Mais avant d’arriver à ce stade qui marque d’une petite pierre (blanche ? Il y en avait tant et tant, de pierres…) la jeune histoire de l’équipe de Coach Marco, il a bien fallu à notre friand d’asphalte franchir vaillamment, non pas le Rubicon, mais nombre d’ornières et de vicieuses grimpettes cabriésiennes.

 

L’objectif: ne pas faire pâle figure au sein de la troupe des trail(wo)men dépêchée en commando. Vous savez, celle qui se délecte, les week-ends sournoisement planifiés, de le voir courir…sur des œufs.

 

Mais Pan a su être clément avec notre valeureux coureur des bois: deux ou trois dérobades de chevilles savamment maîtrisées, les multiples pièges de dame nature déjoués et hop, voilà notre vaillant amateur de goudron s’offrant, cerise sur le gâteau en avant-première de Bonnieux, un sprint pas piqué des vers pour gagner allègrement la ligne salvatrice.

 

(Un grand merci à Nathalie et Frank d’avoir patienté sous le déluge afin d’imprimer sur la pellicule ce petit moment bien sympa).

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sam.

05

mai

2012

Le relais des Alpilles

Lettres de mon moulin

 

Ainsi donc, nous avons passé le week-end chez les Daudet. Arles, ses arènes, son cloître Saint Trophime, sa chapelle des Trinitaires, ses nuées d'églises, ses musées Arlaten et Reattu, le Rhône et son pont Van Gogh, ses hôtels particuliers, ses remparts, les thermes de Constantin, le Méjean... Ça, c'est la cité antique telle que nous ne l'avons pas vue. Quelques bribes tout au plus. Mais ça a l'air très très joli, rien à redire.

Son stade Fournier, son boulevard Clémenceau bordé de restaurants, sa place du Forum plantée de terrasses : là oui, nous y étions. Très motivés dans les deux cas.

Nous avons été ailleurs également. Puisque nous nous sommes réparti et avons arpenté 42 kilomètres de routes, de sentes et de chemins dans la pampa, plongés dans les tableaux de la campagne arlésienne, à la frontière des Alpilles et de la Crau, en lisière de Camargue. Vignes, champs, mas ventrus, murets de pierre sèche, Montmajour au détour d'une grimpette, collines, aqueduc et étang, Fontvieille, les Baux, Le Paradou. Une sacrée balade. Le ciel finalement a retenu ses larmes et sa furie, nous a gratifiés d'une lumière de colère rentrée. Les nuages filaient doux par delà le vert pomme des prés, le jaune pétard du colza, le rouge tendre des coquelicots et la robe blanche des chevaux.

Et pour animer ce paysage, des hurluberlus en baskets, dont quatre triplettes en goguette, qui n'ont pas démérité loin s'en faut (si Marco dit le contraire, il peut s'attendre au savonnage de la semelle de ses baskets) et dont voici les exploits (235 équipes classées dont 93 mixtes, 85 masculines et 50 féminines ; le compte n'est pas bon, je sais, mais ce sont les infos Kms) :

  • ·         Endurance Passion 13 Marseille (Marco, Gégé, Thierry Lucky Luke) 3h12min, 24e, 21e homme
  • ·         EP13 en Folie (Rémy Speedy, Nath Néfé, Christophe) 3h34 min, 60e, 8e mixte
  • ·         la Triplette des Alpages (Fée, Véro, Françoise) 3h42 min, 89e, 7e femme
  • ·         Lautho (Odile, Laurent, Thierry Huggy) 4h03min, 167e, 57e mixte

Mention spéciale à un nouveau membre d'honneur d'EP13, section Alsace du sud : Pascal, finisher en 3h28min, 49e, 12e V2.

 

La morale en Arles : on n'a pas de podium, mais du riz camargais !

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sam.

31

mars

2012

Marato Barcelona

Nathania, notre fée, que tout le monde nous envie, vient nous conter les 4 jours fantastiques que nous avons vécus ensemble.

lisez plutôt.

 

 

Le compte est bon

 

Certains pensaient l'affaire mal embouchée car nous étions 13. Stupeur et tremblements pour les uns, signe de chance pour les autres, bulletin blanc pour les derniers. Du coup, « quelqu'un » a jugé bon de dresser un 14e couvert pour le coureur invisible. Mais je brûle les étapes. Ça c'était le 2ème soir, la veille du grand lâcher de mollets sur bitume catalan.

Le premier jour nous étions 8, répartis dans 2 appartements sur 1 même palier (pour expliquer à ceux qui ont suivi de loin ces pérégrinations). Les femmes d'un côté, les hommes de l'autre, cqfd. Ce vendredi-là, Marco nous a concocté ses fameuses pâtes à la sauce tomate qui n'a pas le goût de sauce tomate, mais le goût de rien. Demandez à Thierry : quelque peu traumatisé (pas tomatisé du tout pour le coup !), il peut s'étendre dans les grandes largeurs sur le sujet.
Reste que samedi nous étions 13, piaffant dans nos starting-blocks. Et ce dîner-là vit passer, pour les gastronomes en tout cas, des pâtes dument assaisonnées. Certains, adeptes de l'auto-flagellation, avait le nez plongé dans leur gâteau sport, enfournant cette pitance chimique et peu ragoutante avec vaillance, l'arrosant même au passage de longues rasades d'Isostar. D'autres (la liste des noms est disponible) ont préféré tapisser leur gosier de bière Estrella, parce que le houblon, c'est bon ; je confirme.

Précision très importante, EP13 étant désormais un club de haute volée, notre masseuse attitrée était bien entendu du voyage. A la tâche dès samedi pour détendre, dénouer, assouplir dos et pieds. Ses confidences du petit-déjeuner nous en apprirent long sur la taille phénoménale des pieds de Thierry, sur la douceur de ceux de Gégé et sur le dos olympique d'Odile !

Mais allons à l'essentiel, ce fameux dimanche 25 mars, jour de gloire in process. Il a fallu se lever bien bien tôt; entre le timing de Gégé, le stress des autres, la file d'attente devant les salles de bain et le changement d'heure pour tout le monde. Une nuit très courte, qui nous a cueillis de bonne humeur, et vu se croiser dans un métro très animé pour la période, hordes de shorts excitées et noctambules épuisés.

La course s'est déroulée dans d'excellentes conditions : météo, organisation, couleur des maillots, gels gluant à souhait et ambiance batucada sur le parcours. La concentration et la fatigue ont fait que Gégé a raté la Sagrada Familia et que certaines ne se souviennent plus être passées sous un arc de triomphe ! Détails que tout cela. Car si nous partîmes à 9 (5 aspirants et 4 confirmés), nous arrivâmes... à 9. Victoire à tous les étages, grille remplie de bons numéros – dommage, nous avions oublié de jouer au loto. Ni carnage, ni ravages, juste des cuisses de bois pour toute l'équipe.

Bref, du coup, pour résumer, nous avons organisé fissa une cérémonie des Césars en toute intimité. Baskets et médailles de rigueur. Si les récompenses peuvent apparaître obscures, une petite fiche explicative est disponible dès acquittement d'une enveloppe timbrée.

Mais tatatatataaaaaaaaa, place au spectacle !

 

César de la leçon magistrale et césar d’honneur : Ana Maria

César de la révoltée du Bounty : Véro

César de l’entraîneur comptant le plus d’afficionados del MUNDO : Marco

César des plus belles jambes de gazelle : Hocine

César du pique-nique volatile : Gégé

César du plus beau costard : Thierry

César des pieds niqués : Sylvain

César du meilleur pas de deux : les fées-Nath

Espoir de la course la plus salsa et du sacré jeu de mains : Carole

Espoir du mérite : Karine

Espoir option triathlon : Odile

Espoir de la revoir : Caroline

 

Rideau...!

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lun.

13

févr.

2012

Un fait d'hiver, rien de plus

Froid de canard. La fontaine est gelée.

 

Mettre corps beaux sur les arbres perchés des hauts de Luminy, par une température à vous glacer le sang d’un rouge-gorge, était une idée sans nom qui ne pouvait germer que dans l’esprit d’un fou de bassan ! Les têtes de linotte qui oublièrent leurs mitaines en duvet de plumes d’oie en furent pour leur frais.

 

 

Car, pour plagier Corneille :

 

Si nous partîmes à dix,

Courageux dans l’effort

A cause du froid, transis,

Nous ne fûmes plus que six

A parvenir au port.

 

Il gelait à pierre fendre.

Le babilleux gibier,

Perdu dans les fourrés,

Ne se faisait entendre.

 

Seul le cri des baskets

Gravissant avec fougue

Les pentes ainsi muettes

Se mêlait à nos « ough » !

 

De ce silence glacé

Nous parvenaient aussi

Les « courage », « vas-y »

De la voix de Gégé.

 

En dépit des menaces

Et des supplications

Le coach, fort tenace,

Avait répondu “non”

A ceux qui l’enjoignaient

De renoncer, « pitié »

Au projet insensé

D’un semi effréné.

 


 

Sur la cime des calanques

Transies de février

Même le rouge-gorge en manque

Par Phil’ décongelé

A préféré quitter

Ce groupe azimuté.


 

Mais l’étoffe des héros

Est taillée dans l’hermine.

Et c’est par moins zéro

Qu’ils prennent, de la zibeline,

La foulée cristalline.

 

Bravo eupétreizistes

Vous êtes grands de ce monde

N’écoutez les fumistes

Qui disent à la ronde

Qu’il fallait, de la glace,

Etre encore plus fondus

Pour ainsi faire sa trace

Par du moins 3 Celsius !

 

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ven.

27

janv.

2012

Pequeño léxico útil

Vous n’aurez pas manqué de noter que le Marathon de Barcelone se déroule cette année à l’étranger. En Espagne pour être précis. Pour certains il s’agira donc d’une double première : participer à un marathon et franchir la frontière qui nous sépare des autres.

 

Pour la course aucun problème : le coach a déjà commencé à vous affûter à grands coups de savoir faire professionnel, de soins méticuleux et de conseils personnalisés. Tout va donc se passer exactement comme prévu : les chronos individuels sont d’ailleurs établis, les crampes seront bien au rendez-vous du 30ième et on connaît déjà les noms de ceux et celles qui ne recevront pas le T-shirt de finishers. A se demander d’ailleurs si ça vaut le coup d’y aller. On pourrait déjà en écrire le compte rendu.

 

Mais beaucoup plus inquiétant et imprévisible est le séjour à l’étranger.  On connaît en effet le comportement des français dès la frontière franchie. L’instinct de conquérant xénophobe prend vite le dessus sans même que l’on s’en rende compte : le plus timide devient arrogant, le plus cool outrancièrement exigeant et le plus sympathique se transforme en un Dupont la Joie, hautain, voyeur et détestable. Les statistiques le prouvent. La réalité aussi.

 

Foin de tout cela pour les membres de EP13 dont la réputation à l’étranger jusqu’ici vierge et donc immaculée ne saurait tolérer le moindre écart comportemental. Deux maîtres mots donc : adaptation et courtoisie. Ce qui conduit à la contrainte de maîtriser un tant soit peu la langue ibérique. Et comme il ne reste plus que 1 mois, 28 jours, 21 heures, 34 minutes et 23 secondes à l’heure où nous écrivons ces lignes il est juste temps de s’en occuper.

 

Voici donc un petit lexique pratique et utile pour vous aider à respecter cet esprit lors des différentes étapes de votre séjour.

 

Si vous pensez : Les espagnols sont tous des voleurs

Vous direz : La seguridad progresó bien en España

 

Si vous pensez : Putain y a même pas une pizzeria dans ce patelin

Vous direz : Caramba, los bares de tapas son verdaderamente excelentes

 

Si vous pensez : Les coureurs espagnols marchent tous à la potion magique

Vous direz : Tienen también coaches buenos en España

 

Si vous pensez : Allez l’OM !

Vous direz : Viva el Barça !

 

Si vous pensez : Mais qu’est-ce que je fous ici !

Vous direz : Había votado por Atenas

 

Si vous pensez : Vous pouvez pas parler français comme tout le monde ?

Vous direz : Franceses muy no tienen facilidad para las lenguas extranjeras

 

Si vous pensez : J’ai dû abandonner : trop de pollution.

Vous direz : Me entrené demasiado

 

Si vous pensez : Ils se sont gourés dans les distances c’est pas possible.

Vous direz : Utilizan el sistema métrico en España?

 

Si vous pensez : L’appart était sympa mais bonjour la saleté

Vous direz : España parece zambullirse en un marasmo económico

 

Et si vous pensez : Il nous fait chier avec ses conseils à la con

Vous direz : Gracias el ogro afortunadamente que eres allí

 

 

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sam.

21

janv.

2012

Après les festivités, place aux choses SERIEUSES

Quelques conseils pour préparer le marathon dans les meilleures conditions.

8 semaines de préparation pour décrocher le graal, c'est peu et beaucoup à la fois ; peu, car le marathon c'est déjà demain, beaucoup, car il va falloir en faire plus que d'habitude à tous points de vue.
Plus, ne signifie pas se mettre la pression, culpabiliser quand on saute une séance et modifier radicalement ses habitudes, plus, c’est tout mettre en œuvre pour atteindre dans les meilleures conditions l'objectif. Oui, l'objectif...


La préparation d'une telle course est exigeante sur le plan physique, psychologique et surtout organisationnel.
Sur le plan physique, vous allez devoir parcourir plus de distance que d'habitude aux entrainements, ce qui signifie que votre organisme sera soumis à rude épreuve, car plus sollicité.

Les 2 premières semaines risquent d'être un peu éprouvantes, le temps de s'adapter à un effort plus intense mais vous allez gagner en endurance et vous sentir de mieux en mieux si vous respectez les consignes suivantes :
    
- ne pas aller plus vite que les vitesses spécifiques indiquées dans votre plan d'entrainement pour éviter fatigue supplémentaire donc blessures;
- si vous ratez une séance cool, ne jamais faire 2 entrainements intensifs d'affilée;
- ne pas négliger les phases de récup (bien s'étirer, avoir un sommeil régulier, faire une petite sieste après la sortie longue);
- bien préparer son corps à l'effort : abdos, gainage au moins 2 fois par semaine, boire plus que d'habitude, avoir une alimentation adaptée (cf ci-après alimentation).
Ce sont ces petits détails qui vous éviteront la blessure et vous permettront d'être présents le jour J.

Sur le plan psychologique,  ces 8 semaines ne seront pas faciles à vivre pour vous et pour votre entourage car vous risquez de vous poser de plus en plus de questions au fur et à mesure que l'échéance arrive et donc de devenir un peu pénible...

42.195 kms c'est très long, il faut être fort mentalement pour arriver au bout, vous passerez forcément pendant votre préparation par des moments de grande fatigue et de doute comme probablement lors du marathon. Vous devez donc vous entrainer comme si vous vous prépariez pour un examen et ne rien laisser au hasard.
Ces 8 semaines vont vous permettre d'y parvenir si vous respectez les vitesses, les distances, les plages de récup, et si bien entendu vous avez une bonne hygiène de vie.
Respecter les vitesses c’est courir à un rythme inférieur au sien, c’est donc frustrant mais si vous voulez durer et arriver au bout de la préparation et de la course il faudra savoir gérer son allure.

Enfin, c'est sur le plan organisationnel que cela risque de créer le plus de chambardement, 4 séances hebdomadaires, cela suppose de dégager davantage de temps, et comme nous ne sommes pas tous célibataires sans enfant et retraités comme un certain Monsieur G, il va falloir se creuser les méninges pour avaler tous ces kms avec un emploi du temps déjà très chargé.
En même temps, 8 semaines ce n’est pas la fin du monde mais pour nos conjoints ça l'est forcément !
Pas de panique cependant, comme nous sommes une grande famille nous trouverons forcément des solutions.

Côté alimentation, je ne vais pas à nouveau insister sur les bienfaits d'une alimentation saine et équilibrée mais 2 choses importantes sont à mon sens à retenir:
Evitez les protéines d'origine animale le soir pour que vos tendons et articulations ne soient pas trop encrassés (meilleur moyen d'éviter les tendinites) et abusez des omégas 3 (poissons bleus), un anti inflammatoire naturel qui fluidifiera votre sang et permettra de mieux récupérer.
J’espère qu’avec toutes ces recommandations, vous allez réussir cette course mythique qui est différente des autres.
En tous les cas c’est que je vous souhaite. J’ai déjà hâte d’y être et de partager ces merveilleux instants avec vous.
Et vous ?

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mar.

06

déc.

