Endurance Passion 13
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The Calanque's Connection (saison 1)

"Le massacre de la Saint Valentin"

Le cri déchira le silence ...
Le cri déchira le silence ...

Le cri déchira le silence. Un cri à vous glacer les sangs. Quelques gabians, qui tournoyaient, placides, en quête de quelques vermisseaux, au-dessus de la calanque de la Triperie, tombèrent comme des pierres. Le cœur saisi par le stress, les ailes paralysées par l’effroi. L’un d’eux s’écrasa à côté des restes d’un corps humain qui gisait là, fracassé sur les rochers pointus qui bordent la falaise. Le deuxième cri que l’homme expulsa de ses poumons fut encore plus horrible. Le genre de cri ultime que l’on pousse quand on apprend, au bord de l’épuisement, qu’il reste encore cinq kilomètres à parcourir lors d’un trail qui en compte une vingtaine. La blancheur des roches calcaires était maculée du sang qui s’échappait à gros bouillons de la main du Kenyan. Le piège avait fonctionné au-delà de nos espérances.

... du sang qui s'échappait à gros bouillons de la main du Kenyan.
... du sang qui s'échappait à gros bouillons de la main du Kenyan.

Mais ça n’avait pas été facile. Traqué de longue date par toutes les polices du monde pour de nombreux délits (notamment des excès de vitesse lors de l’Algernon ou du Marseille Cassis), le Kenyan était sur ses gardes. Le soin méticuleux avec lequel le piège avait été préparé avait eu raison de sa méfiance. D’abord la création d’un faux club suite à la prétendue démission d’un faux coach issu, disait-on, d’une grande organisation sportive marseillaise (réelle celle-là). Puis le recrutement d’agents spécialisés déguisés en gentils membres. C’était la phase la plus délicate car le Kenyan pouvait à tout moment se rendre compte que certains n’avaient de toute évidence aucune disposition pour la course à pieds. Mais ceux-ci surent donner le change notamment en trafiquant les résultats de courses auxquelles ils ne participaient d’ailleurs pas.

Le Kenyan suit sans crainte nos indications
Le Kenyan suit sans crainte nos indications

Puis vint le jour J. Le rendez-vous chez Zé. Chacun connaissait parfaitement son rôle. Monsieur Brun était de la partie. Un as celui-là. Le Messi, bien qu’un peu shooté, n’était pas sur la touche. Le Coach était à la baguette bien secondé en cela par la Fée armée d’une baguette dernier cri double canon scié à déclenchement magnétique. Néfertiti, l’architecte du complot, peaufinait encore les plans, imaginait de nouvelles fausses pistes et réfléchissait encore à sa devise. Pendant ce temps, Speedy Gonzales courait en tous sens pour faire diversion. Le Yeti, en charge des liaisons avec les autorités, était content d’être velu. Quant à Huggy-les-bons-tuyaux il devait surtout éviter les fuites en général, et celle du Kenyan en particulier.

Heu ... voyons ... Ah oui ... non .. je réfléchis encore un peu
Heu ... voyons ... Ah oui ... non .. je réfléchis encore un peu

L’Ogre avait un rôle ponctuel mais essentiel : contenir les assauts du Kenyan et l’attirer au lieu choisi. Le plus difficile pour lui était de ne pas aller trop vite pour ne pas semer notre gibier. Il fallait à tout prix que ce dernier reste dans ses pas jusqu’à l’endroit précis où s’écartant alors insidieusement l'Ogre devait le laisser passer. Là attendait l’Homme Invisible. Personne ne l’a vu, ce qui prouve bien qu’il était là. La partie devenait alors un jeu d’enfant. Un vulgaire croche pied et le Kenyan fut à terre. Mission accomplie. D’autant mieux que le Kenyan croyait encore à l’accident.

L'Ogre avait un rôle essentiel mais ponctuel
L'Ogre avait un rôle essentiel mais ponctuel

Il ne restait plus qu’à transporter sa dépouille jusqu’au port de Morgiou où l’attendaient le Chef de la Police Locale et son assesseur. Ceux-là jouaient parfaitement leur rôle et faisaient mine d’être là par hasard bien qu’ayant visiblement du mal à contenir la double joie d’épingler ce muti-récidiviste et la légion d’honneur qui leur serait bientôt décernée pour cet acte de bravoure. Le Kenyan, qui avait repris quelques forces, était hilare à l’idée du bon tour qu’il était en train de leur jouer. Me faire ramener par la Police. Moi ! Et à ma voiture ! Quel pied de nez !

La capture
La capture

Gageons que son sourire goguenard s’est estompé lorsque la lourde porte des Baumettes s’est refermée derrière lui. Et bravo à toute l’équipe qui, pour une fois, a su respecter les consignes … sans entorse au règlement.

 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    le coach (lundi, 14 février 2011 12:50)

    waouh ! entre fiction et réalité, ce scénario est haletant ! vivement le prochain épisode...
    il paraitrait d'ailleurs que depuis ce samedi sanglant, les 2 flics restent introuvables alors qu'ils devaient mener l'enquête dimanche pour savoir pourquoi laver Emma. Peut être que le keynian en sait plus que ce qu'il ne dit ? à suivre...

  • #2

    Le Kenyan (lundi, 14 février 2011 17:05)

    c'etait un piege tendu dans lequel je me suis engouffré! la main va mieux et le genou repond difficilement aux sollicitations de la vie courante. je ne ne pourrai donc être avec
    vous ce soir. biz, le kenyan