Endurance Passion 13
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El Condor pasa ... par Lyon

Seguro, escalar la Cordillera de los Andes necesitan gambas de fuego y multo animo ! Antés de hacer lo, nuestra Globe Runneuse, Charlotte, ha testado sus pantorillas en los 23 kilométros del Lyon Urban Trail. Aqui esta la storia que conta.

 

6h45, le réveil sonne. Après quelques heures de sommeil sur un matelas de camping, aussi reposantes qu’une séance de gainage, ma première pensée est pleine d’optimisme : « Mais quelle idée de se lever à cette heure-ci ? Et en plus, pour aller COURIR ! ». Je réveille mes compagnons de souffrance, j’avale un muffin et hop ! c’est parti.

 

Alors que le départ de la course approche, je suis sereine. Une préparation physique exceptionnelle m’a permis d’être dans une forme optimale : 10 jours d’antibios, une alimentation diversifiée en début de weekend – flammekueche, fromage, charcuterie – des boissons colorées aux goûts variés, un entrainement au lever de coude jusqu’à 4h30 dans la nuit du vendredi au samedi…

 

9h00, la course commence et annonce d’emblée la couleur : une jolie côte nous accueille dès les 500 premiers mètres. Tout le monde part à fond. Je marche. Il parait qu’en étant feignant on vit plus longtemps…

 

Pendant 19 km j’avale des marches, des ponts, une descente de piste de ski (si si !), tout en profitant des panoramas et des chemins sinueux par lesquels je passais. J’étais à la ramasse dans les montées mais les descentes me faisaient pousser des ailes. Le moral était donc au beau fixe.

 

A 4 km de l’arrivée, je commence à avoir mal aux cuisses. Mais 4 km après tout, ça n’est pas grand-chose… J’essaie de m’imaginer la fin du parcours pour me donner du courage : une belle descente arrive, il y aura surement une petite côte encore, quelques escaliers et paf ! la ligne d’arrivée.

Mais c’était sans compter sur la perversité des organisateurs, car je vous le dis, il faut vraiment avoir un caractère vil et méchant pour concocter une fin de parcours comme celle que j’ai du endurer ! 3 belles côtes, agrémentées de marches (of course), sur les 3 derniers kilomètres. Vous y croyez vous ? Ce n’était plus des ailes que j’avais, mais deux boulets accrochés aux chevilles que j’avais du mal à trainer à chaque enjambée.

 

Heureusement un fan club en folie m’attendait à l’arrivée et j’ai oublié toutes mes souffrances en entendant les copains m’acclamer alors que je passais la ligne d’arrivée.

 

Malgré quelques courbatures dans les jambes, cette course restera un beau souvenir. C’est un bon compromis entre course sur route et trail, et un chouette moyen de découvrir Lyon. Avis aux amateurs pour l’édition 2012 !

 

PS 1 : les plus cartésiens d’entre vous se demanderont « Et le chrono alors ? On veut des chiffres, nous ! ». Eh bien, l’organisation était tellement bonne qu’il n’était pas possible d’avoir son temps à l’arrivée. J’ai donc du patienter quelques heures avant d’apprendre sur internet que j’avais mis 3 heures et 2 minutes pour parcourir les 23 km et 1 100 m de dénivelé de l’urban trail. Chapeau au coach qui avait pronostiqué 3h00 de course. Je pense qu’il pourra bientôt se reconvertir en Madame Irma !

 

PS 2 : les plus attentifs ajouteront « Et les fameux compagnons de souffrance alors ? ». Le premier a abandonné au bout de 8 km et je l’ai retrouvé frais comme un gardon à l’arrivée. Le second, qui ne s’était pas entrainé avant la course, est arrivé tout flagellant au bout de 3h30, et très énervé d’avoir mis 1h de plus que l’an dernier (Il avait qu’à s’entrainer ! Na !).

 

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Commentaires: 5
  • #1

    La Fée (mardi, 05 avril 2011 16:01)

    Total respect (mi entero respeto !)
    ILs vont halluciner les condors quand ils vont te voir débouler dans la sierra !

  • #2

    Roger (mardi, 05 avril 2011 16:18)

    Belle gestion de course! Je vois que ton Bob à toi est bien plus malin que le mien.

  • #3

    la coja (mardi, 05 avril 2011 17:03)

    i Felicidades ! Sombrero !
    Comme quoi, même avec des douleurs dans les cuisses à 4km de la fin on peut finir en beauté et sans béquille...
    Je vais donc de ce pas me mettre au même régime de préparation physique que toi (et que les mauvais esprits ne me disent pas que c'est juste une question d'âge !)

  • #4

    coach content (mardi, 05 avril 2011 17:26)

    ah ces lyonnais! de véritables tortionnaires; ils sont malins, vicieux et toujours prêts à nous faire souffrir; j'en connais un parmi nous qui ne devrait pas trop se la ramener sinon on va s'occuper de son cas...
    tu as surmonté, Charlotte, cette épreuve avec brio et avec un temps minutieusement calculé.
    brava Carlotta

  • #5

    Monsieur BRUN (mardi, 05 avril 2011 18:19)

    Très bien cette petite balade rafraichissante de par nos contrées en vue de la Cordillère des Andes.
    As-tu eu le temps d'allumer un cierge à Fourvière pour exaucer un voeux.