2011

La Sainté-Cabriès en résumé

 

 

Il faisait frisquet ce dimanche 5 décembre quand dès potron-minet il fallut se lever et tailler la route. Cap sur le nord-ouest. L'aventure en ligne de mire. Déterminés à rafler un trophée coûte que coûte, vaille que vaille. Les runes avaient été claires, c'était notre heure.

L'Italien sifflotait au volant. Trop content d'avoir piqué Véro au Kabyle (croyez-moi, on n'a pas fini d'en entendre parler de ce rapt !)

Dans une gerbe de poussière et de gazon d'automne, nous nous garons devant le gymnase. Retrouvons Néfé, Gégé et Christophe Ben Richard. Leçon d'accrochage de dossard avec Gégé, le tee-shirt bien à plat sur une table alors que nous, pauvres ignares, manquons nous provoquer une hémorragie à chaque fois que nous plantons nos épingles à nourrice dans le tee-shirt bêtement déjà enfilé. Gégé, il mériterait d'être filmé pour une série télé sportive (bien sûr sportive !), « comment optimiser une course ».

Mais déjà il faut nous séparer. La tribu bleue éclate. Les hommes d'un côté, les femmes de l'autre. Les hommes à Septèmes. Les femmes à la Penne sur Huveaune. En bus Sabardu s'il vous plaît. Véro et Nath retrouvent des collègues de bureau, j'essaye pour ma part de me concentrer. Je cours avec Gégé quand même !

Au point de départ, les flonflons flonflonnent, c'est festif. Mais je n'ai pas le cœur à pousser la chansonnette. J'ai une mission, retrouver Gégé dans 25 minutes précisément.

Et c'est partiiiii ! Galope, trottine, à hue, à dia, grimpe, dévale, il fait beau, le thym embaume, et j'arrive à en doubler quelques uns. L'heure des retrouvailles a sonné. Et là que vois-je ? Gégé accoudé à la table du ravitaillo comme au bar, en train de papoter avec Marco, un pastis à la main, qui ne m'a même pas vue arriver dans mon nuage de poudre bleue (euh non rouge, pardon. J'avais oublié le ticheurt. Repardon coach, promis cela n'arrivera plus !).

Bon, je lui tape sur l'épaule, Gégé sursaute, genre « ah ben mais qu'est ce que tu fais déjà là ? » Puis se souvient. Et zou c'est reparti. Sans transition, une belle côte. Et là, je cale. Pour de bon. Le stress de courir à côté du marathonien multirécidiviste du club. C'est comme le trou blanc de l'examen, mais quand tu cours ça donne les jambes coupées. Et là Gégé, galant et fair play, a marché à mes côtés (en même temps il n'avait pas vraiment le choix hein ?) jusqu'au retour de mes jambes. Et court le binôme. Je ne lui ai pas trop fait la conversation à Gégé, je ne sais pas comment ça s'est passé pour le Coach/Véro et Néfé/ Chris : vous avez eu le temps de vous dire des trucs ? Ils vous ont cueilli des fleurs ? Bref. On a vu des couples avec des maris énervés, des paires de copains sur le point de s'étriper (le premier nous talonnait mais les gentils organisateurs l'ont arrêté car il avait semé son pote. Ex-cé-dé le mec !). Avec Gégé finalement on s'en est assez bien sortis, on a même sprinté à l'arrivée, main dans la main. Par principe. Puis on a souri pour la photo. Et on a guetté les collègues.

C'est quelques minutes plus tard que l'incroyable s'est produit. Là, sur les feuilles blanches où s'allongeait la liste des résultats, on a vu qu'on avait raflé la mise en âge cumulé dans la catégorie 100-120 ans. Ça nous a bien fait plaisir. De faire plaisir au coach en décrochant la première coupe d'EP13. Et de monter sur le podium. Comme je ne suis pas encore habituée, sur les photos je cache le trophée avec l'enveloppe. Dommage, mais ça viendra. L'autre hic quand tu décroches un trophée c'est que tu dois attendre la remise des prix et que ça te met en retard d'une heure sur le timing initial. Sinon c'est drôlement bien.

 

Les résultats (226 équipes)

 

Gégé / l'a fait : 59e 52'08''

Véro/ Coach : 75 e 54'28''

Néfé/Chris : 104e 57'50 '' (euh Christophe, tu as réparé ta durite au fait ?)

 

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mar.

06

déc.

2011

Chronique d’une Sainté Lyon

Le lyonnais nous fait revivre les moments forts de son fantastique exploit.

Lisez plutôt comme si vous y étiez.

 

Samedi 4 novembre, 9H.

Je vérifie une ènième fois mon paquetage de survie pour aller affronter la froideur de la nuit stéphanoise : lampe frontale, piles de rechange, Camel bag, poche à eau protégée du gel, fruits secs, gants, bonnet, couverture de survie, téléphone portable …. Tout est là.

Direction la gare pour se rendre à Saint Etienne.

Dans le train, une grosse ration de couscous-pâtes, étape indispensable pour survivre à l’épreuve fatidique qui nous attend.

 

Samedi 13H.

Le ciel est bas et les premières gouttes commencent à tomber en gare de saint Etienne. Ça promet …

La frangine et mon neveu m’attendent à la gare.

Alors Romain, tu cours avec moi ? T’es fou la tête, j’suis gros comme papa  !!! Heureusement le beau frère n’est pas là.

 

Samedi 13H30

Ça y est, après un passage au palais des sports j’ai le dossard 697 entre les mains, retour chez la frangine, pour un essai de sieste avant la folle nuit. Peine perdue, trop d’excitation, je me relève au bout d’une demi-heure.

15 litres de thé plus tard, c’est 18H, l’heure des pates a sonné, et là mon neveu est prêt à m’accompagner.

 

20H :2 Passage à la salle de bain pour une couche de vaseline entre les doigts de pied et autres endroits sensibles de mon anatomie, lentilles sur les yeux opérationnelles, le guerrier est prêt au combat dans son armure de chevalier de la SaintéLyon.

 

21H : Arrivée au palais des sports, ou des centaines de coureurs essaient vainement une dernière sieste à même le sol dans l’attente du départ. L’excitation ambiante est extrême, les discussions vont bon train sur l’état du parcours et autres informations météo.

Je téléphone à Scoth l’américain, vous savez, celui qui s’est encore à peine remis de sa dernière rencontre avec notre Yéti au mont Puget. Certains EP13 le connaissent. Le gaillard est bien là, comme nous en avions discuté lors de sa visite à Marseille. Nous décidons de prendre le départ ensemble.

 

23H L’heure fatidique approche, tous les coureurs sont conviés à partir vers le départ au stade Geoffroy Guichard, lieu symbolique de la rivalité entre Lyon et Saint Etienne.

Nous attendons tous, sous la pluie, quelques 6000 égarés qui se demandent ce qu’ils sont venus faire ici …..

 

 

23H45 Départ des relais, ça y est presque.

 

Dimanche 5 novembre, 00h00

 

C’est parti !!! Enfin nous allons pouvoir libérer l’adrénaline.

Avec Scoth l’américain nous adoptons un départ prudent à 9-10 KM /H, les jambes sont toutes raides de cette attente interminable.

Traversée de Saint Etienne sous les hourra du public qui va pouvoir aller se coucher tranquille après tous ces encouragements.

Premières grosses montées pour gagner les hauteurs de la ville, tous les coureurs prudents les gravissent en marche rapide.

Nous quittons les dernières lueurs de la ville pour nous engager sur les sentiers recouverts de boue. La ronde des frontales s’étale sur des kilomètres, la beauté du spectacle nous fait frissonner.

 

La première moitié du parcours n’est que montées boueuses, bois sombres, glissades et chutes multiples.

Mon ami Scoth m’emboite le pas, nous serrons les dents en regardant le dénivelé qui s’accumule sur les GPS. Nous mangeons notre pain noir en silence.

Nous sautons les premiers ravitaillements, trop de monde, nous verrons aux suivants.

Nous arrivons au km 35. L’ami Scoth commence à faiblir. Après quelques rasades de thé au ravitaillement sous une tente chauffée, le retour à l’extérieur est terrible. L’ami Scoth n’y résiste pas, je suis obligé de l’abandonner, seul, face à mon destin.

Du haut des crêtes, nous apercevons les lueurs des villes au loin tout en bas, signe encourageant que la longue agonie sur les chemins boueux va bientôt se terminer.

Déterminé, les cuisses forgées par les longues séances de colline avec mon complice Yéti, je décide d’accélérer, je dois absolument rattraper la moyenne horaire bien entamée par toutes ces montées boueuses.

Les kilomètres défilent, je surveille la machine tel un mécanicien de formule 1, une gorgée d’eau, une pâte de fruit, je peaufine les réglages à l’écoute du moindre signe de faiblesse qui pourrait enrayer la mécanique tournant à plein régime.

Je n’ai pas revu Scoth, pourvu qu’il n’ait pas eu un coup de pompe fatidique.

7H : nous arrivons au lever du jour sur les hauteurs de Lyon. Tout le monde court dans un long silence collectif. Ne pas faiblir, il reste encore 25 km. Un regard au GPS, 8,4 km/H de vitesse moyenne depuis le départ. Pour l’instant les 7,9 de la dernière édition sont dépassés. Surtout ne pas faiblir. Il reste 2 grosses montées à risque pour le chronomètre. Elles sont avalées en marchant à 6Km/h, ça y est, l’objectif est atteignable. Ne pas faiblir !!!

L’interminable redescente vers les berges du Rhône est avalée à plus de 10km/H, ne pas faiblir !!!!

Arrivée 15km : je n’avais jamais trouvé les rives du Rhône aussi longues, ne pas faiblir !!!!! Arrivée 5 km : encore 9,5 km/H de vitesse instantanée sur le GPS, mon record personnel est à portée de lacets. Ne pas s’écrouler !!!!

 

8 H 31 : Entrée dans le palais des sports de Gerland sous les vivas de la foule, je peux enfin m’effondrer de fatigue et de plaisir. Les larmes ne sont pas loin, ne pleure pas guerrier …

Une nouvelle Sainté Lyon au palmarès je serre mon trophée, le graal, le tee-shirt de « finisher ».

La famille est là avec une petite cuillère pour ramasser les restes, je tremble de froid, je n’ai pas le courage d’attendre Scoth pour aller savourer au plus tôt une douche bouillante.

 

Une sieste et un bon repas plus tard, l’ami Scoth m’apprendra qu’il a lui aussi réussi à rallier l’arrivée, une belle aventure en commun.

 

Un jour, peut être, une délégation EP13 ???

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lun.

05

déc.

2011

ME-MO-RA-BLE dimanche 4 décembre 2011

Salut à tous (y compris ceux qu'on ne voit plus depuis belle lurette....)

 

Ce dimanche a été formidable.

On va commencer par Le lyonnais, qui a accompli un véritable exploit dans la nuit de samedi à dimanche.

8h30 et des poussières d'efforts, d'endurance et de persévérance pour rallier Saint Etienne à Lyon.

69 kms sous la pluie, dans la boue et qui plus est en pleine nuit !

Chapeau bas M Brun, tu es devenu la mascotte du club qui porte désormais bien son nom car tu es le plus endurant parmi les endurants du club.

On a hâte de connaitre plus en détail le déroulement de la course telle que tu l'as vécue de l'intérieur. Un petit post s'impose....

 

Difficile après cet exploit de parler d'autres choses, et pourtant, La fée et GEGE ont permis au club d'obtenir son premier trophée. Eh oui, un podium pour EP13 ! qui l'eut cru ?

Et pourtant ils l'ont fait et de quelle manière ! à 106 ans (à eux 2), le couple centenaire a parcouru les 10 kms en 52' et terminé à la première place de sa catégorie.

Bravo à eux et aux 2 autres duos ( Nath/Christophe et Véro/l'italien) qui n'ont pas démérité mais n'ont pas pu monter sur le podium à cause de leur jeune âge !

Trés belle course, qui, je pense, méritera qu'on y revienne encore plus nombreux l'année prochaine...pour faire d'autres podiums, qui sait ?

 

Bravo à toutes et à tous et je suis vraiment fier de vous.

 

Coach Marco

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ven.

02

déc.

2011

A LA RENCONTRE DE ‘’L’ŒIL DE VERRE’’

En ce dimanche d’automne indien un joyeux groupe de marcheurs a pris, au départ de Luminy, la direction des calanques pour aller à la rencontre de ‘’l’œil de verre’’.

« kézako ? » questionnait l‘assemblée. La réponse viendrait plus tard.

Habitués (presque tous) à crapahuter sur ces sentiers pierreux, accueillants, baignant dans une atmosphère odoriférante, ils ont avalé les kilomètres, qui photographiant, qui racontant d’anciens périples mémorables.

Les estomacs réclamant leur dû, une halte pique-nique fut décidée au bord de l’eau.

Frankie, notre éclaireur, en profita pour aller reconnaître le reste du parcours qui nous mènerait à l’œil mais, vu les difficultés annoncées, les efforts ne seraient pas gratuits.

Au menu non-exhaustif du jour : salades diverses, pâtes au thon, camembert, le tout arrosé d’un côte-du-Rhône bien fruité… et pain d’épice-café pour terminer.

Les plus courageux, Isabelle, Frankie, Stéphane, Marco et quelques enfants ont barboté dans l’eau cristalline puis tous ont cédé au doux appel du farniente. Seule ombre au tableau, le portable de Magali a profité d’un moment d’inattention pour filer à l‘anglaise (Allo ? Non, à l‘eau).

La troupe, une fois ravigotée, a attaqué l’ultime grimpette et, dans une facilité déconcertante alliant sens de l’équilibre et vélocité, a pu admirer ’’l’œuvre’’:

un magnifique œil peint sur la roche… sauf l’auteur de ces lignes qui, n’ayant pas, en pur breton, le pied alpestre, fut pris d’un vertige soudain, et posa benoitement son auguste fessier à seulement quelques mètres de l’ultime récompense.

Sur le chemin du retour Marco et Frankie, pince-sans-rire de service, ont eu le mot de la fin en cette belle journée : « faudra refaire cette sortie, mais en courant ! »

Tant qu’à faire, pourquoi pas de nuit ?

Composition du joyeux groupe: Valérie, Isabelle, Magali, Marc, Franck, Stéphane, Célia, Mathilde, Alexis, Paco, Tessa, Audrey et votre serviteur.

Gégé

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mer.

16

nov.

2011

Courir pieds nus

 

On n’est pas certain de savoir pourquoi on court. Mais grâce à Gégé on va savoir comment. Ou plutôt avec quoi. En résumé : avec … rien (ou presque).

 

En effet il nous rappelle que ce n’est pas par manque de moyens que le grand Zatopek s’entraînait nus pieds et que ce n’est pas non plus parce que Decathon n’est pas implanté en Afrique que les coureurs kenyans ont des chaussures très légères et très minimalistes.

 

Alors pourquoi donc tonton Gégé ?

 

Un article paru dans le magazine Zatopek a attiré son attention : il s’intitule « Retour à la case départ » et voici ce qu’il dit :

 

« Retour à la case départ : Depuis notre plus tendre enfance, nos pieds roupillent dans de douillets souliers. Tout l'enjeu consiste alors à les réveiller, à les renforcer et à ré-entraîner nos muscles afin qu'ils nous protègent efficacement des maux qui nous accablent, les tendinites par exemple. Daniel Lieberman (co-auteur d'une théorie selon laquelle l’espèce humaine se serait singularisée par rapport aux autres singes par sa capacité à courir longtemps) préconise une transition lente et graduée:


Commencez par marcher fréquemment pieds nus quelques centaines de mètres par jour puis augmentez doucement la distance (10% de plus par semaine au maximum) en restant très attentif aux signaux du corps et en stoppant immédiatement lorsqu’une douleur survient. Pensez aussi à étirer régulièrement mollets et tendons d’Achille. La transition peut prendre des mois. Enfin, sachez que la course à pieds nus fait déjà l’objet d’une nouvelle mode. Danny Dreyer, ultra-marathonien américain et adepte du taï-chi a développé une méthode, le chi-running, qui consiste à courir de façon naturelle et efficace. Sans chaussures !’’

 

C’est donc d’un pas (chaussé) que Gégé va se renseigner sur ce Danny et sa méthode pour nous en dire plus.

 

En attendant, selon un article paru dans runmygeek.com il apparaît clairement que la course pieds nus modifie radicalement notre façon de courir. 

 

Preuves scientitiques à l'appui.

Commentaires : Si l’on prend un sujet peu habitué à la course nu pieds, on voit déjà très bien la différence : Avec des chaussures l’attaque par le talon est flagrante. L’épaisseur de l’amorti sur la chaussure impose ce type d’attaque. Il faut de l’amorti pour absorber ce choc direct sur le talon mais ce choc est en grande partie provoqué par la hauteur de l’amorti.

 

Mais pour ceux que le « nu pied » rebute, sachez qu’il existe des chaussures dites « minimalistes » qui permettent de reproduire la foulée pieds nus … la douleur en moins.


Pour aller plus loin sans chaussures :

 

http://www.runmygeek.com/2011/02/etude-de-foulees-minimaliste-pieds-nus.html

Très bons articles sur les risques liés au minimalisme de Bipedy d’ultra way of life dont celui-ci http://www.ultrawayoflife.com/minimalisme-raisonne-22/.

 

http://www.courirpiedsnus.com/ vous donnera les bons éléments pour vous mettre à la course pieds nus.

 

http://nuspieds.net/ le plus gros point de rencontre des coureurs pieds nus en France.

 

http://verslinfinietodela.blogspot.com/2011/02/la-foulee-dune-blonde-asics-vs-terra.html


Un petit débat sur courseapied.net :

http://courseapied.net/forum/msg/89303.htm


Un autre en anglais :

http://barefootrunners.org/forum-topic/interesting-video-comparisons

 

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mar.

01

nov.

2011

Bilan du Marseille Cassis 2011

Ce Marseille Cassis restera dans les mémoires à n'en point douter et ce, même si les chronos n'ont pas été pour certains, à la hauteur de leurs espérances.

Pour moi, vous avez été tous au rendez vous, car vous vous êtes surpassés et avez donné le meilleur de vous même.

Alors certes, je sens chez certains de la frustration par rapport au temps mis pour effectuer les 20,3 kms mais moi, je suis fier de vous car je sais que vous avez fait le maximum.

Alors une fois n'est pas coutume, je vais individuellement dresser le bilan de votre course, tenter d'apporter des explications à vos performances et vous fixer l’objectif pour l'année prochaine.

Je vais débuter par Christophe, qui pour un baptême du feu a bien été servi. Avec ses 2h21min et 53 s, il a dû apprécier la montée de Vaufrèges, l'ascension de la Gineste, les faux plats de Carpiagne et la fin interminable dans Cassis.

Pour une première, tu t'en souviendras toute ta vie, tu as dû souvent souffrir, la fin a dû être un vrai calvaire mais tu es arrivé au bout et c'est là l'essentiel; ce qu'il t'a manqué c'est l'endurance, tout à fait normal après seulement 2 mois d'entrainement. Si tu es plus régulier, et que tu poursuis sur la lancée de ces dernières semaines tu vas progresser rapidement.

objectif MC 2012 : moins de 2H

Thierry, avec 2h02 et 52s, tu es bien entendu en deçà de ce que tu peux faire mais tu connais comme moi les explications à ce chrono (entrainements tronqués, charge de travail trop importante, fatigue etc..) si tu parviens à t'entrainer plus régulièrement tu sais que tu peux descendre sous les 1h55. Pourquoi pas l'année prochaine ?

Venons en à Véro et ses 2h et 20s, moi je dis bravo, non pas pour te faire plaisir mais tout simplement car je suis admiratif de te voir revenir aussi vite après une intervention aussi importante; Grâce à ton courage et ton abnégation tu as su surmonter ta douleur, tes souffrances et te remettre dans la compét en un temps record; chapeau bas madame. La chaleur de ce dimanche ne t'a pas favorisée non plus. Si tu continues avec autant de motivation et de persévérance, objectif moins d'1h50 en 2012. J'y crois dur comme fer et je ferai tout pour que tu y parviennes car tu en as les moyens. Ne soit donc pas déçue de ta perf.

Nathania, ah Nathania ! la plus performante de nos déesses, là où tous nos espoirs féminins étaient concentrés. Pour moi, la plus grosse frustration de ce MC. Eh oui ! tout d'abord car je m'en veux de n'avoir pas pu faire la course avec toi et ensuite car vu ta forme du moment, tu pouvais aller titiller les 1h45 en t'arrachant un peu. Je suis persuadé que ces 1h52 et 6s te restent en travers de la gorge, mais vu le potentiel que tu as ce n'est que partie remise.

En tous les cas, par rapport à tous les efforts que tu produis aux entrainements et aux progrès que tu effectues, tu méritais mieux.

objectif 2012 : 1h45 et cette fois-ci je serai à tes côtés même si pour cela, je dois me travestir en ogre, en BHL ou en Zeus pour que tu me reconnaisses!

Rémy, en voilà un qui a su tirer partie de mon rendez vous manqué avec la fée. Repéré par hasard au point culminant de la course alors que j'attendais Nathania, Rémy et ses 1h48 a réalisé un MC honorable et prometteur. Je rappelle que speedy revient d'une blessure du tendon d'Achille qui l'a éloigné des entrainements depuis plusieurs mois.

Pour une reprise, c'est une réussite, si tout va bien, objectif 1h35 pour 2012.

Nous arrivons à nos 3 boss :

Aziz : 1h33 et 59s; chrono honnête qui reflète ton entrainement chaotique de ces dernières semaines.

tu es parti sagement, un peu trop à mon avis car tu as franchi le col en 53 min. ta seconde partie a été en revanche fulgurante car tu as rejoint Cassis en moins de 41 min soit environ  15,5 km/h.

Malgré une première partie un peu lente tu as super bien géré ta course, ce qui t'a permis d'éviter les crampes et te faire plaisir jusqu'au bout. Si tu travailles les côtes, tu peux descendre sous les 1h30 fastoche en 2012.

Thierry, tu es notre deuxième performer du groupe. Avec tes 1h28 et 59s tu as fait honneur au club. Toi aussi malgré un entrainement assez réduit, tu parviens à réaliser un excellent chrono même si tu es capable de beaucoup mieux car tu as la meilleure VMA du groupe. objectif 2012 : mieux que cette année.

Enfin, j'ai gardé le meilleur pour la fin, c'est LA star d'EP13, celui qui est positionné sur la ligne de départ avec les favoris, celui qui a été filmé et photographié par les plus grands journaux de la Planète,vous l'avez reconnu, il s'agit bien entendu d'Hocine Bolt ou de Steve Hocine pour les plus intimes.

1h27 et 47s, son record et le meilleur chrono des 8 participants d'EP13. Bravo à toi et je suis ceratin, comme je te l'ai dit, que tu avais le potentiel pour faire 1h25.

Problème de gestion de course probablement. A l'inverse d'Aziz, tu es parti comme une flèche bien aspiré par les coureurs des hauts plateaux, tu as dès le départ foncé et franchi le col en 42 min ie à plus de 13,5 km/h de moyenne, probablement un peu trop rapide au regard de la seconde partie de ta course que tu as bouclée en 45 min (14km/h).

c'est quand même un super temps, et si tu poursuis sur ta lancée et avec l'expérience que tu vas emmagasiner ces prochains mois, tu vas casser la barre des 1h25 sans problème.

 

Voilà ce que je pouvais dire sur vos prestations individuelles. Le bilan reste somme toute très positif.

je sais que vous avez donné le meilleur de vous même, je vous en félicite et vous pouvez être fiers de vous, en tous les cas moi je le suis. Vous pouvez compter sur moi pour que les objectifs fixés soient atteints en 2012.

 

bravo et merci encore à tous,

 

Marco

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jeu.

27

oct.

2011

Mon Marathon de Nougayork

En ce matin du dimanche 23 octobre ça caille dans la ville rose.

 

A la fraîcheur automnale s’est joint, en qualité d‘haricot blanc sur le gâteau au chocolat, le vent d’autan, le mistral local. Nonobstant ce désagrément je me dirige d’un pas type 3ème âge vers le point de ralliement des 5.000 fondus de bitume qui se préparent à fouler les chemins de la violette qui pour un relais, qui pour la 4ème édition des 42.195 mètres.

 

H-5’ : je vérifie pour la énième fois mon harnachement de jogger in the wind. Tout est ok. 9 heures pétantes au pays du cassoulet. L'Aline Adrén est bien là au départ.

 

Au starter, c’est parti ! Côté stratégie j’ai choisi d’accompagner la bande des 03.45, je serai vite fixé sur mon optimisme. Nous rentrons rapidement dans l’allure car le meneur n’a pas l’air de vouloir rigoler.

 

Le premier ravito avalé, par tradition un savant cocktail de gel et d’eau plate qui va se renouveler jusqu‘au bout du bout, la ville fait place à la pampa.

 

Le public maigrichon nous encourage en se réchauffant les mimines, les absents sont scotchés devant leur petit écran pour voir le coq gaulois ne faire qu’une bouchée du kiwi black. Je n'oublie pas qu'on est au pays de l’ovalie.

 

Le chrono ne s‘affole pas et le chœur chantonne qu’on est dans les temps, aux kilos succèdent les kilos sans problème aucun et voici que s’annonce la fin du premier semi. Un virage à droite toute…et on prend illico Eole en pleine tronche. Finie le farniente, va falloir retrousser les manches (m... j'en ai pas), accroche-toi Gégé ! Ce zef, comme on dit dans mon pays bigouden, aura au moins l'avantage de sécher mon marcel.

 

Au poignet le petit cadran égrène les minutes et les gouttes de sueur, c’est bon signe, sont toujours salées. Les semelles chauffent mais ne fument pas encore et les gels s’évaporent l’un après l’autre et c'est le moment où je rencontre mon pote Le Mur avec sa pancarte km30. Je l’ignore et, droit comme un I dans mes baskets, je passe fièrement mon chemin. Ouf, il n'a pas eu le temps de m'asséner son coup de bambou.

 

Le 7 étant mon chiffre fétiche je décide de me séparer de mes compagnons du jour au km35 et ralentis la cadence craignant de payer salement l’addition si je maintiens cette allure. Euh, à vrai dire, ma vieille carcasse aspire à souffler un peu.

 

En passant devant un troquet bruyant j’entends que c’est le kiwi qui a croqué le coq mais comme le repas a été frugal la déception est atténuée.

 

Et bientôt, à l’horizon, se découpe sur le ciel bleu azur la silhouette de la basilique saint-Sernin (un vrai poète). Ca sent bon. les supporters ont enfin déserté canapés ou comptoirs et c’est nombreux qu’ils laissent fuser les encouragements. Au pays d’Ariane c'est la moindre des choses..

 

Oh délivrance, voici l’annonce du 42ème. Instant capital, c’est l’arrivée au Capitole. Un dernier effort, un sprint à la Usain sur les dernières mètres, histoire de foutre un coup au moral à deux ou trois concurrents et, les bras en V, j’explose la ligne !

 

Au compteur : 3h 50’ et des poussières.

 

Et c’est avec la satisfaction du devoir accompli (les mollets sont pourtant suffisamment enflés) que, médaille autour du cou glorieusement passée, ultime ravito goulûment ingéré et membres inférieurs aux mains expertes d’une jolie brunette abandonnés, je regagne mes pénates pour me refaire une santé. Au menu du dîner, c’est Cassoulet.

 

Hummm...

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mar.

25

oct.

2011

Un dimanche au sommet de la sainte Victoire.

Jour de victoire, en effet, en ce dimanche 23 octobre malgré la défaite imméritée des bleus contre les blacks.
Pendant que nous gravissions les derniers mètres de l'ascension de la Ste Victoire, au niveau du Pic des mouches et ses 1011 mètres, notre Géronimo eupétreiziste tenait lui aussi sa victoire avec ce fabuleux chrono au marathon de Toulouse (3h50).
Bravo à lui et rendez vous à Barcelona en mars prochain pour l'objectif majeur de 2012. Cette fois-ci les futurs néo- marathoniens y seront et pourront inscrire leur nom à la plus prestigieuse des courses sur route.
Revenons à notre rando de ce W.E, tout le monde était de la partie, (enfin quand je dis tout le monde, j'écarte les sportifs du dimanche qui ont regardé la finale de rugby à la télé et les glandouilleurs habituels) y compris des petis nouveaux eupétreizistes en herbe prêts à faire le grand saut pour entrer au sein de la grande smala eupétreizienne.
Nous étions 23 au total, petits et grands à jalonner le sentier du Col des Portes qui mène au pic des mouches (mais pas celles du coach). Malgré un peu de vent et la grisaille de dimanche, la rando s'est bien passée même s'il faisait un peu frisquet sur le toit de la Ste Victoire pendant le pique nique.
Fort heureusement, le lyonnais et Aziza (l'épouse du sorcier keynian) avaient tout prévu, vin rouge et pin d'épices à volonté nous ont bien aidés à tenir le coup.
La prochaine marche est programmée le 20/11. Même si tout n'est pas bouclé, elle devrait se dérouler à la Ciotat après la course nature de 17kms.
Venez nombreux à la course et à la rando.
Nous bizuterons les bleus.
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sam.

08

oct.

2011

Sonate d'Automne

 

Il était une fois six paires de cuisses fatiguées d'avoir résisté, gravi et pédalé face au mistral. Et il soufflait le bougre ! Les plus légers ont bien failli être emportés dans les ravins ou les taillis. Les brushings ont fait long feu et les casquettes ont virevolté. Certains ont même déployé toute leur envergure pour s'essayer au vol du cormoran. En vain.

Comme le montrent les photos, c'était fête d'automne, car L'Ogre et Speedy étaient de retour. Le premier sur deux roues, à défaut d'avoir trouvé une rotule d'occase. Le second bien d'aplomb sur ses chevilles et retapé nickel. Au fait, on ne les appelle plus L'Ogre et Speedy, mais Patrocle et Achille. C'est un peu délicat de dévoiler sur ce forum ouvert aux quatre vents le pourquoi de la chose. Mais la bibliothèque idéale d'EP13 recommandait un excellent ouvrage sur la mythologie (cf post « La rentrée culturelle », qu'il est vivement conseillé de consulter). Surtout, que les choses soient bien claires, c'est le Coach tout puissant qui leur a attribué ces nouveaux petits noms mignons... A se demander si ce n'est pas un moyen détourné d'en remettre une louche pour un marathon en Grèce.

Sinon l'automne est bel et bien arrivé, les arbres jaunissent et roussissent, tandis que les arbouses rougies finissent glorieusement leur existence en délicates bouchées de résistance... Un nouveau club est sur le point de voir le jour : Epicure et Poésie 13. On vote ?

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mer.

05

oct.

2011

L'Ecclesia du 16 septembre 2011 ap JC

Chers Eupétreizistes,

 

Notre assemblée souveraine s’est réunie le 16 septembre dernier chez Gilbertus, illustre restaurateur, conjoint de la fée, d’Arlette, de Solange et probablement de bien d’autres créatures imaginaires.

A cette digne assemblée, étaient présents les citoyens eupétreizistes et par dérogation certaines de leurs charmantes compagnes.

La réunion s’est déroulée, dans l’Agora du Rowing club of Massilia sous la colline du Pharo dans un espace somptueux ouvert sur la mer méditerranée et autour d’un fastueux apéro.

Il a été question pendant cette Ecclesia de régler les affaires courantes (approbation des comptes, politiques intérieures) et d’acter la démission du citoyen Zébulus et de la citoyenne mouche du coach du Grand Comité Directeur.

Ont été élus à ce GCD, deux hauts stratèges : La Féebulus, et notre Dieu vénéré à tous : Zeus.

Ayant reçu tous deux une bonne éducation, ils ont appris l'art oratoire, ils connaissent la rhétorique, l'art de bien parler, et la dialectique, celui de bien raisonner. Ils auront dès lors en charge les grandes affaires politiques d’EP13 et notamment le pouvoir tant convoité de l’information.

Oui, chers citoyens, l’information passera par eux, les clés de Pyramide leur sont confiées.

J’espère qu’ils en prendront bien soin et qu’ils nous feront partager les meilleurs moments des activités sportives, lyriques et festives d’EP13.

Cette Ecclesia aura été surtout l’occasion de se retrouver tous ensemble autour d’un banquet, d’accueillir les nouveaux citoyens (Géronimus, madame météo, Daltonus et notre ostéokivaavoirduboulos), de revoir nos blessés de guerre de longue date (Darlas, Speedus et Rotulus) et de partager un moment agréable en bonne compagnie.

Je vous souhaite de grandes épopées et de grandes victoires pour la nouvelle saison qui s’annonce palpitante.

Votre dévoué Président,

Coach Marcus

 

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mar.

04

oct.

2011

Compte rendu (2ème partie)

Les trailers de Porquerolles (30 kms)

Le Yéti et Monsieur Brun ont dignement représenté nos couleurs sur ce magnifique trail dont les couleurs bleu et or collaient parfaitement bien à notre flamme qu'ils n'ont d'ailleurs pas hésité à déployer, manière grand format.

 

Nous les voyons ici, avant le départ, entourés d'une foule immense de supporters anonymes pour lesquels ils représentent à la fois le modèle à suivre et le guide spirituel. Ils ont bien raison.

 

Bravo à eux.

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ven.

30

sept.

2011

Compte rendu des courses du dernier week end

Partie 1 : Carro / Carry - 14,2 kms

Avant de me lancer dans ce petit compte rendu des courses du week-end dernier et notamment de la course CARRO – CARRY et ses 14,2 kms bitumeux et côtiers sur lesquels nos eupétreizistes se sont joyeusement distingués, virgule, je dois vous faire un petit aveu. Rien d’important somme toute, presque un détail, mais il faut quand même vous dire que je n’y étais pas ! pour cause d’un p… de genou de mes d… qui fait rien qu’à me casser les c… et que je n’ai vu personne depuis lors pour me narrer son épopée. Tout ça à cause de mon p … de genou qui … etc.

 

Mais qu’à cela n’tienne Etienne je connais trop les belligérants en cause pour ne pas savoir exactement - voire même mieux qu’eux - comment ils ont livré leurs propres combats et pourquoi ils ont performé là où d’autres ont subi l’échec qui les grandira cependant. J’espère.

 

A tout seigneur tout honneur, donc :

 

Les Carrocarrysiens

 

Lever 6 h pour Marco, Steve Hocine Bolt (SHB) et Geronimo, les pros, 7 h pour les autres, déjà un peu à la bourre. Marco récupère son petit monde et arrive à Carry juste à temps  pour prendre la dernière navette en direction de Carro.

 

Le ciel est bleu, l’herbe est verte et les corbeaux sont dans les arbres. Tout va donc bien et le petit groupe EP13 se retrouve dans les files d’attente organisées par ordre alphabétique pour la récupération des dossards.

 

Premiers échauffements sous la férule de Marcoach, quelques talons fesses, une ou deux lignes droites. Le nouveau s’accroche et se demande quand même si ce sport est bien fait pour lui. Tout le monde suit cependant y compris Néféroura et la Fée, resplendissantes comme à leur habitude bien que cette dernière soit un peu transparente ce matin.

 

Coup de starter !

 

SHB part en trombe, comme l’éclair, suivi de près par Marcoach qui sait déjà qu’il ne tiendra pas longtemps à ce rythme. Il accompagne aussi le Tourdumontblantiste dans un premier temps. Geronimo sourit : il connaît le début du parcours, jalonné de bosses abruptes. Et les bosses abruptes, il déteste. Pour lui un bon terrain est un terrain plat. Mais depuis le temps qu’il se côtoie avec lui-même, il se connaît parfaitement. Sa stratégie et sa ruse sont sures : il partira molo et finira ventre à terre.

 

Les « resplendissantes » sont parties quant à elles la fleur au fusil. Pour elles, rien ne sert de courir, rien ne sert de courir. Surtout au départ. Elles décident de ne pas se quitter. Quoiqu’il advienne. Seul problème la Fée est un peu blême, presque translucide. C’est Néféroura qui la porte. Pour changer.

 

Le nouveau, Kinapadenon, s’est trompé de parcours. C’est normal il est nouveau. Du coup il a pris un certain retard. Mais il est courageux et sait que de ce courage dépend la ratification de son adhésion à EP13. Il cravache donc de plus belle.

 

Je me poste à l’arrivée.

 

Hocine Bolt coupe la ligne le premier (enfin 99ème) dans un temps canon de 00:57:10. J’ai bien fait de tout miser sur lui mais la cote est faible.

 

Puis très vite Thierry, décontracté en 01:00:26.

 

Ensuite arrive Marcoach (01:06:03). Plutôt bien. Il n’a pas ménagé ses efforts : allant de l’un à l’autre pour les encourager et parcourant ainsi près de deux fois le parcours. Il se retourne, un peu inquiet quand même de voir que Geronimo est déjà sur ses talons : 12ème V3 en 01:07:52. Bon cru et bonne recrue.

 

Le temps passe. 1 heure et 9 minutes se sont écoulées depuis le départ. Je me dis que sans ce p… de genou qui fait qu’à me casser ... (voir plus haut), c’est le temps que j’aurais mis. Pour sur.

 

Trois minutes plus tard j’aperçois les filles. Enfin je vois surtout Néféroura. De la Fée on n’aperçoit plus qu’un petit bout de basket. Le reste est invisible. Curieux comme comportement. Elles coupent la ligne en 01:12:09, 24èmes V2F, juste au moment où le petit bout de basket disparaît lui aussi (Cf. photo finish officielle).

 

Enfin, le lendemain matin, sur le coup de midi arrive Christophe Kinapadenon.

 

Bon allez c’est pas vrai. Il s’est battu comme un lion et en plus il a couru plus longtemps que les autres. Et puis le nouveau Règlement Intérieur n’interdit pas de chambrer les bleus ! Heureusement d’ailleurs car il est interdit d’interdire.

 

S’agissant des porquerotrailers, je reprends un peu mon souffle et je suis à vous.

 

 

SHB à près de 15 km/h
SHB à près de 15 km/h
Oh ! Ton père est pas vitrier !
Oh ! Ton père est pas vitrier !
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jeu.

29

sept.

2011

Driiiiing ! C'est la rentrée culturelle....

 

La rentrée culturelle, c'est aussi pour les sportifs. La tête et les jambes forment un tout harmonieux, à ne négliger en aucun cas. Marco s'occupant fort bien des dernières, je me permets d'apporter un peu de nourriture choisie à vos esprits curieux... Et ce faisant, de servir un plat chaud à Pyram qui crie famine !

 

A lire, à voir, à entendre, la sélection fait la part belle à certains héros que nous connaissons plus ou moins bien. Qu'il serait parfois opportun de connaître davantage. Cette liste est non exhaustive, chacun peut bien évidemment la compléter ou la mettre à jour. Au pire, elle vous donnera de judicieuses idées de cadeaux...

 

Lectures :

 

Fantastique

  • « Gare au yéti ! » De Geronimo Stilton, Albin Michel jeunesse

  • « Yéti, du mythe à la réalité ». De Reinhold Messner. Ed Glénat

  • celui permet de faire d'une pierre deux coups, je lui décerne 3 pyramides : « Yéti, ogre et dragon à chatouiller » Ed Flammarion Père Castor

  • Complètement d'actualité, « L'absence de l'ogre » de Dominique Sylvain. Points polar, Poche

  • « L'ogre gentleman » de Praline Gay-Para. Syros jeunesse

 

Roman

  • « L'éducation d'une fée » de Didier Van Cauwelaert. Poche

  • Pour les fans d'Haruki Murakami, son «Autoportrait de l'auteur en coureur de fond » Ed Belfond

     

BD

  •  « Neferour le chat » de Trillo. Ed Erko

  • «  Fée d'hiver » de Jim Butcher. Ed Milady

 

Mythologie

  • « L'archéologue et le mystère de Néfertiti » de Pierre Boulle. Ed Le Cherche Midi

  • A vérifier, « Néfertiti la parfaite », de Nick Drake. Pocket

  • Plus généraliste « Mythologie égyptienne » de Nadine Guilhou. Poche

 

Mémoires

  • « Les mémoires de Zeus » de Maurice Druon. Poche

  • « Mémoires de Géronimo ». Ed Maspero
  •  « Anecdotes en pagaille d'une globetrotteuse aventureuse »  Ed Vent d'Ouest  (pour commander)

 

Sport

  • « Le métier de coach », de François Delivré. Ed Eyrolles

  • « La nutrition du sportif » de Julien Venesson. Ed Souccar

  • « Savoir s'étirer » de Colin Carrio. Ed Souccar

  • « Messi, la légende » de Luca Caioli. Ed du Rocher

 

Ouvrages divers

  • « How to be a Kenyan » de Wahome Mutahi. Ed East african production

  • « La plomberie » de Thierry Gallauziaux. Ed Eyrolles

  • « Comment prévoir sa météo » de Louis Bodin. Ed Plon

  • A offrir à l'Ogre en prévision de l'afflux attendu de nouveaux « Dictionnaire anecdotique des surnoms et sobriquets » de Michel Bracquart.

 

 

Quelques CD

 

 

Des DVD et films à revoir

(on pourrait faire ciné-club le 5e jeudi de chaque mois ?)

  • La série culte « L'homme qui valait 3 milliards », pour retrouver Darlo-Steve Austin

  • Avec Huggy les Bons Tuyaux, une autre série mémorable, « Starsky et Hutch »

  • Et bien sûr les épisodes de « L'homme invisible »

  • « La chevauchée fantastique » de John Ford, pour galoper au côté de Gégé

  • La trilogie « Marius, César et Fanny » de Pagnol. Juste pour la partie de cartes avec Mr. Brun

  • En hommage à Darla, « Les Bronzés » s'imposent

 

Au cinoche

 

 

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jeu.

25

août

2011

Fartlek, but very very far

Hier, les Eupétreizistes présents ont eu droit à une séance pas tout à fait comme les autres.

 

Cachés derrière le château de Pastré, ils ont essayé de ne pas se faire trop trop remarquer. Mais ont quand même traumatisé deux braves dames et leurs chiens en déboulant comme des sauvages dans un sentier. Dommage qu'ils n'aient pas paradé davantage, car le record de nombre de tee-shirts aux couleurs du club était en passe d'être battu. EP13 aurait pu faire des émules – c'est un très joli bleu en effet.

 

« Fartlek » a asséné le boss dans un Suédois parfait. « Sir, yes, sir » ont-ils répondu en cœur. Ils n'auraient peut-être pas du. Mais personne n'avait de dictionnaire Français-Suédois à portée de main. Sur la toile, tout est soudain plus clair : jeu de course alternant des phases de sprint anaérobie et des phases calmes d'aérobie. Ah..... OK !

 

Coach Marco a fixé la règle de ce jeu de course : chacun devra, le temps d'une belle boucle, décider des mouvements, du tempo et des figures imposées au reste de la troupe.

 

Cela n'a pas trop mal commencé, de manière assez classique : pas-chassés élégants et aériens, TFGN (talons-fesses-genoux-menton), sauts en extension, sprints, course tricotée à l'endroit, à l'envers, au point de croix, avec ou sans grosses cotes...

 

Puis il y a eu les mouvements de hockey sur glace avec Le Kenyan, et ils ont balayé la poussière...

 

Néféroura a ensuite voulu faire courir le troupeau en marche-arrière dans une montée. Osé !

 

La fée a alors sorti sa baguette pour mener la danse à sa manière : pas de deux pour la bourrée et la valse, puis des slows langoureux en solo et en reculant. Tout allait encore à peu près bien.


Mais là où tout est parti à vaux-l'eau, c'est quand Le Yéti a pris son tour de coach. Exercices et explications empreints d'une belle pédagogie pour commencer, puis gros délire. « Loup ! » a-t-il crié avant de se ruer sur les brebis qui s'égayaient sur son chemin et sautillaient tant bien que mal sur les cailloux. Quand il eut attrapé tout le cheptel, il décida de filer la métaphore avec une partie de saute-mouton. Il y eut bien quelques récriminations. Mais bon. A bout de souffle, le troupeau s'est plié à la consigne, avec force gloussements et bêlements. Et là, ziiiiip, Néféroura dérape sur le dos nu et glissant du Kenyan. Forte émotion pour une petite commotion. Certaines décident de passer leur tour. Ce n'est pas le cas de Pascale, la copine de Monsieur et Madame Brun. Ses sauts effectués, elle s'aligne dos rond. Et là Monsieur Brun veut faire son malin et sauter sans les mains. Et rabote l'ex-possible nouvelle recrue. Au prix du nez refait par les temps qui... courent !

 

Pour sauver les meubles et faire diversion, Le Yéti annonça alors que les festivités et dévotions dédiées au Dieu Fartlek se termineraient par une course en couple. Bon, c'est lui qui les a composés les couples, hein. Il n'a pas voulu séparer ceux qui le sont à la ville, Darladiladada et Darladilododo, ainsi que les petits Bruns.

 

Coach Marco a élégamment pris le bras de ladite Pascale. Inutile de préciser que ce ne sont pas les meilleurs qui ont gagné, mais ceux qui couraient le plus vite. Cqfd.

 

Et parce qu'ils le valaient bien, tous ont ensuite piqué une tête au Bain des Dames (à ce sujet, celui des dames, se reporter au post « Week-end colline »).

Avec tout ça, si Pascale adhère au club, c'est que :

  • elle est aussi fêlée que le reste du club

  • quelqu'un lui fait subir un horrible chantage

  • elle aime les danses de salon

 

 

Avé Fartleck, ceux qui ont souffert te saluent bien.

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ven.

19

août

2011

week-end colline...

Ha rien ne vaut une petite balade en colline l’été à la fraiche (matin ou de nuit), pour récupérer des chaudes séances sur pistes de la semaine. Du sentier du Président (par mistral tiède) à Cassis nous avons sillonné de haut en bas les calanques. Certains vieux loups proposent même d’installer le siège EP13 au sémaphore. Les cuisses pleines de sensations des images et des souvenirs plein la tête,  c’était les vacances avec EP13 Airlines.

 

SpaguYéti.

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dim.

31

juil.

2011

Garder la foi

 

Chères frères, chère sœurs, les tempêtes traversées ces derniers temps ne doivent pas nous égarer, ni nous faire perdre de vue nos principaux objectifs : bien rire, faire de belles sorties et, les miracles n'étant pas totalement exclus, peut-être grimper sur un podium (une 3e marche nous donnerait tout bonnement des ailes).

Je suis bien d'accord avec vous, les prières ne sont pas d'une utilité avérée. Les cierges non plus. Dans le doute, les enfants de chœur que nous ne sommes pas ont donc tout intérêt à préférer les sorties dominicales, chemin de croix dont l'efficacité est directement accessible aux esprits cartésiens. Nous en avons encore fait la preuve ce dimanche, gravissant le Golgotha dans une même communion physique et spirituelle. Les visages illuminés que les photos montrent en sont la pieuse illustration.

Ces mots ne sont pas jetés pour vous mortifier, mais pour vous rappeler que s'alignant sur le calendrier de l'OM, les entraînements d'EP13 pour la saison 2011-2012 ont repris.

Il faut donc dès à présent renouer avec les grand-messes dominicales, sans oublier ses missels à crampons et sa burette remplie d'eau fraîche. Si ce dimanche, le diacre Cédric nous montrait encore le chemin à suivre, dès la semaine prochaine c'est coach Marco qui guidera de nouveau nos pas.
Amen.

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sam.

09

juil.

2011

Sur l'ogre en particulier, et en général

La présentation serait incomplète si l'on n'y ajoutait le portrait de l'Ogre, rapporteur de toutes les turpitudes qui agitent ce groupe, pourfendeur de la justice et de la loi de la majorité (du plus fort, s'entend). Mais ne nous égarons pas, voici ce qu'il faut en savoir, en quelques lignes.

 

« Membre influent de la Bright Human League, cet as du clavier joue du verbe aussi facilement que de la fourchette. Il nous mitonne régulièrement de savoureux entremets, qu'il ne faut pas hésiter à lire entre les lignes, ni même entre les repas. Sa verve est pyramidale, elle est l'opium qui lui permet de garder le cap en dépit de trois fameuses minutes qui ont été fatidiques à son ego.

 

Sous ses airs débonnaires, l'Ogre est multiple, Bob en sait quelque chose, qui à tout bout de champ s'escrime à encourager son patron à l'insu de Roger qui, lui, prend un malin plaisir à la démotiver (mais c'est parfois l'inverse). Dégommer le record détenu par *** est l'un de ses principaux objectifs de la saison. Mais la *** en question a jeté un sort de chondropathie fémoro-patellaire sur sa rotule, sans même recourir à sa plume, quoiqu'il en dise (du mal, en « général »). Donc il enrage, ce qui est légitime pour un ogre. En attendant, pour tuer le temps et verrouiller l'angoisse, il s'adonne pleinement à un autre sport : la joute verbale. Et dans cette discipline, il a atteint un niveau qui en équivalent minutes, est... fort honorable !

 

Ce Schrek des villes possède d'autres qualités. Civil et courtois, il sait donner de sa personne pour gagner les faveurs du coach. On lui doit la livraison de ces jolis tee-shirts collectors, très cotés chez les voleurs. Et ce blog que jalousent tous les cercles littéraires et clubs handisports de Marseille et de Navarre, dans lequel il avance masqué, tel Zorro, sous le pseudonyme de Zouebmaster. En général de gauche, il milite à sa façon, mais n'a pas encore annoncé quel serait son cheval de bataille ».

 

In WWW-2011, « Who's Who of the World »

 

 

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sam.

02

juil.

2011

Résultats du sondage

Le résultat est ici

 

Et les sondés sont là, couchés dans l'herbe, ruminant entre deux parts de pizzas les pourcentages égrènés par le Coach en personne. Une belle fête de famille.

 

 

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mer.

29

juin

2011

Petit guide pour les nouveaux

Devenir membre d’Endurance Passion 13 peut sembler facile a priori : on voit le Président Marco, on écoute sagement son aimable discours, on lui refile un petit chèque, on reçoit un magnifique Tee Shirt en échange et pif paf poum le tour est joué.

 

Pas si simple.

 

Il faut aussi apprendre à connaître les autres membres. Et là ça se complique un peu. Cette petite notice permettra donc aux nouveaux membres de gagner un temps précieux.

 

Il faut d’abord savoir que, comme tout le monde, chaque membre a un prénom. Mais on ne l’utilise que lors des événements officiels, ce qui est rare, ou pour s’engueuler, ce qui n’arrive jamais. De sorte que chaque membre a un surnom censé lui aller comme un gant ce qui est plus pratique pour le reconnaître immédiatement sans qu’il soit besoin de le décrire.

 

Mais une règle a toujours des exceptions. Et celle-ci ne déroge pas à cette règle. En effet certains n’ont pas encore de surnom … ce qui ne saurait tarder en l’état des lettres de réclamation dont le Comité Directeur est assailli.

 

D’autres aussi ont un surnom qui ne leur va plus, par exemple l’Homme Invisible ne l’est plus ; on ne voit d’ailleurs plus que lui et encore faut-il courir vite.

 

D’autres encore ont un surnom historique ou géographique : tel est le cas du Yéti qui doit cet alias non pas au nombre de poils qu’il n’arbore ni sur la poitrine ni sur le crâne mais à une épique épopée de décembre 2010 l’ayant contraint à parcourir 69 kms dans la neige. Tel est aussi le cas du Lyonnais qui a la particularité d’avoir aussi un deuxième surnom : Monsieur Brun. Citons aussi dans cette rubrique le Kenyan dont les incessantes périgrinations font couler beaucoup d'encre.

 

Après il y a ceux qui ont un surnom en rapport avec leurs extraordinaires capacités physiques : on pense par exemple à Zébulon capable de dévaler les pentes par bonds de plusieurs dizaines de mètres, ou encore à Speedy Gonsalez pour sa rapidité légendaire bien qu’il pourrait bientôt prendre temporairement le surnom d’Achille à qui il s’intéresse beaucoup depuis quelque temps.

 

Au passage il faut aussi savoir que certains changent de surnom à leur insu : c’est ainsi que Néféroura, déesse égyptienne du transport, s’est faite appeler sans le savoir du nom d’une déesse hindoue avant d’adresser une lettre de réclamation pour se faire rétablir dans ses droits. Ce qui est donc toujours possible. C’est important de le souligner.

 

Sinon il y a aussi ceux dont le surnom évoque la spécialité.

 

Pour le Coach c’est assez facile. Huggy-les-bons-tuyaux aussi puisqu’il est plombier dans la vie civile et qu’il grince un peu. Idem pour Monsieur Météo qui a en permanence l’œil rivé sur les prévisions établies à l’attention des véliplanchistes. Pour le reconnaître c’est facile : quand il y a du vent il n’est pas là.

 

Nefertiti excelle quant à elle dans l’édification de pyramides de gainage. Le Messie est un excellent joueur de foot et il promet beaucoup. Quant à Darladirladada elle doit son surnom à ses activités au ClubMed mais il faut bien dire, en toute confidentialité, que, tout à fait au début, quand elle n’était pas encore entraînée, la Fée, dont nous aurons l’occasion de reparler, proposait qu’on l’appelle, non sans perfidie : GOéland ou G.O. stationnaire. Ce que l’intéressée ne saura jamais. Heureusement.

 

Il y aurait beaucoup à dire sur la Fée. Ne vous méprenez pas, la Fée fait fi de toute magie matérielle qu’elle estime trop vulgaire. Mais elle est capable de tout. Comme du pire. Sa baguette magique ? C’est la plume de ses ailes. Quand sa plume est légère, un trail exténuant devient une poétique promenade de santé et un raidillon à hurler de douleur se transforme en une jolie descente fleurie. Mais faut-il dire que parfois sa plume est trempée dans le venin du premier crapaud venu et que, du coup, la Fée raille, la Fée tide, voire même la Fée rmente ? Aussi la reconnaîtrons nous aisément au fait qu’elle voit du BHL partout où il n’y en a pas. Et qu’elle fume.

 

Une dernière chose pour être tout à fait complet. Il faut savoir que les membres peuvent, en plus de leur surnom, posséder un ou plusieurs alias voire même se dédoubler en deux personnes ayant chacune un sobriquet. Nous citerons ici Solange et Arlette, Agnan et Eudes, Bob et Roger ... Une exception notable : Agnan peut aussi être utilisé par plusieurs membres simultanément. Tout dépend de ce qu’ils ont à rapporter.

 

Bon je crois que tout est maintenant très clair et que les nouveaux ne pourront plus dire qu’ils ne s’y retrouvent pas.

 

D’ailleurs il va falloir se pencher sur les cas personnels de Hocine, Thierry, Gégé (dont c’est déjà pas le vrai prénom), Christiane et Jessica.

 

La souplesse de cette dernière ayant été impressionnante, la Liane tiendrait déjà la corde.

 

L'Ogre

 

PS :   Bien entendu nous n'oublions pas les absents et notamment notre Globe Runneuse qui se reconnaît aisément à l'empreinte indélébile qu'elle laisse systématiquement dans le coeur de ceux qu'elle approche. Snif

 

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ven.

24

juin

2011

Sondage

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jeu.

09

juin

2011

L'appel du 9 juin

Clickez sur l'image pour aggrandir.

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jeu.

26

mai

2011

Tout sur les blessures du coureur

L'infirmerie est pleine à craquer actuellement : 

- Nefertiti (ligaments croisés) est en phase de longue rééducation;

- Neféroura (béquille) s'en remet à la clémence des pharaons 

- Monsieur Météo (contracture) se détend au Sénégal

- Le Yéti (genou droit) joue à cache cache avec la douleur

- Speedy Gonsalez (tendon d'Achille) relit la "Guerre de Troyes n'aura pas lieu"

- Huggy les bons tuyaux (lumbago) grince en grimaçant

- La Fée (tendinite de la hanche) fait inutilement du grec

- L'Ogre (tendinite du genou) grossit à vue d'oeil.

 

Alors de deux choses l'une :

- soit on ouvre une section Handisport;

- soit on suit attentivement les bons conseils du Coach et bientôt à nous les joyeuses gambades dont nous sommes si friands.

 

LES BLESSURES - Conseils du coach
Après avoir lu cette présentation des blessures du coureur à pied, on se sent déjà mieux. D'abord on se rend compte à quoi on a échappé et ensuite et surtout on dispose des recettes magiques et personnalisées pour se soigner et prévenir les blessures futures. Le pied quoi !
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lun.

09

mai

2011

Incantations !

O douleurs, mauvais sangs,

Epargnez nous vos rages !

Laissez nous, Endurants

Galoper comme des barges !

 

Que la malédiction

Qui décime nos rangs

Cesse enfin ses ravages

 

Que le Ciel soit clément

Et que le mauvais vent

Chargé de noirs nuages

Change enfin de rivage.

 

Que de la Fée, la plainte

Soit écoutée des saintes :

 

« Je maudis l’osthéo

Qui m’a laissé accroire

Qu’à ces pénibles maux

J’allais enfin surseoir

 

J’ai couru ce dimanche

Sans limites ni raison

Et ressens dans ma hanche

De nouveau le poison

 

Que si du stade, les dieux

Sont miséricordieux

Qu’ils aient, de mes baskets,

Pitié.  Que j’aille mieux !

Que de nouveaux chronos

Je reprenne la quête. »

 

Que d’Achille, le tendon

Se renforce pour de bon.

Que les ligaments cessent

Leurs tergiversations.

 

Que les dos se redressent

Que les nerfs se gainent,

Les rotules s’articulent

Et les genoux s’activent.

 

Fuyez, maux et pansements,

Car ... Turin nous attend !

 

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mer.

04

mai

2011

Duathon de Saint Cyr : la symphonie fantastique de l'ami Rémy

Courage, Humilité, Ténacité pourrait bien être la devise d’Endurance Passion 13. C’est en tous cas les sentiments que nous inspire Rémy qui vient d’écrire, à l’occasion du Duathlon de Saint Cyr auquel il a vaillamment participé le 1er mai, une nouvelle page dans la grande histoire de notre Club, petit par la taille mais pas par le talent. 

 

Ca a vraiment été une aventure ! Quand je me suis décidé à faire ce truc, je n'avais même pas de vélo ! J'en ai donc acheté un, au Trocathlon (80 €), que je trouvais très beau ; mais quand j'ai vu ceux des autres, j'ai déchanté... Je me suis un peu entraîné : une fois par semaine pendant un mois, ce qui est bien sûr très insuffisant.

 

Pour la course, j’avais le choix entre un Triathlon (1,5 km de natation, 40 kms de vélo et 11 kms de course à pied) ou un Duathlon (5,5 kms de course à pied, 40 kms de vélo et 11 kms de course à pied). J'ai opté pour cette deuxième solution vu que je nage comme un fer à repasser !

 

Le départ a été donné sur la plage de Saint Cyr à 14h30. Pas évident comme horaire. Pour les organisateurs le but était que les premiers nageurs sortent de l'eau en même temps que les premiers joggers en terminent avec les 5,5 kms.

 

Les gars sont partis comme des fous, mais j'en ai rattrapé quelques uns sur les premiers 5,5 kms que j'ai bouclés en 27 minutes. Le parcours était plat, ça allait. Mais le plus dur restait à venir.

 

J'ai commencé la partie vélo. On nous a envoyé, après une dizaine de kilomètres, vers la Cadière d'Azur (première grosse côte) avant de redescendre puis remonter vers Le Castellet (deuxième grosse côte). De là, on s'est dirigé vers le village du Brulat. Après : l'enfer ! C'était pas une côte, c'était un mur de 3 à 4 kilomètres jusqu'au Camp du Castellet, près du circuit Paul Ricard. Je suis arrivé en haut tant bien que mal ! Je pensais que le retour allait être cool. Tu parles. On s'est pris le vent de face et on a remonté la Cadière d'Azur. En plus ma chaîne a sauté 2 fois (je l'ai pas payé bien cher mon vélo!). C'était l'enfer !

 

Sur tout le parcours, au moins 300 vélos m'ont dépassé. Et moi, j'en ai doublé ... un ! C'était un gars arrêté au bord de la route. Il avait du crever. Il faut dire que certains se croyaient sur le tour de France avec leurs casques profilés, leurs roues lenticulaires et leurs tenues flamboyantes. Moi, j'avais : mes chaussures pour courir, un short et un tee-shirt de course. Un vrai plouc ! Mais bon, ce n'est pas pour ça que je suis arrivé dans les derniers à Saint Cyr en 1h 47.

 

Là, j'ai jeté mon vélo. Et je me suis dit que j'allais peut être me rattraper un petit peu. Que nenni ! Au bout d'un kilomètre de plat, où j'ai rattrapé quelques gars, on a attaqué une méga montée et là, d'un coup, des crampes terribles à l'intérieur des cuisses. Impossible d'avancer. Je me suis allongé par terre et un spectateur m'a aidé à faire des étirements. Je suis resté arrêté au moins 5 bonnes minutes. Finalement, je suis reparti après avoir songé à abandonner. Chaque fois que le parcours remontait, les crampes revenaient ! Je me suis un peu refait sur les parties plates et dans les descentes et finalement, j'ai bouclé les 11 kilomètres en 1h10.

 

Au total 3 heures et 24 minutes mais quand même bien content de l'avoir fait. Le plus dur, finalement ça a été l'enchaînement vélo / course pour lequel je n'étais pas du tout préparé ... Sinon, c'était très sympa et les parcours sont très beaux. Le lendemain, j'étais cassé et, en plus, j'avais très mal au tendon d'Achille. Aujourd'hui ça va mieux mais je vais m'abstenir de courir pendant quelques jours.

 

Et mon vélo ? ... Il est à vendre !

 

Rémy

 

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mar.

03

mai

2011

Pellicùlas della paella fiesta de Carlotta

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lun.

02

mai

2011

La théorie du chaos

Selon cette théorie, il est possible de trouver dans l’organisation chaotique des choses l’équilibre et l’harmonie qui constituent les objectifs de principe de l’organisation rationnelle. Le meilleur exemple en est la Nature. Enchevêtrement hasardeux de minéraux et de végétaux la Nature ne répond à aucune règle humainement réfléchie. Elle se développe de façon chaotique, faisant pousser là un arbre, ici une concrétion de calcaire, là un amas de sable, le tout concourant à un équilibre saisissant et à une éblouissante harmonie.

 

En se fondant régulièrement dans cette Nature, les eupétreizistes distingués semblent en avoir adoptés les lois. L’organisation rationnelle y est proscrite au profit d’un chaos bienfaiteur où chacun trouve l’harmonie et le bien être qu’il est venu chercher.

 

Ainsi, sans aller chercher très loin, on se rend compte que les principales règles organisationnelles qui fondent toute société n’y trouvent pas leur place. Qu’une rationalité se dégage au détour d’un choix collectif et voilà qu’un baobab surgit, comme par magie, au détour du chemin qui paraissait pourtant droit et sans obstacle. Certains groupuscules rationnels l’auraient abattu au prétexte que ce qui ne satisfait pas la Loi doit être supprimé. Nous on se dit que s’il est là c’est probablement par simple souci d’harmonie et que nous devons nous en accommoder.

 

Pour illustrer ces propos voilà ce que dit notre président Marco sur le thème : Quel Marathon ?

 

Si je récapépète, Capri, non pardon, Athènes c'est fini puisqu'on est hors délais. Restent, Turin qui a retenu la majorité des suffrages et... les marathons en France; je tiens d'ailleurs à préciser que participer à un marathon français n'est pas un déshonneur! Je compte sur vous quand même pour trouver vite un consensus afin que les efforts de l'ogre ne restent pas vains. Respect à notre grand Ouebmaster qui a travaillé d'arrache pied, jours et nuits, pour nous dégoter une course sur mesure. L'idéal, eût été d'être unanime sur le choix de la course mais comme ce n'est pas le cas, soyons bons joueurs et acceptons le choix de la majorité. Le plus important est que nous participions tous ensemble à la même course non ? Si la majorité souhaite faire un marathon en France (ce qui présente sur le plan pratique plus d'avantages, orientons nous vers cela et même si une petite minorité n'y est pas favorable, jouons là avant tout collectif et décidons nous vite ! 

 

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jeu.

28

avril

2011

Le programme nouveau est arrivé

On se demandait ce qu'on allait bien pouvoir faire au cours des mois de mai et juin prochains : flâner à la dérive, effeuiller la marguerite printanière, se dorer la pillule à la chaleur retrouvée de l'astre solaire ? Que nenni ! Le menu savamment concocté par notre coach préféré vient d'être établi. Du trois étoiles à savourer sans modération.

 

Si nous retrouvons des classiques comme la ribambelle de fracs, à tomber par terre, et la foison ravigorante de seuils épicés, le chef a  ellaboré aussi un bel assortiment de courses natures et de sorties dominicales. Nous en salivons d'avance.

 

Nous vous laissons le soin de découvrir par le menu la carte détailleé dans votre agenda habituel.

 

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mer.

27

avril

2011

Trail de Porquerolles : dimanche 5 juin 2011

Réservé aux courageux amateurs de très belle nature, le trail de Porquerolles aura lieu cette année le dimanche 5 juin 2011. Ses 26 kilomètres et 800 m de dénivelé ne devraient faire peur à personne. Quoique. Apparemment le concepteur du parcours a laissé aller son crayon pour cette édition jusqu'au point culminant de l'ile que les participants atteindront vers le 20ème kilomètre. Une belle côte en perspective.

 

Mais ceux qui l'ont fait vous diront que c'est un trail magique à ne manquer sous aucun prétexte.

Les dossards étant limités à 400, que ceux qui veulent s'inscrire se dépêchent car il n'y aura pas de place pour tout le monde.

 

Les inscriptions par internet laissant à désirer, le mieux semble être de télécharger le fichier suivant, de remplir le bulletin d'inscription et de l'adresser avec un chèque de 30 euros à l'organisateur.

Trail porquerolles 2011
flyers trail PQ20111.pdf
Document Adobe Acrobat 2.1 MB

Un petit aperçu de ce qui vous attend ...

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mer.

27

avril

2011

Quel Marathon ? Résultat du premier tour

La campagne a fait rage jusqu'à hier mardi 26 avril qui a marqué la fin du premier tour de scrutin. Les résultats sont coted'ivoiresques à tendance gbaboiennne. Jugez vous mêmes :

 

Nombre de votants : 12

Nombre de bulletins nuls : 1 (Neferoura)

 

ATHENES : 5 voix (45,5 %)

TURIN : 5 voix (45,5 %)

VALENCE : 1 voix (9,1 %)

 

Seules les villes d'Athénes et de Turin restent en lice pour le deuxième tour : le mythe contre la sagesse, la macédoine contre la pasta. 

 

L'analyse du scrutin montre que, toutes choses égales par ailleurs, tout va dépendre de Néféroura dont le coeur balance entre les deux rives de la mer Egée et du Kenyan dont le premier choix était Valence. Connaissant l'aversion de ce dernier pour le dénivelé on peut penser que Turin tient la corde. D'autant que le coach détient une possibilité de voix double qu'il n'a pas encore voulu utiliser. Le fera t'il lors de ce dernier tour ?

 

Rappel du réglement du 2ème tour :

- Un choix par votant

- Le coach dispose de 2 voix qu'il n'est pas obligé d'utiliser

- Fin du scrutin : Samedi 30 avril à midi

 

POUR PASSER AU VOTE SUIVEZ CE LIEN : VOTE 2ème TOUR

 

Précisions concernant ATHENES au cas où :

 

Ci-dessous le message que nous a adressé le voyagiste VO2MAX

 

Bonjour

Suite conversation, nous pouvons vous confirmer dans la limite des places disponibles ( classe d'avion ) le tarif 530 ttc / personne au départ de Marseille.
En sus l'inscription au course.

Pour confirmer cette offre, merci de nous remplir le Bulletin d'inscription avec les noms et prénoms des participants et un acompte de 200 € / personne.

Programme :

Vendredi 11 novembre

  • Vol dans la journée option avec vol
  • Accueil aéroport par notre équipe locale option avec vol
  • Transfert à l’hôtel et tour de ville avec un guide francophone option avec vol
  • Installation et réunion d’information sur le week-end à partir de 17h à l’hôtel
  • Récupération des dossards avec notre équipe
  • Soirée libre

Samedi 12 Novembre

  • Visite du centre ville et de l’acropole avec un guide francophone en option
  • Après midi libre
  • Notre spécialiste du marathon vous propose d’échanger sur votre course
  • Présentation sur l’entraînement et le marathon d’Athènes
  • Pasta party dans un restaurant du centre ville en option

Dimanche 13 novembre

  • Départ pour la ville de Marathon avec les bus de l’organisation Accès à 5 mn de l’hôtel
  • Rendez-vous à l’arrivée de la course avec toute l’équipe VO2maxvoyages
  • Après-midi récupération en SPA en option
  • Dîner d’après course VO2maxvoyages en option

Lundi 14 novembre

  • Transfert aéroport et départ du vol de retour en fin de journée option avec vol

Notre prix comprend


  • 3 nuits en chambre standard
  • Les petits déjeuners
  • Le transport aérien Paris/Athènes/Paris
  • L’accueil par un guide francophone / Réunion d’information sur le week-end
  • Les transferts aéroport/hôtel/aéroport
  • Récupération des dossards avec VO2maxvoyages
  • Kit coureur VO2maxvoyages avec le maillot France
  • L’accompagnement avec un coach professionnel
  • Organisation et assistance VO2maxvoyages

Ne comprend pas


  • Les repas et boissons non mentionnés
  • Les dépenses personnelles, les pourboires
  • Les assurances
  • L’inscription au Marathon





 

 

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jeu.

21

avril

2011

Annecy-la-Bérézina

On l'a vu vêtu de noir mercredi, frustré par la débacle savoyarde. Mais déjà prêt à relever de nouveaux défis. Le coach revient avec clairvoyance et philosophie sur cette journée du 17 avril - 

 

Mauvais présages

 

Sommes-nous partis la fleur au fusil ou trop confiants pour aborder ce marathon ? le septième pour Monsieur BRUN et le troisième pour moi.

je ne pense pas, car des signes annonciateurs d’un échec prévisible étaient bien présents dans nos têtes dans les jours qui ont précédé ce fichu marathon.

Le Lyonnais, pourtant frais comme un gardon et affûté comme jamais ces dernières semaines, chuta de son escabeau et sur le dos, 10 jours avant la course.

En dépit d’une visite éclair chez l’ostéo l’avant-veille de la course, le moral n’était pas au beau fixe et les incertitudes nombreuses.

Oh, le coach, n’en menait pas large non plus, même s’il avait une chance unique de pouvoir finir devant son grand rival, même amoindri.

Depuis quelques temps déjà son pied fada et sa baisse de forme physique le tiraillaient ; son chrono désastreux de Cavaillon ne faisait que semer davantage le trouble dans sa tête.

Pourtant les objectifs étaient clairs : si on partait ce n’était pas pour faire de la figuration mais bien pour descendre sous la barre fatidique des 3h30 pour Francky, et moi pour améliorer mon chrono (3h43 l’an dernier).

 

nymphe ou sorcière ?

 

Le matin du marathon, tous les ingrédients étaient réunis pour réussir le coup du siècle : la météo était idéale (beau et frais), le parcours, on ne peut plus plat , l’organisation au top.

Seule fausse note, le coach sûrement trop stressé par l’événement ne retrouva pas le point de rendez-vous fixé la veille avec Monsieur Brun, si bien que les 2 compères prirent le départ séparément.

8h30, dans une ambiance de feu, les 3000 concurrents partirent pour la grande aventure.

Franck, tenta un coup de poker en se mêlant aux coureurs des 3h15 et boucla son semi en 1h43, le coach plus réaliste quant à ses capacités du moment, prit le départ avec le groupe des 3h30 pour achever la mi parcours en 1h45, soit 12km/h, temps honorable pour une course comme le marathon. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes à ce moment-là, je faisais la causette depuis une quinzaine de kms avec une jolie joggeuse stéphanoise, qui voulait battre son record du marathon de Marseille (3h49).

Elle me proposait même de poursuivre cette échappée avec moi en espérant pouvoir me suivre jusqu’à l’arrivée.

A partir du 22ème, je ne la revis plus, le petit faux plat doublé de l’accélération de la nymphe m’avaient laissé sur place, mes jambes étaient lourdes et une grande frustration de ne pouvoir m’accrocher à elle m’envahit.

Je venais de me rendre compte que j’avais couru au dessus de mon rythme et que la ruse de la nymphe avait bien fonctionné en m’écartant de sa route.

 

Jusqu’à la lie

 

Km 24, je comprends que les 18,195 kms restants vont être un supplice. Au 26ème, je vois pointer un maillot EP 13 ; malgré la fatigue qui me gagne, je sais que c’est celui de mon grand rival et néanmoins ami, le Lyonnais, qui est en perdition.

D’ordinaire, le rattraper m’aurait procuré un plaisir intense et permis de me sublimer pour la suite de la course ; là, il n’en fut rien, bien au contraire, parvenu à ses côtés, je marche avec lui, partageant ses souffrances physiques multiples.

Lorsqu’il m’annonça sa volonté d’abandonner, mon rôle de coach eût été de le remotiver , rien de tout cela, nada, il m’est même venu à l’esprit de l’accompagner dans la voiture-balai, plus par lâcheté que par solidarité !

C’est même lui qui me poussa à continuer, au pire par sadisme au mieux par compassion pour son coach.

Km 27 , les premières douleurs apparaissent, mon pied fada commence à me faire souffrir, mes jambes sont lourdes, j’ai même l’impression à un moment donné d’avoir marché sur un chewing-gum, enfin deux, tellement j’ai du mal à soulever les pieds.

Km 30, une crampe au mollet droit me tétanise, et à partir de là, je marche 300 mètres, je m’étire et je recommence à trottiner pour boucler péniblement chaque km.

Km 35, je suis épuisé, la tête tourne, la nausée fait son apparition à cause de la chaleur sans doute. J’ai du mal à faire le compte à rebours des kms restants…

Enfin, nous entrons dans Annecy, la foule me crie : « allez Marco (mon prénom était écrit sur mon dossard), c’est fini ! » Tu parles, il reste encore plus de 2 kms interminables.

A 1 km de l’arrivée ma femme et ma fille courent à mes côtés mais je n’en peux plus, je marche encore puis dernière ligne droite, je fais mine de courir pour en terminer en 3h57 et quelques secondes.

 

A qui le tour ?

 

Malgré ces souffrances, Franck et moi reviendrons sur Marathon plus forts et plus expérimentés ;

2 choses à retenir : bien être préparé et savoir bien gérer sa course. Les coups de poker ne marchent pas sur marathon.

Je souhaite aux futurs néo-marathoniens de découvrir la course reine, qui est difficile, mais fabuleuse.

 

Les 2 EPapis 13

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mer.

20

avril

2011

Le genou de Véro

Après Le genou de Claire, joli film de Rohmer, voici Le genou de Véro, opus un plus trash, mais au dénouement également heureux (en fait je ne sais plus comment se termine le premier).

 

La parole est donc à notre cobaye :

"Il me faut maintenant m'atteler à vous faire un compte-rendu de mon expérience au cours de laquelle je n'étais cette fois-ci que le cobaye, et non le
manipulateur (eh oui, guillaume en fait c'est mon job les manips!)

Mon séjour hopspitalier a donc commencé mardi 12 avril à 17h, après avoir couru
(c'est une façon de parler!) toute la journée pour finir ce que j'avais à faire,
notamment un oral d'étudiants à 13h qui ont dû me trouver peu "regardante"...
Bref, à 17h me voilà dans ma nouvelle chambre, peu similaire à celles qui
étaient devenues habituelles pour moi dans les hôtels luxueux des USA, quoique
spatieuse (Karine confirmera). Diner servi à 18H, fini (là encore c'est une
façon de parler, en fait bien dégueu mais diététique) à 18h15. Et puis,
l'attente a commencé, le cardio devait passer car on m'avait décelé un souffle
au coeur. Finalement je le verrai le lendemain matin juste avant l'opération,
son diagnostic étant un souffle au coeur "innocent", bref apte à l'opération. Ca
tombe bien, j'étais ma foi là pour ça!
On me descend au bloc à 8h15 (à jeun depuis 18h15 la veille mais jeune moins dur qu'en course à pied!), préparation et profond endormissement...je me suis
réveillée vers 12h, avec une atelle très lourde à la jambe et une énorme envie
de...me rendormir!
Le chirurgien a précisé que tout s'était bien passé (super!) et qu'il me fallait
du repos, je ne l'ai absolument pas contrarié mais dormi quasiment tout
l'après-midid (nico confirmera). Le jeudi matin, des kinés (déguisées en
aide-soignantes ou le contraire) m'ont aidée à me lever. Dans l'après-midi,
l'étudiante de Guillaume (celle qui devait opérer) est venue me changer le
pansement et ...(un tuyau qui pend...je passerai les détails pour les âmes
sensibles). Elle m'a juste arraché quelques centimètres de peau, et l'infirmier
(confirmé cette fois-ci) qui s'occupe de moi depuis mon retour a précisé qu'il
valait mieux qu'elle se radoucisse pour la suite de sa carrière.
Depuis vendredi me voilà chez moi, avec une atelle de 1kg (je l'ai pesée) jour
et nuit et une béquille pour me déplacer. J'ai commencé les séances de kiné
depuis ce matin (lundi), le premier objectif annoncé étant la flexion du genou à
90° d'ici 3 semaines. Après de gros efforts douloureux, je suis arrivée à 70°.
Bon, tout va bien, mais comme vous pouvez le voir, le retour à la normale va
être très long, il faut juste de la patience et du travail.
Bises à tous
Véronique"


En photos, dessus, dessous, debout !
En photos, dessus, dessous, debout !
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mar.

19

avril

2011

Quel temps fait-il ?

 

Comme vous le savez tous, l'Ogre a pris ses quartiers de printemps quelque part en mer de Chine. Me voici donc au poste de fée du logis, obligée de me coltiner des devoirs de vacances... car comme Pyramid avait très faim, il a bien fallu trouver quelque chose à lui glisser dans le bec !

 

Le titre est au masculin, car seuls des coureurs hommes se sont défoulés sur le bitume le week-end dernier. Les femmes avaient d'autres chats à fouetter : convalescence, bagages ou bronzette, c'était selon...

C'est un peu comme si les cloches étaient passées avant l'heure, et avaient balancé un peu partout des chronos à la place des œufs. Etudions d'abord ce qui a été récolté du côté d'Annecy où deux coureurs remarquables d'EP13 se sont élancés pour 42 kms de piste savoyarde....

Le coach. Décidé mordicus à prouver à ses ouailles qu'un marathon c'est di-ffi-ci-le, il est allé jusqu'à ralentir à partir du km 28 pour étayer ses propos. Heureusement que nous, les futurs primo-marathoniens n'étions pas là, car avec un peu de chance on le doublait...! Soyez prêts car il va certainement nous le redire : Athènes c'est trop dur, Torino ti amo !

Monsieur Brun. Comment lui en vouloir ? Plusieurs hypothèses plaident en effet en sa faveur : 1) le coach lui a fait un croc en jambe, et a peut être même tenté de le pousser à l'eau 2) Il avait été soudoyé et savait dès le départ qu'il n'irait pas jusqu'au bout 3) Isabelle l'attendait au tournant et l'a dérouté vers une prairie voisine 4) la fondue de la veille était mal passée 5) Peut être la concentration inhérente à une telle épreuve qui met l'individu aux prises avec la quintessence de ses ressources profondes et d'une introspection légitime et compulsive n'a-t-elle pas été suffisante (mince, j'ai glissé dans une flaque de BHL!)

 

Pendant ce temps à Marseille, sous le même soleil radieux, s'élançaient d'autres hommes en bleu. HLBT (Huggie les bons tuyaux), opiniâtre et endurant a amélioré d'une minute son temps (quelqu'un devrait bien s'inquiéter et en prendre de la graine plutôt que farnienter au large de la Thaïlande) : 1h55'42''

Rémy, un peu ébloui par tant de soleil, et admiratif des marathoniennes a ralenti pour en laisser passer quelques unes : 1h36'34''. Le Kenyan n'a pas rencontré de voiture agressive, mais du coup a fini sans la cape d'or qui lui va si bien : 1h30'39''. Et mention spéciale à la moitié de Darla, Hocine qui les a tous coiffés au poteau en 1h29'03''. Chapeau messieurs !

 

 

 

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mer.

13

avril

2011

Quel Marathon ?

Il devient évident que nous sommes atteints par le syndrome du printemps arabe. Les conseils et directives de notre guide suprême ne sont plus ni paroles d’évangile ni sourates coraniques. ATHENES, malgré son parcours non recommandé par le coach, tient en effet la corde.

 

Mais en dépit de ce que dit BHL sur l’aveuglement populaire et ses effets pervers sur la démocratie, le suffrage universel reste de mise.

 

Que ceux qui n’ont pas encore voté se dépêchent donc de le faire en cliquant (merci Charlotte) sur ce lien : VOTE

 

Règlement du vote :

 

- Un choix unique par personne, choix que l’on peut modifier en cliquant sur son nom

- Le coach dispose de deux voix qu’il n’est pas obligé d’utiliser.

- Fin du premier tour : mardi 26 avril

- Les deux premiers choix seront mis en ballottage sauf si une majorité absolue se dégage : décision samedi 30 avril

 


Lieu Date Les + Les - Accès / séjour
ATHENES 13/11 L'original, la ville
le stade 
Parcours exigeant,
Déconseillé par le coach 
Avion / 4 jrs
TURIN 13/11 Parcours roulant,
le chocolat, éco
Risque de pluie froide Voiture 4h30
/ 3 jrs 
VALENCE 20/11 Parcours ultra plat,
Météo idéale, économique
Un peu éloigné Avion 1h 
Minibus 3h
 / 3 jrs
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lun.

11

avril

2011

Bon courage !

Parfois il ne se passe pas grand-chose. Voire rien. Mais, comme disait Devos, rien c’est déjà quelque chose ! Vos articles publiés sur Pyramide prouvent ainsi tous les jours notre capacité à monter en épingle le moindre non événement pour le transfigurer en une actualité majeure susceptible de faire passer les catastrophes planétaires et les conflits les plus féroces comme des épiphénomènes incapables de rivaliser avec la floraison soudaine des iris sauvages sur les sentiers déserts du Mont Puget par un beau samedi matin printanier. 

Alors que dire lorsque les Eupé13istes sont confrontés à des événements, majeurs pour le coup, tels que le départ de notre Globe Runneuse vers la pampa chilienne, l’arrivée d’un nouveau Thierry, la perspective immédiate du marathon d’Annecy pour le Coach et Monsieur Brun, celle du semi-marathon de Marseille pour nombre d’entre nous, sans oublier la convalescence de Neferoura, celle du Yéti et le remplacement, dès vendredi, des ligaments croisés du genou de Nefertiti par des cordes vocales en acier inoxydable ? Que dire, sinon souhaiter bon courage à chacun.

 

Bon courage à Charlotte qui traversera, nous en sommes certains, la moitié du globe et la Cordillère des Andes avec autant allégresse et de plénitude qu’elle sait maintenant que nos pensées l’accompagneront à chaque instant et que nous attendrons, avec l’impatience de poussins condors affamés, le fruit quotidien de son envol en quête de l’essentiel.

 

Bon courage aussi à Thierry-le-nouveau dont les capacités athlétiques et d’orientation dans les courses extrêmes, bien qu’impressionnantes, seront cependant bien insuffisantes lorsqu’il s’agira de passer le fameux premier test d’aptitude d'intégration : « Ici, qui est qui et pourquoi ? ».

 

Bon courage à Marcoach et à Monsieur Brun qui vont affronter dimanche prochain, sur 42 kms, la platitude rectiligne et rugueuse des berges du lac d’Annecy dans une lutte fratricide d’où ne sortira qu’un seul vainqueur : Monsieur Brun (ça c’est pour la pression).

 

Bon courage à celles et ceux qui vont, le même jour, jouer à domicile en arpentant à fond de train la Corniche en quête d’un nouveau record sur semi (merci à la Fée de ne pas faire mieux qu’1h 51’ et 25 ’’).

 

Bon courage au Yéti toujours en délicatesse avec son genou et qui, au passage, souhaiterait échanger son pseudo de bête poilue contre celui d’un aimable dauphin - ce qui nécessite un agrément du Comité des Sages (moi) et fera l’objet d’une question subsidiaire au fameux test d’aptitude de Thierry (vous suivez toujours ?).

 

Bon courage enfin à nos princesses égyptiennes dont l’une, Néféroura, reste tiraillée par un nerf qui partant de là et traversant la moelle est venu se coincer entre le truc qu’on a là et le machin situé exactement ici (au moins on sait ce que c’est), et l’autre, Néfertiti, a accepté d’être le cobaye d’une grande première médicale qui n’a pour le moment été testée que sur des souris volontaires. Nous finirons donc cette actualité brûlante par une petite vidéo médicale qu’il serait bon de faire visionner, outre par ceux que ça intéresse, par le stagiaire tiré au sort pour réaliser cette délicate opération (personnes sensibles s’abstenir !).

 

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ven.

08

avril

2011

La chevauchée fantastique de 4 gais lurons

En hiver les grenouilles - qui prédisent la météo - restent tapies au fond de leur bocal attendant sagement les beaux jours pour grimper à l'échelle. Pendant ce temps le monde a changé, les repères ne sont plus là et tout paraît tordu. Atteint du même syndrome, Alain, notre grenouille préférée, nous fait part de sa difficile remontée de bocal à l'occasion d"une narration, haute en couleurs, du raid treizendurantpassionné Pastré - Cassis de dimanche dernier.

Juste un peu déçu d'être peu nombreux (4), mais je n'ai rien à dire là-dessus. Surtout - au risque de me faire démolir - sans fille à attendre ! Aziz a gentiment accepté de jouer un moment la fille - celle qu'on attend toujours, pas celle qu'on n'attend plus - mais je sais pas pourquoi Marco lui a filé une boisson genre coup de fouet Isostar (la prochaine fois, on a dit qu'on prendrait d'ailleurs plutôt un fouet que son ersatz, tant qu'à faire) vers la mi parcours.

 

Sûr qu'il n'était pas en bon état avant. Après un moment de doute quant à l'efficacité du produit, "le" fille est parti devant. Impressionnant. On aurait dit Aziz mais en version endurante. Marco avec, qui avait certainement du en prendre une rasade en cachette, et qui n'avait pas du comprendre que c'était une fille pour de faux ! D'ailleurs, elle transpire la testostérone cette gonzesse (avons eu quelques échanges à ce sujet, profitant d'être entre hommes, paradoxalement pendant la période durant laquelle Aziz jouait la fille. Eh oui, après on l'a plus vu) ! 

 

Franck et moi sommes restés piteusement à l'arrière. Moi j'étais tout bêtement fatigué, hein, je vais pas faire compliqué, mais le lyonnais lui s'économisait (si les chronos ne progressent pas beaucoup, en tactique, pardon ! ça devient difficile de vous suivre, difficile aussi de vous comprendre, en quelques mois, z'êtes devenus vraiment tordus !) : sagement, il ne s'est pas laissé prendre au piège de Marco qui a voulu la lui faire à l'esbroufe en tentant de lui en mettre plein la vue, tellement il est angoissé, désespéré même après son "mauvais" chrono de Cavaillon, et meurt de trouille d'être largement derrière à Annecy ! Résultat, j'ai du le ramener à sa voiture garée à quelques mètres seulement au dessus de Port Pin, en faisant un détour de 10 km, et c'est Valérie qui a porté le sac à dos d'au moins 10 kg de la famille Consalvi au retour.

 

Ah oui, autre chose, Cédric fait rien qu'à frimer avec ses nouvelles pompes en exhibant leurs dessous affriolants, depuis qu'il ne les salit plus, et qui ont du prendre juste 3 ou 4 km dimanche dernier. Il ne les a malheureusement pas abandonnées (faudrait déjà qu'il les retire !), en plus c'était ma pointure, Marion n'aurait rien pu en faire, j'avais une chance.

 

Dernière trouvaille du coach, la trempette des jambes dans l'eau glacée après la course, paraît que ça fait du bien, après y'en a qui s'étonnent de ne plus avoir un ongle de pied de vivant. Garder les orteils c'est déjà pas évident ... Incroyable ce pouvoir de persuasion, c'est plus un coach, mais un gourou ! Il a bien essayé de m'avoir, avec sa voix douce, faisant écho sur les parois de la calanque, mais rien à faire, c'était intenable.

 

Certains y sont allés, Franck bien sûr, mais c'était peut-être juste pour occuper le terrain, genre « même pas mal moi non plus ». Tactique bien sûr, à moins qu'il ne se soit enduit de vaseline dans son coin avant d'y aller. Et, curieusement, Isabelle, sans doute protégée par un syndrome de pieds froids habituels, alors, un peu plus ou un peu moins, on ne sent pas la différence.

 

Seuls les gosses, pas si bêtes, et sans doute moins influençables, sont restés sur le bord. D'ailleurs, autant Marco jouit d'un fort pouvoir de persuasion vis-à-vis des adultes d'EP13, autant sur sa propre fille, c'est zéro. Limite navrant. Heureusement que Valérie veille au grain. Comme quoi nul n'est prophète (ou pro-fée-te) en son pays - ah mince je suis atteint moi aussi ! -. Fermons la parenthèse : la prochaine fois, z'allez voir, il va nous dire d'y mettre la tête, pourvu qu'il nous autorise à respirer au moins une fois avant. Tant que le délire se limitait aux Oméga 3, ça allait, mais avec un président pareil EP 13 va bientôt être fiché mouvement de nature sectaire !

 

Non, vraiment, écoutez ce que vous dit un mec qui a pris un peu de recul, je dirais même qui s'en est sorti : mèfi, vous filez un mauvais coton, il est encore temps d'agir. D'ailleurs, certain(e)s ont compris et se barre(ent), tant qu'il en est temps, 1000 m d'escaliers à monter, avec deux amis pour te rappeler que t'es dingue, ça favorise la prise de conscience.

 

Voilà, je voulais faire 3 lignes, mais à EP 13 il se passe toujours plein de choses, même plus qu'aux Galeries Lafayettes. Pourraient nous sponsoriser, ceux là !

 

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mar.

05

avril

2011

El Condor pasa ... par Lyon

Seguro, escalar la Cordillera de los Andes necesitan gambas de fuego y multo animo ! Antés de hacer lo, nuestra Globe Runneuse, Charlotte, ha testado sus pantorillas en los 23 kilométros del Lyon Urban Trail. Aqui esta la storia que conta.

 

6h45, le réveil sonne. Après quelques heures de sommeil sur un matelas de camping, aussi reposantes qu’une séance de gainage, ma première pensée est pleine d’optimisme : « Mais quelle idée de se lever à cette heure-ci ? Et en plus, pour aller COURIR ! ». Je réveille mes compagnons de souffrance, j’avale un muffin et hop ! c’est parti.

 

Alors que le départ de la course approche, je suis sereine. Une préparation physique exceptionnelle m’a permis d’être dans une forme optimale : 10 jours d’antibios, une alimentation diversifiée en début de weekend – flammekueche, fromage, charcuterie – des boissons colorées aux goûts variés, un entrainement au lever de coude jusqu’à 4h30 dans la nuit du vendredi au samedi…

 

9h00, la course commence et annonce d’emblée la couleur : une jolie côte nous accueille dès les 500 premiers mètres. Tout le monde part à fond. Je marche. Il parait qu’en étant feignant on vit plus longtemps…

 

Pendant 19 km j’avale des marches, des ponts, une descente de piste de ski (si si !), tout en profitant des panoramas et des chemins sinueux par lesquels je passais. J’étais à la ramasse dans les montées mais les descentes me faisaient pousser des ailes. Le moral était donc au beau fixe.

 

A 4 km de l’arrivée, je commence à avoir mal aux cuisses. Mais 4 km après tout, ça n’est pas grand-chose… J’essaie de m’imaginer la fin du parcours pour me donner du courage : une belle descente arrive, il y aura surement une petite côte encore, quelques escaliers et paf ! la ligne d’arrivée.

Mais c’était sans compter sur la perversité des organisateurs, car je vous le dis, il faut vraiment avoir un caractère vil et méchant pour concocter une fin de parcours comme celle que j’ai du endurer ! 3 belles côtes, agrémentées de marches (of course), sur les 3 derniers kilomètres. Vous y croyez vous ? Ce n’était plus des ailes que j’avais, mais deux boulets accrochés aux chevilles que j’avais du mal à trainer à chaque enjambée.

 

Heureusement un fan club en folie m’attendait à l’arrivée et j’ai oublié toutes mes souffrances en entendant les copains m’acclamer alors que je passais la ligne d’arrivée.

 

Malgré quelques courbatures dans les jambes, cette course restera un beau souvenir. C’est un bon compromis entre course sur route et trail, et un chouette moyen de découvrir Lyon. Avis aux amateurs pour l’édition 2012 !

 

PS 1 : les plus cartésiens d’entre vous se demanderont « Et le chrono alors ? On veut des chiffres, nous ! ». Eh bien, l’organisation était tellement bonne qu’il n’était pas possible d’avoir son temps à l’arrivée. J’ai donc du patienter quelques heures avant d’apprendre sur internet que j’avais mis 3 heures et 2 minutes pour parcourir les 23 km et 1 100 m de dénivelé de l’urban trail. Chapeau au coach qui avait pronostiqué 3h00 de course. Je pense qu’il pourra bientôt se reconvertir en Madame Irma !

 

PS 2 : les plus attentifs ajouteront « Et les fameux compagnons de souffrance alors ? ». Le premier a abandonné au bout de 8 km et je l’ai retrouvé frais comme un gardon à l’arrivée. Le second, qui ne s’était pas entrainé avant la course, est arrivé tout flagellant au bout de 3h30, et très énervé d’avoir mis 1h de plus que l’an dernier (Il avait qu’à s’entrainer ! Na !).

 

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lun.

04

avril

2011

Hyères : ses palmiers sans palmes, ses lauriers sans lauriers

Si la vie est un combat, tout semi marathon est une sacrée bataille. Celui d’Hyères ne déroge pas à la règle. Une lutte sans merci dans laquelle Bob, le mental, a affronté Roger, le physique. Morceaux choisis.

 

Km 0 :

 

Bob : Dis donc Roger ça va ? Tu te sens bien ? Tu penses y arriver ?

Roger : Aucune idée Bob ! Et puis d’abord c’est pas à moi de penser. Tout ce que je sais c’est que mes pieds ont de nouvelles chaussures et que mon nouveau short anti-irritations me va comme un gant. C’est déjà ça. Pour le reste on verra bien.

Bob : Bon alors on y va. Objectif : 1 h 48 ’ 27 ’’ !

Roger : Ah bon ! Et pourquoi un temps aussi précis ?

Bob : T’occupe. C’est perso.

 

Km 5 :

 

Roger : Heu, Bob, tu es là ?

Bob : Hum.

Roger : J’ai un besoin pressant.

Bob : Putain Roger tu pourrais prendre tes précautions. Bon allez grouille.

Roger : ….

Bob : Super ! On a perdu une minute.

Roger : T’inquiète. Je suis au top. Je vais te les récupérer en moins de deux.

 

Km 10 :

 

Bob : 49 minutes et 30 secondes ! Les kilomètres ont défilé et tu m’as l’air drôlement en forme aujourd’hui mon Roger.

Roger : Oui pour l’instant j’ai rien senti ! Mais ça va être à toi de gérer maintenant.

Bob : Damned ! C’est vrai qu’on en est qu’à la moitié. N’oublie pas de boire parce que sans toi je ne peux rien faire.

 

Km 15 :

 

Roger : Bob !

Bob : Quoi encore ?

Roger : J’ai un coup de barre !

Bob : Et oui je vois ça. Ca fait deux fois que tu ralentis. C’est quoi ton problème ?

Roger : C’est toi mon problème ! Au lieu de regarder les filles tu aurais mieux fait de gérer de manière plus pro les dix premiers kilos.

Bob : Parlons-en des kilos. Je te rappelle qu’on nous surnomme l’Ogre et que le coach nous a gentiment rappelé à maintes reprises que si TU en avais moins on gagnerait un max ! Et puis il faut bien que je me détende un peu, elle est un peu longue et ennuyeuse cette route toute droite.

 

Km 17 :

 

Roger : Bob, tu trouves pas que ça monte un peu ?

Bob : Arrête de m’emmerder, je me concentre. J’ai fait un petit calcul et on est plutôt mal pour l’objectif. Il va falloir que j’invente une excuse : le coup du limoncello la veille c’est déjà fait ! Je pourrais essayer la dilatation du parcours pour cause de chaleur. A non, je sais : je vais dire que tu as eu des crampes.

Roger : Merci bien ! Mais c’est trop bidon. Personne ne te croira. Je suis un roc. En vérité le problème c’est que tu es obnubilé par ton chrono et que tu ne m’écoutes pas assez.

Bob : Oh ! Tu n'as qu’à t’exprimer mon vieux !

Roger : Je croyais qu'on se connaissait depuis suffisamment longtemps pour ne pas avoir à parler. Et puis c’est toi la tête.

Bob : Espèce de vieux croulant !

Roger : BHL !

 

Km 20 :

 

Bob : Allez Roger un dernier coup de rein !

Roger : Je donne tout ! Mais j’ai mal aux épaules et aux genoux,

Bob : Si ça peut te remonter, ça descend un peu. Mais je ne vois malheureusement aucun V3 à l’horizon pour te doper. Alors je me tais. N’écoute que ton courage.

Roger : Mais c’est toi mon courage.

 

Km 21,1 :

 

Bob : Top : 1h 51m 25s ! On s’est fait mettre 3 minutes par l’objectif. Mais bon, on l’a fait !

Roger : Je me suis senti mieux sur la fin. Mais je n’aurais pas fait 100 mètres de plus.

Bob : Au cas où, je te rappelle que l’on doit faire un Marathon avant la fin de l’année !

Roger : Il y a du pain sur la planche alors ! Je vais peut-être me chercher un nouveau mental.

Bob : Et moi un physique moins ingrat !

 

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mar.

29

mars

2011

Cavaillon, les paparazzi étaient là

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dim.

27

mars

2011

A Cavaillon, on a eu tout bon !

D'abord un record de participation battu ! 10 coureurs du club le plus sympa du 13 ont foulé le bitume vauclusien dans la campagne de Cavaillon. Le tee-shirt a eu beaucoup de succès – pas de bol, Thierry, tout en muscles, débordait du sien. Il se propose donc de racheter « en affaires » celui de l'ogre... Dommage, nous n'avons pas la photo, la course au pipi-room avant le départ a perturbé l'instant Kodak !

 

Le lever rendu plus matinal encore par ce ...fâcheux changement d'heure a révélé son lot de surprises : Le Kenyan par exemple n'avait pas eu le temps de chausser ses baskets et s'est pointé en Crocs ! Et on soupçonne Huggy LBT d'avoir dormi au bord de l'autoroute dans sa voiture-van tout blanc....

 

Mais venons-en à l'essentiel : la course !

 

Ambiance sympa, ravitaillements nickel, et monsieur le député-maire de Cavaillon (Jean-Claude Bouchet, VH2, UMP) arborant crânement le dossard n°1 qui courait devant nous (c'est à dire les filles et Thierry !), entouré d'un aréopage d'électeurs... Mais Neferouras-Saravasti et La Fée ont eu la grande satisfaction de le doubler sur la route de Gordes ! Nous avons également fait connaissance avec Brigitte, vétérante du club de course de Cavaillon, dont la popularité avérée devrait inquiéter le Jean-Claude cité plus haut.

 

Les jaloux qui prédisaient la pluie peuvent remballer leurs prévisions en bois ; à l'exception de quelques grosses gouttes fort rafraîchissantes dans le dernier quart d'heure, le ciel bas et gris s'est tenu à carreau !

 

C'est à l'arrivée (après un éprouvant et pyramidal tour du stade Pagnetti !) que sont tombés les chronos, les maux et les compte-rendus ! Notre Kenyan a manqué être fauché par un véhicule 84 conduit par une dame d'un âge assez approchant. Il a malgré tout héroïquement terminé son semi, et s'en tire avec une peur bleue, un coup à la main, un autre au genou. Il nous est apparu tel un prince africain, drapé dans une couverture de survie dorée (mais il n'avait plus ses Crocs, c'est dommage !).

 

Nos lévriers endurants ont bien assuré, même s'ils ont un brin agacé Le Coach. Entre Monsieur Brun et lui, c'est désormais à couteaux tirés !

 

Les deux Reines de la Vallée du Nil, en dépit de quelques douleurs inopinées, ont royalement terminé la course sous la barre des deux heures. Tout comme Huggy.

Quant à Darla, elle nous a offert un sprint final endiablé et signé un chrono inférieur à 2h10 sous les hourras de ses supporters déchaînés.

Seule fausse note, les melons. On les a bien cherchés à l'arrivée entre les tartines de Nutella et les quartiers d'orange, mais à l'évidence ils ont quitté le navire...!

 

PS- Allo Hyères, nous vous envoyons Zeus. Méfi, il a un appétit d'ogre et quand il court, c'est à la vitesse de l'éclair !

 

Le podium
Le podium

 

The scores

50 1h30'11'' BARBIERI Cedric Marseille Athletisme* 013 PRO SEM/78

75 1h33'44'' ROUX AYMARD Franck Endurance Running LORV1M/65

83 1h35'27'' MBATHIE Aziz V1M/70

89 1h35'49'' MORLAND Remy Endurance Passion 13 V2M/60

124 1h40'08'' CONSALVI Marco V1M/68

202 1h48'28'' CAHEN-BITTON Nathania V1F/68

207 1h49'02'' VOUTIER Nathalie Endurance Passion 13 V1F/66

231 1h52'56'' REY Veronique V1F/71

274 1h59'17'' RAIMONDO Thierry Endurance Passion 13 V1M/63

310 2h08'20'' ZEGGANE Karine Endurance Passion 13 V1F/70

 

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lun.

21

mars

2011

Dernières lignes droites

La pression monte. Les invectives fusent. Dimanche à Cavaillon les eupétreizistes vont en découdre sur terrain découvert. Un semi de plus pour certains mais un vrai test pour d’autres. Que vaux-je vraiment ? Dans quel état j’erre ? Mes jambes suivront-elles le rythme infernal que je compte leur infliger sur 21,1 kilomètres ? La hiérarchie sera-t-elle respectée ? Un état des lieux s’impose.

 

A tout seigneur tout honneur, le Coach : on le sent pétri d’inquiétude et d’incertitude. Pas pour ses ouailles affûtées en qui il a une confiance aveugle. Mais son objectif déclaré (« Finir toujours devant Mr Brun ! ») a pris du plomb dans l’aile. Le diable lyonnais est en forme actuellement. Mais il est élégant. Aux dernières nouvelles il aurait même la délicatesse de prétexter une obligation de dernière minute pour ne pas participer à l’événement Cavaillonesque et éviter ainsi au Coach de boire la coupe jusque la lie. Belle attention et nous lui sommes grès de nous préserver d’un coach perdu, sans repères, voire dépressif.

 

Fidèle à sa devise, par contre, Néfertiti hésite. Dans la perspective d’un genou tout neuf qu’elle a l’intention de se faire implanter à Chantecler, établissement plus connu pour ses prouesses en matière de cordes vocales, elle ne sait pas jusqu’à quel point elle peut tirer sur ses ligaments croisés. Si la pyramide garde ses secrets il est probable qu’elle s’accordera à l’unisson et que son genou, qui du reste a bon « do », nous donnera même le « la ».

 

A ce propos, Darladirladada en veut plus que jamais. Elle n’hésite plus à courir en chantant et en dansant la darladirladada. Essayez, ce n’est pas facile. Mais elle nous réserve une surprise de taille. Plus exactement à son mari à l’occasion d’un anniversaire qui va demander à ce dernier un certain tonus. N’en disons pas plus mais conseillons juste à Hocine, au cas où, de se programmer rapidement quelques fracs intensifs !

 

Néféroura est en perte d’identité. Passant sans coup férir du statut de princesse égyptienne à celui de déesse hindoue, elle ne sait plus vraiment si la sagesse qui caractérise la seconde est compatible avec la chaise à porteur de la première. A laquelle elle reste très attachée. Mais elle fera sûrement litière de ces hésitations en démontrant, sur le terrain, que selon son adage : rien ne sert de courir, rien ne sert de courir.

 

Ce n’est pas parce que notre Globe runneuse, future fondatrice de notre implantation au Chili, s’appelle Charlotte qu’elle se trouve aux fraises. Bien au contraire. C’est le méchant virus qui nous l’a affaibli quelque temps qui se trouve en perdition. A coup sur, il ne supportera pas une bonne tranche de melon supplémentaire.

 

Quant à la Fée, pour en finir avec nos féminines, on sent, depuis la fameuse Journée de la Femme, l’angoisse la tétaniser. L’invective est devenue son quotidien. Plus grave, elle voit des BHL partout. Ce qui trahit un mal-être, une perte de foi, un manque de confiance évident. Prise en flagrant délit de féé-néantise - Ce qui ne lui ressemble guère - Elle a, à coup sur, la hantise – De perdre foi de naguère. Pour l’aider à retrouver le droit chemin nous ne pouvons qu’alimenter sa réflexion en l’incitant à méditer cette nouvelle maxime : ce n’est pas parce que BHL a survécu à Desproges qu’il nous faut douter de l’existence de Dieu.

 

Les garçons nous laissent moins inquiets.

 

Fidèle à son habitude l’Homme Invisible sera là mais ne personne ne le verra. Huggy-les-bons-tuyaux va devoir resserrer les boulons. Il le sait. Mais il ne fuira pas la difficulté. Le Yéti, en délicatesse avec son genou, est tenté de faire un saut par Chanteclerc. Mais c’est justement les sauts qu’il lui faut éviter. A contrario Speedy Gonzales devrait nous faire un show. Tout comme le Messi dont la devise « droit au but » devrait avoir raison de l’appréhension d’une première participation à un semi marathon. Quant au Kenyan si ses crampes légendaires le laissent tranquilles, il saura trouver là le terrain de prédilection à une vengeance partiellement inassouvie.

 

Le bleu de chauffe est mis. Ca devrait saigner

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dim.

13

mars

2011

Brève de trottoir

... et paf La Fée !

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mar.

08

mars

2011

Journée Internationale de la Femme

Aujourd'hui c'est la journée de la femme. Ca tombe bien : on en a.

 

Et on en a même beaucoup puisque l'on démombre 11 membres de cette catégorie du genre humain sur un total de 24 eupétreizistes distingués. Une quasi parité que nous envient aujourd'hui de nombreuses institutions et probablement le meilleur ratio des asociations sportives si l'on met à part les clubs de danse, de couture et de tricot.

 

Mais cela n'a pas été facile. Pour accepter cette situation exceptionnelle il a fallu aller à contre courant de notre éducation judéo chrétienne selon laquelle, ne l'oublions jamais, Dieu a fait l'homme a son image puis s'est servi d'une de ses côtes pour fabriquer une femme afin de nous permettre de croître et de nous multiplier. Il n'y a d'ailleurs pas plus macho que Jesus (notons que Dieu avait un fils, pas une fille) dont les 12 disciples étaient tous porteurs d'attributs males, bien qu'une interrogation subsiste sur Juda dont la traîtrise est, bien entendu, du genre féminin. On ne reviendra pas sur Eve qui, selon la Genèse, donna naissance au concept de l'Enfer, ni sur le fait que de son union avec Adam naquirent officiellement trois garçons : Caïn, Abel et Seth. Aucune progéniture féminine donc ou plutôt une descendance cachée car il a bien fallu qu'elle existe pour que nous existions. Gageons que le jour où une femme sera ordonnée prêtre, le Marathon sera couru en 1 h 30.

 

Aussi nous qui avons prouvé par notre accueil être d'ardents défenseurs du sexe faible, ne pouvons nous que conseiller à nos consoeurs de lutte de profiter de cette journée qui leur est consacrée (non sans condescendance) pour réécrire les Livres Saints qui plombent toute velléité d'égalité existentielle avec nous les hommes.

 

Y'a du boulot. Mais quand on a fait La Galinette, plus rien ne doit sembler impossible.

 

Même pas drôle
Même pas drôle
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dim.

06

mars

2011

Endurance Passion 13 sur tous les fronts

De Luminy à Paris, via Porto, Lisbonne, Florence, Valence ou Venise, les membres d'Endurance Passion 13 ont largement occupé le terrain international ce week-end. Et ça ne fait que commencer ...

 

En ce week-en preque printanier, si certains cheminaient déjà en esprit vers des contrées lointaines, évoquant leurs futures escapades exotiques en fonction des tarifs proposés par Ryanair, d'autres, moins visibles mais pas moins présents en pensées, accrochaient de nouvelles et brillantes médailles dont l'éclat rejailli sur l'ensemble des eupétreizistes affutés.

 

L'homme invisible a fait parler la poudre. Au front, à la Capitale, presque en catimini, il a parcouru les 21,10 kilomètres du semi marathon de Paris en moins d'une heure et 45 minutes. Performance rare s'agissant de la catégorie "grand-père" qui n'est malheureusement pas officielle et effort dignement récompensé par ce magnifique diplôme.

 

Olivier a donné le coup de canon des réjouissances qui nous attendent dans les semaines qui viennent : le semi de Cavaillon le 27 mars, le Pastré-Cassis le 3 avril, la Paëlla Charlotte (presque) Partie du 9 avril, notamment, sans oublier les fracs en vrac, le minitieux affutage des participants au Marathon d'Annecy le 17 avril, la suite de votre haletant feuilleton préféré et les nombreux et fantasmagoriques voyages virtuels concoctés par la Fée.

 

Du pain sur la planche, des jambes sur tous les fronts et des médailles au cou en perspective.

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lun.

21

févr.

2011

The calanque's collection (saison 1 - ep.2)

Résumé des épisodes précédents :

Traqué par toutes les polices du monde notamment pour excès de vitesse en compétition, le Kenyan est tombé, près de la calanque de la Triperie, dans un piège patiemment ourdi par un mystérieux groupe hétéroclite organisé au sein d’un faux club aux activités étranges dont le chef, surnommé le Coach, est obsédé par une certaine Emma, une spécialiste de blanchiment. Après les rocambolesques péripéties qui entourèrent la chute du Kenyan, les doutes sur les activités réelles du Yéti surpris à envoyer des signaux codés en direction d’un sous marin qui ne pouvait être là par hasard, et après avoir constaté les dommages collatéraux, comme le génocide des gabians, la dépouille du redoutable multirécidiviste fut amenée à la voiture du Chef de la Police Locale de Morgiou et de son assesseur. Attendu aux Baumettes, cet équipage s’évanouit cependant dans la nature laissant supposer que ce dangereux personnage avait encore une fois pris ses jambes à son cou dans une nouvelle cavale

 

La vengeance du Kenyan

Le petit écureuil qui caracolait dans le parc du Château Pastré était particulièrement gai en ce samedi matin. Ce qu’il ramenait de sa quête matinale allait faire plaisir à ses enfants. Ce n’était guère habituel. Bien sur il y avait des petites pommes de pin qui font le quotidien et que la famille allait décortiquer à grands bruits pour en extraire les pignes avec certitude et précision. Mais il y avait aussi une sorte de petit jouet qu’il avait trouvé au détour d’un chemin. Un petit homme étrange tout en peluche transpercé de fines aiguilles. Avec toute la célérité que lui permettait son encombrant paquetage l’écureuil grimpa dans l’arbre familial.

Un petit homme étrange tout en peluche transpercé de fines aiguilles ...
Un petit homme étrange tout en peluche transpercé de fines aiguilles ...

Juste à temps car venant de la grille principale des pas saccadés approchaient. Un groupe de quatre joggers entamait un entraînement. Trop matinal pour certains. Ils n’avaient pas l’air hostile et devisaient à qui mieux mieux sur le programme officiel qui les attendait : une heure lentement dans le Parc et quarante minutes à donf direction les Goudes. Le Coach, l’Ogre, Neféroura et Huggy les Bons Tuyaux riaient de bon cœur en évoquant leurs dernières aventures mais l’on sentait poindre une certaine inquiétude suite au coup de téléphone du Kenyan qui avait annoncé sa présence. Il n’était pas réapparu depuis le jour du massacre de la Saint Valentin et sa mystérieuse cavale. Il était en retard. Ce qui n’augurait rien de bon. L’Ogre ressentait, on ne sait pourquoi, quelques picotements d’inquiétude.

 

L’accueil de la famille écureuil à leur courageux papa fut digne de ses efforts. Les trois petits sciuridés à queues rousses se jetèrent sur la poupée naine pour l’emporter en haut de l’arbre dans leur petite cabane de feuilles et de brindilles tout en prenant garde de ne pas se piquer aux aiguilles qui parsemaient son corps.

 

L’apparition du Kenyan jeta le trouble. Elle fut soudaine. Au détour d’un chemin. Comment avait-il retrouvé le groupe ? Que faisait-il dans ce sous bois semblant chercher quelque chose ? C’est pourtant d’un air joyeux, comme si rien ne s’était passé qu’il se mêla aux conversations, s’enquérant de la santé des autres membres et heureux d’apprendre qu’ils avaient été chargés, avec une couverture familiale, de missions temporaires dans des contrées lointaines. Le Kenyan semblait calme et sur de lui.

 

L’un des petits rongeurs laissa maladroitement tomber la poupée du haut de l’arbre. Effleurée par quelques branchages qui ralentirent à peine sa chute, la peluche termina brutalement sa course à terre, ventre au sol.

 

Au même instant l’Ogre chuta. Brutalement. Ventre à terre. Une chute étrange. Pas la moindre souche ni le moindre caillou. Rien pour expliquer le crash soudain d’une personne d’ordinaire aussi équilibrée.

 

au même instant l'ogre chutât brutalement ...
au même instant l'ogre chutât brutalement ...

Le Kenyan étouffa un petit rire narquois. Quelqu’un avait certainement retrouvé la poupée qu’il avait égaré un peu plus tôt dans le sous bois. Les dieux de la vengeance étaient avec lui ...

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lun.

14

févr.

2011

Du nouveau dans l'affaire de la Saint Valentin

Un témoignage anonyme de la Fée vient de faire rebondir l'enquête dans la mystérieuse affaire de Morgiou (voir notre édition précédente)

 

En effet, tous ignoraient (tous ?) qu'un agent secret s'était glissé parmi eux. Grand expert de la course à pied devant l'Eternel, compagnon de route joyeux et attentif, slalomeur hors pair, le Yeti cachait bien son jeu (de jambes). Et ce qu'il faisait passer pour un chrono dernier cri était en réalité une base satellite reliée à un sous-marin affrêté par l'ennemi. Ainsi, dès que le rythme effrené de la course le lui permettait, il envoyait des signaux codés à ses complices.

 

Loin d'être résolue, l'affaire révèle donc des ramifications inattendues. Espérons qu'elles passeront au large de la décharge du Mentaure et d'un certain vaisseau bleu.

 

En attendant, la police criminelle, désorientée, se demande d'où vient ce drôle de sous-marin...

 

On apprend aussi que le Kenyan serait en cavale. Il aurait faussé compagnie au Chef de la Police Locale et à son assesseur dont on est sans nouvelles. Les enquêteurs seraient sur la piste (de stade) d'une certaine Emma dont les activités de blanchiment sont bien connues par les services, notamment de propreté.

 

L'affaire devient extrêmement complexe.

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